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Edition Originale

[Affaire Landru] Lot de 25 photographies originales

[Affaire Landru] Lot de 25 photographies originales

Agence de reportage photographique Meurisse / Branger / Rol, Paris s.d. [1921], 13x18cm, une feuille.


Ensemble de 25 photographies de presse originales, épreuves argentiques d'époque tirées sur papier, tamponées et prséentant des légendes ronéotypées au verso.
Un des clichés représentant Landu présente une trace de pliure et une infime déchirure sans manque en partie haute.
Rare ensemble de photographies dans un très bel état de conservation.
- Deux photographies de Landru en buste
- Deux photographies de Mademoiselle Segret, dernière fiancée de Landru
- Une photographie de la plaidoirie de Maître Moro-Giafferi
- Une photographie du Docteur Paul à la barre
- Une phootgraphie des journalistes examinant les boîtes d'ossements
- Douze photographies montrant divers participants au procès (témoins, avocats, jurés...)
- Une photographie de la maison de Landru à Gambais
- Une photographie des pièces à conviction
- Une photographie montrant deux gendarmes encadrant la fameuse cuisinière grâce à laquelle Landru se débarrassait des cadavres
- Une photographie de la guillotine, "La dernière fiancée de Landru ! La veuve !"
- Deux photographies du fourgon contenant le corps de Landru après son exécution

Surnommé "le Barbe Bleue de Gambais", Henri-Désiré Landru (1869-1922) est le protagoniste de l’une des plus grandes affaires criminelles du XXème siècle, devenant le premier tueur en série moderne français.
A  partir de 1900, après avoir exercé de nombreuses professions pour subvenir aux besoins de sa famille (il a épousé sa cousine, une blanchisseuse dont il a eu quatre enfants), il fait ses débuts dans la carrière de petit escroc.
Landru alterne entre des amendes et de courtes peines de prison dont il parvient à éviter l'entière exécution sur la base d'expertises de médecins aliénistes qui le déclarent dans "un état mental maladif, qui sans être de la folie, n'est plus du moins l'état normal".
En 1914, suite à sa dernière escroquerie, une carambouille concernant l’achat-vente d’un garage, il est condamné à une peine de prison assortie d'une relégation au bagne de Guyane. Il parvient à prendre la fuite, est alors définitivement contraint de vivre dans la clandestinité et très probablement de se débarrasser de victimes qui seraient susceptibles de le reconnaître.
La situation économique et sociale de l'époque, à l’aube de la première guerre mondiale, est favorable à son nouveau mode de vie. Sous des noms différents (plus de 90 pseudonymes au total), il se fait passer pour un veuf esseulé et prospère. Il entreprend alors, par l'intermédiaire de petites annonces dans les journaux, de séduire des femmes désireuses de sortir de leur solitude (beaucoup de maris sont tombés au front) et possédant quelques économies ; il promet à chacune le mariage. Il parviendra ainsi à rencontrer près de 300 femmes.
Méticuleux, il rédige des lettres et établit une fiche précise pour chaque conquête éventuelle (description physique, situation familiale, fortune et patrimoine…). Il sélectionne les femmes au potentiel intéressant et les invite dans ses garçonnières, des pavillons de campagne isolés d'abord à Vernouillet puis à Gambais dans les Yvelines. Landru les séduit alors en leur promettant la stabilité matrimoniale et subtilise leurs biens avant de se débarrasser d’elles.
Les plaintes des Gambaisiens pour des disparitions de villageoises se multiplient et les soupçons se portent rapidement sur Landru, dont la cheminée de la maison, hiver comme été, dégage une fumée noire et nauséabonde. L’avancée de l’enquête est rendue difficile par les nombreuses identités endossées par le suspect. Et c’est par hasard que Landru sera reconnu par un proche de victime, sortant d’un magasin rue de Rivoli et arrêté en avril 1919.
Lors des perquisitions des maisons louées par Landru, les enquêteurs retrouvent des débris humains au milieu de tas de cendres. Ils mettent également la main sur une comptabilité très précise (scies, billets de train…) et plusieurs agendas mystérieux.
Les cartes d’accès au procès sont limitées, le procès se déroulant à Versailles dans une salle d’audience exiguë, elles sont donc activement recherchées et alimentent un véritable marché noir. Le Tout-Paris est présent : vedettes du music-hall (Mlle Polaire, Mistinguett), romanciers (André Salmon, Colette, Roland Dorgelès, Rudyard Kipling), membres de grandes familles royales (la princesse Hélène de Grèce, la petite-fille du prince de Monaco, le prince héritier de Perse).  La presse française et internationale est elle aussi sur le devant de la scène : Henri Béraud pour la presse d’opposition, H. G. Wells pour le compte du Petit journal.
La lecture de l’acte d’accusation dure trois heures.
La culpabilité de Landru n’a jamais pu être formellement prouvée, les corps des femmes n’ayant jamais été retrouvés. Il est cependant accusé du meurtre de dix femmes et du fils de l’une d’entre elles et condamné à la guillotine.

 

VENDU

Réf : 51051

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