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Boris VIAN Manuscrit autographe complet de la chanson de Boris Vian intitulée "Con-plainte des con-tribuables"

Boris VIAN

Manuscrit autographe complet de la chanson de Boris Vian intitulée "Con-plainte des con-tribuables"

S.n., s.l. 1956, 13x21cm, six feuillets perforées.


Manuscrit autographe complet sur six feuillets perforés d'environ 100 lignes rédigé au stylo bille bleu de la chanson intitulée "Con-plainte des con-tribuables" très abondamment corrigé et raturé.
Notre manuscrit comporte quelques variantes, dans les deuxième et quatrième couplets, avec le texte définitif.
Nous joignons, sur deux feuillets perforés le tapuscrit complet de la chanson (un feuillet présente deux corrections manuscrites).
Bel ensemble de cette chanson écrite en 1956, qui ne fut interprétée qu'en 1994 par Sue et les Salamandres, et qui dans la lignée de la "Complainte du progrès" est une acerbe et toujours actuelle critique de la société.

Sur un plateau, l'Etat te donne / Une assiette... C'etait trop beau / Elle est vide. Et toi, tu t'etonnes? / Mais c'est l'assiette de l'impot.


Provenance : Fondation Boris Vian.

Refrain
C'est nous les pauvres gens
Les pauvres contribuables
Obligés de subir jusqu'à la fin des temps
Le sort auquel imper
Auquel imperturbables
Nous condamnent nos gou
Tous nos gouvernements.
 
1
Si tu t'offres cent francs d'essence
Y en a quatre-vingts pour l'Etat (1)
Regarde avec concupiscence
Les Cadillac... C'est pas pour toi
Dans ta deux chevaux ridicule
Sautille le long des chemins
Encore heureux si tu circules
On va t'en empêcher demain
Taxe sur l'alcool et la bière
Sur la gauloise et le pétun
Sur le triste célibataire
Qui est puni de n'être qu'un (2)
On te contrôle, on te surveille
Ah ! Tu t'achètes du gigot !
C'est donc que tout marche à merveille
Paie, goinfre ! paie à gogo.
 
(1) Et l'Etat, c'est pas moi
(2) Qu'un quoi, d'ailleurs ?
 
Au Refrain
 
2
Sur un plateau, l'Etat te donne
Une assiette... C'était trop beau
Elle est vide. Et toi, tu t'étonnes?
Mais c'est l'assiette de l'impôt.
Tu te promènes dans la vie
Le torse bombe, plein d'allant
Gare à l'impôt sur l'énergie
C'est pour hier... ou même avant
Un beau jour, sur ton oxygène
On te branchera ton compteur
Simple tarif, l'air de la Seine
Double tarif, l'air des hauteurs
Voilà pourtant que tu te cabres
Tu préfères mendigoter
Ou te faire avaleur de sabres...
Taxe à l'avaleur ajoutée.
 
Au Refrain
 
3
Un remède, le mariage
Te dis-tu soudain, et tu cours
Te chercher une fille sage
Sachant la cuisine et l'amour
Tu te dépêches, tu calcules
Qu'a douze enfants, l'allocation
De ton revenu ridicule
Palliera la modération
Mais un inspecteur des Finances
Evente le truc avant toi
Et d'un texte plein d'élégance
Accouche... sans douleur, ma foi
Désormais la mairie te classe
Comme étalon reproducteur
On te mesure, et ça dépasse!
On te taxe sur la longueur.
 
Au Refrain
 
4
Si tu payais pour quelque chose
Tu te ferais une raison
Mais malheur à celui qui ose
Demander ou va son pognon
On a des routes dégueulasses
Pas d'écoles, mais des cures
Plus de bon vin, de la vinasse
Mais on nous fournit la purée
Le Gouvernement de la France
Républicain - ou qui le dit -
N'offre qu'un plat en abondance
Le poulet... tintin pour le riz
Et pour éviter la faillite
Aux pauvres marchands de canons
On fait la guerre a la va-vite
La guerre on ne lui dit pas non...
Mais nous les pauvres c***, les pauvres contribuables
Un jour s'en va venir ou, la trique a la main
Nous nous consolerons en nettoyant l'étable
Ou nos six cents cochons sont murs pour le boudin!
 

[English description on demand]

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Réf : 74336

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