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Jean-François MILLET Lettre autographe signée : "Savoir si ça vaut la peine de te déranger à Barbizon"

Jean-François MILLET

Lettre autographe signée : "Savoir si ça vaut la peine de te déranger à Barbizon"

s.d., 13,3x20,5cm, une feuille.


Lettre autographe signée du peintre réaliste Jean-François Millet, 27 lignes sur un feuillet.
Le peintre écrit cette lettre à son ami marchand en 1861, depuis Parize-le-Châtel, situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Nevers. Réputé pour son air sain, le village fut l'un des lieux de villégiature et d'étude favoris de Jongkind.
Jongkind décrit ses séances de pose de Saint-Parize, qui donnèrent lieu à de magnifiques aquarelles et huiles sur toile (La ferme à Saint Parize le Châtel, 1861, coll. part. ; Saint Parize le Châtel, 1869, musée du Petit Palais) : "[...]  je voulais encore vous dire que j'ai voulu dessiné [sic] des beaufs. mais je vous assure ces gaillards ne sont pas commodes pour les faire peindre mes idées sont de les placer dans des paysages que l'ai l'intention de vouloir peindre". Le peintre envisage un séjour dans une ville d'eaux pour calmer ses troubles nerveux chroniques, et évoque sa providentielle protectrice, Madame Joséphine Fresser : "Je prendrai les eaux avec l'espoir qu'ils [sic] me feront du bien, heureusement que je reçois tout plein de bontés de Madame Fresser, ce qui me donne fatalement la faveur de vivre plus économiquement. [...]". 



 

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