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Signed book, First edition

Marcel PROUST Le côte de Guermantes

Marcel PROUST

Le côte de Guermantes

Nrf, Paris 1920, 14x19,5cm, broché sous étui.


First edition on ordinary paper, falsely stated third edition.
Handsome autograph inscription from Marcel Proust to André Salmon.
Two small lacks to the spine, skillfully and discreetly repaired. Retaining the double errata leaf.
This copy is in a full black morocco box, the interior lined with khaki green sheep by Goy & Vilaine.

Dans ses "Souvenirs sans fin", Salmon relate les circonstances de cette "rencontre" improbable entre deux univers littéraires qui se sont peu côtoyés, la bohème des Montparnos et les salons aristocratiques que fréquentait Proust :"Si je n'ai pas connu Proust, nous avons correspondu.C'est lui qui vint à moi, de la façon la plus exquise et aussi la moins attendue.Je venais de donner à la Nouvelle Revue Française (mars 1920) une fable réaliste: "Le Mannequin d'acajou", quelque chose dont je n'aurais jamais soupçonné que cela pût séduire l'observateur, le féroce adorateur, oui subjugué et méprisant, de la duchesse de Guermantes, Oriane, haïssable créature digne de l'exposition publique. (...) Marcel Proust m'écrivit dès aussitôt sa lecture de Mannequin d'acajou. Il m'offrirait aussi de ses livres, avec de précieuses dédicaces. Sans doute ai-je répondu à Marcel Proust. Je ne lui ai pas rendu visite. Correspondre avec lui comptait pour moi. Je n'ai pu me résoudre à me rendre à son chevet (...) et, surtout, à m'asseoir parmi tant d'autres dont les délectations ne furent jamais les miennes. Bien entendu pas question d'aller joindre Marcel Proust à minuit, au Ritz où je suis peu connu du personnel.Ai-je eu tort? en tout cas, Marcel Proust ne m'en garda pas rancune. Il put m'avoir bien compris, deviné. Non seulement il m'écrivit encore, mais il écrivit à d'autres dans l'intention de me servir. "En effet, à la suite de la publication de cette nouvelle Proust proposa le nom de Salmon avec celui de Rivière pour l'obtention des deux bourses Blumenthal, malheureusement Salmon avait déja atteint l'age limite et ce fut André Thérive qui obtint la seconde bourse. André Salmon n'apprendra ce soutien qu'en 1951 en lisant dans la Revue de Paris des lettres inédites de Proust à E. Jaloux: "Je détache celle qu'à mon propos il eut la gentillesse d'écrire, en grelottant de fièvre (...):"Votre conclusion semble donc être Salmon, ce qui est d'ailleurs celle à laquelle je m'étais arrêté avec Gide. Je trouve que la raison qu'on a fait valoir (le prix lui permettra de ne pas faire de journalisme) est très mauvaise. Mais le talent est une raison suffisante. (...) ". (Cf. A. Salmon, Souvenirs sans fin, p. 807-809) 

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Réf : 52845

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