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Complément sur le Chevalier de Sade

Complément sur le Chevalier de SadeComplément sur le Chevalier de Sade
Cliquez ici pour découvrir la notice sur les archives du Chevalier de Sade

BIOGRAPHIE

 
Né le 8 mai 1753 à Antibes et mort à Paris le 26 décembre 1832, membre de l’ordre de Malte, le Chevalier Louis Philippe Henri Élisabeth de Sade fut le cousin du célèbre marquis Donatien Alphonse François de Sade et son cadet d’une dizaine d’années. Tous deux écrivains prolifiques, ils manifestèrent également dans leurs écrits comme dans leurs actes un franc mépris de l’autorité, qui valut au Divin Marquis d’être emprisonné de longues années et au Chevalier d’être mis aux fers d’un vaisseau de la marine royale. Louis de Sade poursuivit une carrière de capitaine de vaisseau jusqu’à la Révolution française puis intégra la réserve de l’artillerie navale anglaise. à travers les troubles politiques qui secouent la France au tournant du XIXe siècle, le chevalier demeura un fidèle royaliste et ardent défenseur de Louis XVI, qui déploya ses talents de polémiste dès les premiers soulèvements révolutionnaires, et déplora même la Restauration de la royauté par Louis XVIII dans des écrits inédits contenus dans le fonds d’archives.
 
Appartenant à l’éminente quoique désargentée branche d’Eyguières de la famille de Sade, le Chevalier Louis de Sade reçoit le titre de chevalier de l’Ordre de Malte dès la naissance. Il porte l’un des plus vieux noms de la noblesse provençale et fut le filleul de l’infant d’Espagne, dom Felip, et de Marie Louise Élisabeth de France, infante d’Espagne et fille aînée du roi de France Louis XV. Malgré sa titulature prestigieuse, le manque de moyens au sein de la branche provençale des Sade l’empêcha, au contraire de son illustre cousin, de suivre une éducation de gentilhomme ; il reçoit donc une formation sommaire à Aix en Provence puis dans une pension parisienne où il fut le camarade de Mirabeau et du futur vice-roi de Corse, le Lord Minto, avant d’intégrer la marine royale à l’âge de 15 ans. Sa vie durant, il compensera son manque de culture classique par une soif de connaissance débordante, qui se reflète notamment dans les milliers de feuillets de ses archives dédiés à l’histoire antique.
 
Après quatre ans d’escadres à Toulon, la charge de lieutenant de vaisseau échut au Chevalier de Sade le 4 mars 1780 de la main du roi Louis XVI, qui lui confia le commandement de la barque L’Éclair, un deux-mâts armé de 22 canons avec lequel il fait campagne sur les côtes d’Italie et de Provence. à la veille de la Révolution, ses différends avec la hiérarchie de la marine s’aggravent fortement. Afin de l’éloigner de France, il fut nommé sur la frégate du Tiercelet dont il abandonna le commandement. Sa carrière d’écrivain politique débute durant son emprisonnement sur le vaisseau amiral de Toulon à la suite de son insubordination, où il publie Mes loisirs sur le vaisseau amiral ou Lettres aux Etats Généraux sur une nouvelle constitution du gouvernement de la France. Intransigeant vis-à-vis de la monarchie constitutionnelle qu’il considère comme une destitution de la royauté, il est rayé des listes de la marine après avoir refusé d’adhérer au serment civique imposé par l’assemblée Constituante. Cosignataire d’un serment à la royauté et à l’Église catholique avec d’autres officiers de la marine en septembre 1791 à Nice, il quitte la France l’année suivante et rejoint les rangs des émigrés en Angleterre où il reprend du service au sein de la marine du roi George III. Avant son départ pour la Grande-Bretagne, le Chevalier signe un pamphlet « à mes compatriotes » dans la Gazette de Paris, exhortant les membres de la noblesse de Provence à rallier l’armée du comte d’Artois afin de renverser les forces révolutionnaires. En tant que capitaine d’artillerie de la marine britannique, il participe en 1794 aux négociations de l’éphémère royaume anglo-corse. Son ami le vice-roi Sir Gilbert Elliot, Lord Minto, à qui il dédia sa Tydologie ou science des marées, l’envoya à Malte afin d’obtenir des troupes supplémentaires du Grand Maître de l’Ordre, le chevalier de Rohan.
 
C’est au tournant du XIXe siècle, réfugié à Lisbonne puis à Londres pendant une dizaine d’années, que le Chevalier embrasse sa vocation d’écrivain et publie ses premiers ouvrages d’importance. Son émigration en Angleterre et ses nombreux séjours en mer lui donnèrent l’occasion de méditer sur la politique française et perfectionner ses connaissances scientifiques. Il réintégra la marine française en 1815 avant de démissionner un an plus tard, déçu par la monarchie de Louis XVIII. Entièrement dévoué à ses activités d’écriture, il passa les quinze dernières années de sa vie entre sa résidence à Château-Thierry et l’Hôtel d’Espagne rue du Colombier à Paris. Il multiplia sans succès les tentatives de publier son Lexicon, mais réussit néanmoins à faire éditer quelques ouvrages malgré sa faible pension d’officier de marine : il publie en 1820 L’art de faire les lois, et en 1822, Préceptes politiques à l’usage de la monarchie, et enfin en 1831 De la démocratie à l’occasion des élections populaires, son dernier ouvrage publié. Les éléments autobiographiques disséminés dans ses archives personnelles dévoilent le portrait d’un homme solitaire, qui voua son existence à faire entendre ses convictions politiques. Il s’éteint à Paris le 26 décembre 1832 à l’âge de 79 ans, laissant derrière lui une œuvre inédite de plusieurs milliers de pages.
 
Héritier des Lumières, capitaine de vaisseau et fervent royaliste, Louis de Sade fut un écrivain et scientifique autodidacte issu d’une des plus vieilles familles de la noblesse provençale. Digne successeur de Pierre-Simon La Place dont il poursuit les travaux sur l’influence des astres sur les marées, le Chevalier nourrit également une ambition à la mesure de d’Alembert avec son Lexicon, un grand projet d’Encyclopédie des « mots techniques de la science politique », qui est surtout prétexte à des réflexions sociologiques, philosophiques et politiquement engagées sur toutes les notions et valeurs de son temps. Il en est ainsi, par exemple, de sa longue définition du « mot et de la chose », à la fois analyse linguistique de la dichotomie entre le langage et sa désignation et violent pamphlet contre les conséquences d’un mauvais usage de la langue. Ce travail titanesque est resté inachevé et fut partiellement publié de manière posthume. Une grande majorité de ses écrits ne fut pas publiée, laissant à l’étude les milliers de pages de ses archives personnelles.
 
Le Chevalier laissa à la postérité un fonds d’un étonnant éclectisme, dont l’inventaire soigneux a permis de découvrir des dizaines de manuscrits d’ouvrages inédits et prêts à être publiés. Depuis l’Angleterre où il s’était réfugié de 1792 à 1815 puis à Paris, le Chevalier s’employa à identifier les causes de la rupture politique révolutionnaire ainsi qu’à désigner les coupables d’une telle ignominie.
Parmi les milliers de feuillets inédits, se distinguent quelques manuscrits de premier ordre illustrant son travail de théoricien de la Révolution française, notamment une histoire de 240 pages sur la révolte royaliste de Vendée offrent une passionnante et authentique analyse du point de vue d’un aristocrate émigré. Il signe également une diatribe sur le ministre de Louis XVI intitulée Histoire du mois de juillet 1789 ou L’Hégire de M. Necker, relatant les méfaits du ministre de Louis XVI, responsable selon lui de la prise de la Bastille. Son fonds d’archives contient également le manuscrit inédit, Parallèle entre les révolutions anglaise de 1688 et française de 1788, qui constitue un audacieux exercice de comparaison historique, fruit de son admiration pour la Grande-Bretagne. Le Chevalier y juge sans vergogne les erreurs historiques du roi Jacques II en les rapportant à celles de Louis XVI :
« Jacques II abusant de son pouvoir pour acquérir la puissance d’un roi de France et Louis XVI violant les lois fondamentales de son royaume pour rabaisser son pouvoir au niveau de ceux d’un roi d’Angleterre, ce fut une grande faute de part et d’autre. »
Il en tire cependant cette surprenante conclusion : « Louis XVI aurait fait un excellent roi d’Angleterre ».
La majorité de ses écrits portent sur Révolution française, qui précipita son devenir d’écrivain et de penseur politique. Les archives du Chevalier de Sade se composent d’écrits scientifiques, politiques et historiques ainsi qu’une part de correspondance familiale et d’écrits autobiographiques, constituant une unique et très précieuse source d’information éclairant les autres écrits. Le Chevalier employa les services d’un copiste, dont la main se retrouve distinctement dans certains feuillets.
Écrits politiques
Le fonds d’archives contient 2500 feuillets d’écrits politiques, dont 11 manuscrits inédits destinés à être inclus au Lexicon, offrant un regard critique sur la société française à l’âge de la Révolution (4 âges de l’ordre social, L’Hégire de M. Necker, L’Art de faire exécuter les lois, l’Innovatiomanie, La Guerre de Vendée, Le Mot & la chose, Les 3 âges des colonies, Les Bonnes Gens, Mon rêve, Le Paraguay). Louis de Sade demeura profondément affecté par l’effondrement de la royauté française, se tenant même à l’écart de la Restauration de la monarchie sous Louis XVIII. Il instille ces opinions dans le Lexicon, un dictionnaire sur le modèle de l’Encyclopédie, qu’il alimenta tout au long de sa vie :
« On ne cesse de me demander si cet ouvrage est fini. Ma réponse est toujours la même : Non, il ne l’est pas, il ne pourra jamais l’être. La POLITIQUE est une science comme l’astronomie, la chimie, la botanique, enfin comme chacune des branches des connaissances humaines, destinées et s’étendre et à se perfectionner ».
Outre plus de 90 définitions inédites du Lexicon, le fonds d’archives conserve en effet 1511 pages de manuscrits probablement écartés de la version publiée posthume du fait de leur volume trop conséquent.
La Vendée constitue le manuscrit inédit le plus important, offrant un récit détaillé et une analyse personnelle de la révolte sanglante des Chouans, « la résistance la plus juste et la plus légale qu’il y ait eu parmi les hommes », qu’il a suivie avec espoir depuis l’Angleterre. Le Chevalier brosse un tableau de la grandeur et la décadence de la Vendée, rempli de références antiques et historiques, faisant de cet ultime sursaut royaliste une véritable épopée homérique, où « on vit de nouvelles Camille, des Penthésilée affronter tous les dangers, porter l’effroi et la mort dans les rangs de l’armée républicaine ». Les plus beaux passages sont consacrés au chevalier de la Charrette, martyr des Vendéens, un « Céladon poitevin » qui fut « un homme d’État, semblable à Auguste, lorsqu’il devint possesseur de l’empire romain. ».
 
Retraçant les faits d’armes de l’armée catholique et royale, il déplore les tumultes de son organisation politique et militaire tout en exaltant le rôle primordial qu’elle a tenu contre les révolutionnaires. Malgré son désir d’objectivité, il faut lire cet admirable récit à la lumière des convictions intimes du Chevalier, qui demeura un homme de l’Ancien Régime jusqu’à sa mort ? :
« Je devrais, en historien impartial, mettre en regard [les cruautés commises par les Vendéens] avec celles que, dans cette occasion, les révolutionnaires ont exercées de leur côté... Les royalistes vendéens ont beaucoup perdu dans ces débats et pas un ne s’en est enrichi ; les patriotes y ont beaucoup gagné et beaucoup s’y sont enrichis... ».
Il tire les conclusions des dissidences que connurent les soulèvements vendéens en jetant le blâme sur le commandement de la révolte ? :
« Le malheur de la Vendée et de la France par contre coup, a voulu que malgré leur bonne volonté et leurs qualités brillantes aucun des chefs de cette sainte insurrection n’a su montrer son esprit à la hauteur de la situation politique où les circonstances l’avaient porté ».
 
On trouve également parmi les manuscrits inédits du Lexicon une intéressante diatribe de 208 pages contre Necker, ministre soutenu par les révolutionnaires et considéré par le Chevalier comme seul responsable de la Révolution par le bouleversement des institutions gouvernementales qu’il entreprit dès 1788. L’Hégire de M. Necker relate l’histoire du fatidique mois de juillet 1789, marqué la disgrâce puis le retour de Necker comme premier ministre des finances le 16 juillet, rappelé par le roi afin d’apaiser les révolutionnaires qui avaient pris la Bastille deux jours plus tôt. Le Chevalier le décrit comme un faux prophète qui abusa de la confiance de Louis XVI et ose une audacieuse comparaison avec Mahomet ? :
« Tous deux se mirent à la tête d’une secte de nombreux zélés partisans... tous deux les employèrent à régénérer le gouvernement respectif qui les protégeait et travaillèrent à détruire les doctrines, les institutions existantes et se déclarer chef suprême... tous deux furent chassés par la police des états où ils mettaient le trouble... Leur hégire, leur fuite du principal théâtre de leurs exploits donna le signal de commencer soulèvements, querelles, massacres... en un mot tous deux furent des révolutionnaires ».
Cependant, on note un véritable respect pour le prophète de l’Islam qui s’oppose à l’opprobre jetée sur le ministre : « Le premier créa un grand empire et légitima la juste admiration que la postérité lui a vouée tandis que le second renversa un grand empire et légitima la juste indignation que l’histoire ne justifia que trop. »
Jour après jour, L’Hégire détaille les événements, qui, depuis le départ de Necker le 12 juillet ont scellé l’histoire de France et signé la mort de la monarchie :
« La France, indécise à quel principe se vouer, ni à quelle espèce de gouvernement il fallait dorénavant se soumettre, attendait dans la perplexité de son cœur et les angoisses de l’incertitude, celle qui l’emporterait des trois puissances suivantes : le roi, l’assemblée nationale ou la commune de Paris ? C’était à qui des trois aurait le trône de St Louis ».
Il passe en revue les insurrections parisiennes et le rôle néfaste de Necker qui rassembla dans son giron tous les partisans de la révolution :
« L’assemblée nationale, la Commune de Paris, les niais, les peureux et tous les mauvais sujets de France n’eurent qu’une voix et qu’une action pour hâter le retour de Necker ».
Le Chevalier déconstruit au passage le mythe de la prise de la Bastille : « On s’attendait à voir sortir des centaines de prisonniers. Il ne s’en trouva que 7 et pas un d’eux n’avait été enfermé pour crime d’état : 4 pour fausses lettres de change et les 3 autres à cause de désordre qui les auraient condamnés à des peines infamantes, si bonne justice leur avait été rendue… ». Cette longue diatribe est également émaillée de piques et de bons mots ; le Chevalier s’attaque joyeusement à « cette loterie qu’on appelle révolution, la pire de toutes celles inventées à ce jour » et à un des symboles les plus célèbres, la guillotine « cette panacée universelle, qui, dans un instant, tranche tous les maux d’un seul coup et sans crainte de rechute  ».
Écrits scientifiques
La seconde partie des archives du Chevalier est constituée d’un ensemble de 2000 feuillets de notes et d’ébauches d’ouvrages scientifiques portant sur une variété incroyable de sujets, tels l’algèbre, la géologie, l’électricité, l’architecture, l’acoustique, l’anatomie, la science des jeux et la finance. Ces sciences sont notamment mises à l’usage de la navigation ou de la science historique. Le fonds d’archives conserve en effet les éléments d’un futur ouvrage réunis en 270 feuillets, resté inédit, intitulé Notes et extraits sur la chronologie ancienne, comparant les différents modes de calcul et de sériation temporelle. Le Chevalier y fait notamment référence aux calendriers mexicains, égyptiens, chinois, bibliques, faisant appel tour à tour à la chronographie, l’astronomie et la cosmogonie.
Notre méconnaissance de ces sujets scientifiques nous a empêché d’étudier plus précisément ce fonds passionnant.
Écrits historiques
La part la plus importante des papiers du Chevalier est dévolue à l’histoire, représentant 7500 feuillets, partagés entre des réflexions originales et des sources qui alimentent ses recherches de science politique. Le fonds contient notamment un imposant manuscrit inédit, Le Parallèle entre les révolutions anglaise de 1688 et française de 1788. Ce manuscrit s’appuie sur une impressionnante somme de connaissance et de réflexions de centaines de feuillets sur l’Histoire d’Angleterre, allant de la conquête par l’empereur Claude de la Bretagne en l’an 43 après J.-C. jusqu’à 1701.
Parmi les civilisations les plus étudiées par le Chevalier figurent la Grèce et de la Rome antique, occupant plusieurs milliers de feuillets et auxquelles il fait régulièrement allusion dans ses écrits politiques. Durant ses nombreux voyages à travers la Méditerranée entre 1791 et 1794, il décide de livrer ses réflexions sur l’histoire politique antique sous la forme de lettres restées inédites, s’appuyant sur les écrits de nombreux historiens romains. Il complète sa culture classique par la lecture des poètes antiques, dont il possède des centaines de feuillets copiés de l’Iliade et l’Odyssée, des Odes de Pindare ainsi que de l’énéide de Virgile.
 
BIBLIOGRAPHIE PUBLIÉE
 
Mémoires sur l’administration des Fonderies, à Paris chez Gattey Libraire, sous les Arcades du Palais Royal, 1er juin 1787
Mes loisirs sur le vaisseau amiral ou Lettres aux Etats Généraux sur une nouvelle constitution du gouvernement de la France, à Toulon de l’Imprimerie du Vaisseau amiral, Paris, T. Barrois, 1789
Lettre à Mr. de Fleurieu ministre et secrétaire d’Etat ayant le Département de la Marine sur le serment civique exigé par tous les fonctionaires publics de l’État Par Mr. le Chevalier de Sade, [1791]
Détails historiques sur l’arrestation d’Albert de Rioms, commandant d’artillerie à Toulon, 1791
« à mes compatriotes », Gazette de Paris, 9 décembre 1791
De la Tydologie, ou de la Science des marées... par le Chevalier de Sade, Londres, B. Dulau, 1810-1813
Dialogues politiques sur les principales observations du gouvernement français depuis la restauration et sur leurs conséquences nécessaires par l’auteur de la Tydologie, Londres, Deboffe, 1815
L’Art de faire des lois, Paris, Chez Pinard, 1820
Les Préceptes politiques ou les moyens de s’avancer dans une monarchie, Paris, Treuttel & Wurtz, 1822
Des orateurs et des écrivains politiques dans un gouvernement représentatif, Paris, Lamy, Opigez & Mongie, 1823
Causes de la grandeur et de la décadence de l’autorité des Européens en Amérique par M. le chevalier de Sade [prospectus], Paris, Imp. De Tastu, [1827 ?]
De la démocratie à l’occasion des élections populaires, Paris, G-A Dentu, 1831
 
Extraits du Lexicon politique publiés du vivant du chevalier de Sade
[1] Corps représentatifs à Bourges. Mauvais ministres. - « Impr. de Everat »
[2] Présages. Centuries de Nostradamus. Fables de La Fontaine. Des 88. - « Impr. de A. Barbier »
[3] Attroupemens. Réveillon. - « Impr. de A. Barbier »
[4] Corps politiques. Monumens. - « Impr. de A. Barbier »
[5] Royalistes. Ultras. Parti des ultras. Apathie des royalistes. Des ventrus, ou des royalistes à la mode en 1824. - « Impr. de A. Barbier »
[6] Origine des constitutions politiques. - « Impr. de A. Barbier »
 
Ouvrage posthume
Lexicon politique ou Définition des mots techniques de la science de la politique, Paris, A. Pougin, 1837-1838
 
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