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Joris-Karl HUYSMANS Carte autographe signée « Ce que je suis rasé par les reporters à propos du centenaire d'Hugo ! »

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Joris-Karl HUYSMANS

Carte autographe signée « Ce que je suis rasé par les reporters à propos du centenaire d'Hugo ! »

4 février 1902, 11,5x9cm, Une carte recto-verso.


Belle carte autographe de Joris-Karl Huysmans si­gnée à un ami. 17 lignes à l'encre noire, avec des indica­tions au crayon d'un précédent bibliographe.
La missive porte sur le centenaire de la nais­sance de Victor Hugo. Grand admirateur de l'écrivain, Huysmans est horrifié par l'escalade médiatique qui entoure l'événement et déplore avec véhémence la compétition des journaux qui multiplient leurs panégyriques jusqu'à l'excès.
« Le poêle ne marchant guère » La lettre débute sur l'évocation du froid glacial qui règne dans l'apparte­ment de Huysmans, au 20 de la rue Monsieur. Suivent des arrangements en prévision d'un déjeuner chez le docteur Victor Crespel, son médecin et proche ami. Le ton de la lettre se durcit alors brutalement dans les lignes suivantes, et révèle un Huysmans exaspéré par l'affaire Hugo : « Ce qu'on va déféquer d'imbécillités sur ses restes ! », s'exclame -t-il dans la lettre. Il est vrai qu'à elle seule, La Presse propose trente-neuf articles sur Hugo répartis sur 5 jours de publication ( !). De nombreux journalistes le démarchent ; il répondra avec réticence au Figaro et à La Revue hebdomadaire. Par décret ministériel, des fêtes officielles et une céré­monie au Panthéon le 26 février en commémoration du centenaire avaient été programmées. Huysmans refusa de prendre part au comité d'organisation, et se lamente : « Un reporter m'a avoué qu'il avait été visiter à propos d'Hugo, les membres de l'acadé­mie de médecine ( ? ? ? ! !) et aussi les peintres ». Les hommages populaires excessifs et les « enquêtes commémoratives » des journalistes le scandalisent, et donnent matière à sa virulente diatribe.
La lettre se termine sur un post-scriptum concer­nant Mme Leclaire, « de plus en plus exaspérée par l'idée de rester à Ligugé ». Le ménage Leclaire s'était installé avec Huysmans dans la commune de Li­gugé, près de Poitiers. Fervent converti, Huysmans a fait construire une demeure non loin de l'abbaye bé­nédictine de Saint-Martin, où il se destinait à devenir oblat. Huysmans fut forcé de revenir à Paris l'année précédant la rédaction de cette lettre ; les Leclaire sont quant à eux restés à Ligugé, au plus grand mécontente­ment de Mme Leclaire.
Précieux témoignage de la verve féroce de Huys­mans et de son grand respect pour Victor Hugo et sa mémoire.

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