Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne






   Edition originale
   Autographe
   Idée cadeaux
+ de critères

Rechercher parmi 31412 livres rares :
éditions originales, livres anciens de l'incunable au XVIIIè, livres modernes

Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Autographe, Edition Originale

Victor HUGO Les chants du crépuscule

10 000 €

Réf : 56714

Commander

Réserver

Poser une question

Victor HUGO

Les chants du crépuscule

Eugène Renduel, Paris 1835, 14x21,5cm, relié.


Édition originale.
Reliure en demi cuir rouge de Russie à coins, dos à quatre nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés, date en queue dans un cartouche, contreplats et gardes de papier à la cuve, rares couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée de Bernasconi.
Le feuillet de nomenclature des œuvres de Victor Hugo est bien présent. Quelques traces de pliure sur certains feuillets.
Un précieux poème autographe de Victor Hugo intitulé « La pauvre fleur disait au papillon céleste », sur deux feuillets repliés, a été monté sur onglet en regard de la version définitive adoptée par l'auteur et imprimée page 223 du recueil. Il s'agit d'une première version, composée de quatre quatrains. Ces vers seront repris avec quelques variantes par Hugo dans la version définitive, augmentée toutefois de quatre nouveaux quatrains.
Ce poème a été composé par Hugo pour sa maîtresse Juliette Drouet, rencontrée deux ans auparavant. Il symbolise la nature de leur relation – le poète pris dans sa vie conjugale et littéraire, la jeune femme condamnée à l'attendre –, et aura une grande importance dans leur imaginaire commun : Juliette Drouet citera fréquemment le vers « Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre / À mes pieds ! » dans ses lettres d'amour à Victor Hugo. On retrouve également le double motif de la fleur et du papillon aux côtés de leurs initiales entrelacées, dans le décor peint du salon chinois provenant de Hauteville Fairy, résidence de Juliette Drouet à Guernesey, décor conçu par l'écrivain lui-même et aujourd'hui conservé à la Maison Victor Hugo à Paris.
Bel exemplaire non rogné, établi dans une charmante reliure signée, enrichi d'un très rare poème autographe de Victor Hugo écrit pour Juliette Drouet.
 

10 000 €

Réf : 56714

Commander

Réserver


  Assistance en ligne