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Charles EISEN Contes et nouvelles en vers

Charles EISEN

Jean de LA FONTAINE

Contes et nouvelles en vers

S.n., à Amsterdam 1764, in-8 (12,5x20,5cm), 2 volumes reliés.


La première et la plus belle de toutes les contrefaçons réalisées de la très célèbre édition des Fermiers Généraux, et le chef-d'oeuvre de Eisen. Elle est superbement illustrée de 80 figures par Eisen (40 par tome sur papier fort), regravées pour la circonstance par Boilly (certaines ne sont pas signées). Cohen note que les figures sont inversées par rapport à l'édition des Fermiers Généraux. 60 culs-de-lampe, certains copiés sur ceux de Choffard. L'édition est également orné d'un portrait de La Fontaine par Rigaud gravé par Savart, 2 fleurons de titre, l'un signé par C. Boily, 2 vignettes tirées à part, 1 vignette en tête de chaque volume.
Reliure en plein cartonnage de papier vert bouteille moderne. Pièce de titre et de tomaison de chagrin brun du XIXe. Tranches marbrées, papier marbré similaire sur les gardes. Etui du même papier marbré bordé de papier vert bouteille. Quelques piqûres éparses (faux-titres avec rousseurs). certaines gravures possèdent une ombre brune en marge, en raison des serpentes, qui ont été ôtées. Bel exemplaire, au tirage bien ancré.
Alors qu'au XVIIe, on goûta plutôt les Fables de La Fontaine, et que c'est par elles également que l'auteur a intégré notre panthéon littéraire, il n'en fut pas de même au XVIIIe, si ce n'est l'inverse ; c'est à dire qu'on plaçait au-dessus des Fables, les Contes et Nouvelles en vers, l'édition des Fermiers Généraux en porte un témoignage éloquent. Le XIXe remisa à son tour les Contes dans l'ombre par pudibonderie. En effet, la légèreté, le libertinage,la grivoiserie, parfois l'indécence trouvèrent au XVIIIe un accueil fertile. On se demande aujourd'hui par quelle bizarrerie Les contes ne sont pas aussi lus que les fables.

VENDU

Réf : 75640

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