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Edition Originale

Maurice BLANCHOT L'Honneur des poètes. Manuscrit autographe.

Maurice BLANCHOT

L'Honneur des poètes. Manuscrit autographe.

1946, 9 feuillets in-8 (20,7 x 13,3 cm) foliotés , en feuilles.


Manuscrit autographe de l’auteur de 16 pages et demie in-8 publié dans le numéro 18-19 (août-Septembre 1946) de L’Arche.
Manuscrit recto-verso complet, à l’écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts.
Texte en réponse au pamphlet de Benjamin Péret, Le Déshonneur des Poètes ([Paris, K Editeur], 1945).
 
En 1945 dans Le Déshonneur des Poètes, Benjamin Péret dénonçait la soumission de la poésie au thème de la guerre et surtout de la défense de la patrie outragée, telle qu’elle avait été instrumentalisée à ses yeux par Paul Eluard et quelques surréalistes dans l’ouvrage collectif paru clandestinement en 1943 à Paris et précisément intitulé L’Honneur des poètes. En creux, sans jamais nommer Benjamin Péret, Maurice Blanchot lui répond en prenant la défense de la poésie « moderne », et de la poésie surréaliste en particulier, à la faveur de la publication ou de la réédition concomitante de plusieurs recueils signés Pierre Reverdy, Robert Desnos, Tristan Tzara, René Char ou Aimé Césaire. Il y soutient la conception d’une « vérité poétique » supérieure à la « vérité historique » et accorde à la poésie une part critique : « Il y a donc un malentendu très injuste à reprocher à certains poètes surréalistes leur retour au monde, comme si ce retour signifiait le reniement de leurs premiers rêves. Ils y reviennent, mais leur langage, à travers les choses et les événements, renvoie toujours à ce qui manque parce que cela est présent. […] s’il faut parfois se rendre muet pour être capable de parler, s’il faut même, quand on parle, faire du langage la voie de l’absence que la poésie nous désigne, il n’y a pas de moyen théoriquement sûr pour approcher ce silence et affronter cette absence et que, pour certains, la rhétorique est le sommeil dont ils disposent souverainement, comme, pour d’autres, le sommeil représente toutes les complaisances, les roueries et le petit bonheur d’une rhétorique depuis trop longtemps en éveil. »
 
Texte d’une grande subtilité rhétorique montrant l’intérêt non démenti de Blanchot au lendemain de la guerre pour le surréalisme.

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Réf : 48353

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