Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne






   Edition originale
   Autographe
   Idée cadeaux
+ de critères

Rechercher parmi 31427 livres rares :
éditions originales, livres anciens de l'incunable au XVIIIè, livres modernes

Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Shunkyuzu (Images du palais du printemps)

ANONYME

Shunkyuzu (Images du palais du printemps)

1880, 12x18cm, autre.


Album de cinq estampes érotiques japonaises, marouflées sur carton, anonyme.
Reliure en acordéon, pouvant se déplier complètement et exposer les cinq estampes. Carton très épais imitant la rigidité du bois, les peintures sur papier ont été contrecollées sur le carton. Revêtu sur le plat supérieur et inférieur d'un cuir chagrin fushia ajouté au XXe en remplacement du tissu d'origine. Etiquette ancienne jaune avec titre manuscrit à l'encre de chine. Petites mouchetures disséminées. 
les cinq peintures mettent scène cinq couples en action dans des plans resserrés, la plupart sans décor de meubles ou autres, à la manière de Koyushi par exemple. La palette use du vert, du jaune, du rouge et du bleu, dans des tons pastels. L'ensemble est peint au trait, d'une manière assez maniériste et naïve, les membres alanguis dans des expressions délicates. L'ensemble obéit aux canons de la représentation des shunga (estampes japonaises érotiques) avec des personnages heureux et épanouis, avec des sexes particulièrement exposés, le membre mâle toujours turgescent et gros. Les kimonos offrent des contrastes de couleurs et de motifs (géométriques, fleurs ou feuilles). La date de 1880 n'est qu'une proposition, le recueil pouvant être plus tardif, vers 1900 et plus tard.  Ce type de recueil demeurait anonyme la plupart du temps en raison de la censure. Au début de l'ère Meiji, l'attrait pour la photographie érotique supplanta les shunga. Certains peintres se spécialisèrent dans la production de shunga, et il n'est pas rare de rencontrer les mêmes scènes dans divers recueils.


 

VENDU

Réf : 65558

Enregistrer une alerte


  Assistance en ligne