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Lettre autographe datée et signée d'une page à Vivette Perret
S. n.|Paris 31 mars 1956|13.50 x 21 cm|une feuille
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⬨ 72720
Lettre autographe datée du 31 Mars 1956 et signée d'Albert Camus, écrite sur 26 lignes à l'encre noire, adressée à Vivette Perret alors souffrante et dans laquelle il évoque l'achèvement de son adaptation de Requiem pour une nonne de Faulkner qu'il prévoit de rebaptiser "Le cri". Très bel état en dépit d'une trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Chère Vivette, je suis bien ennuyé de vous savoir aux prises avec les microbes et le thermomètre, au lieu de prendre des vacances. Je vous ai trouvée fatiguée à Paris et vous avez besoin de repos. Il faut en prendre, de toute manière, dès que les petits 40 aurait fait leur numéro. L'inconvénient du midi, en ce moment, c'est qu'il pleut ou qu'il fait gris. Un peu plus tard dans la saison, il fera beau, ce qui est une petite consolation. Je profite du ciel gris pour achever mon adaptation de Faulkner que je terminerai sans doute avant mon retour. Je ne crois pas que j'irai à Cannes, sauf si nous pouvons y manger le pistou. Le livre va paraître sous le titre Le cri, récit. Mais maintenant, j'en suis complètement séparé. J'ai toujours la même envie, fièvre serait plus juste, de travail. Comme les prisonniers qui veulent rattraper les années perdues. Horrible comparaison. Courage, chère Vivette. J'espère que Jean a des espérances, au moins. A mon retour, je reparlerai à Gaston Gallimard. Je pense à vous très affectueusement, et vous embrasse. A. Camus."