• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 

VENDU

Réf : 51182

Enregistrer une alerte

Poser une question

Ajouter à ma collection virtuelle

François de Salignac de La Mothe FENELON

Les aventures de Télémaque

De l'imprimerie de Didot jeune, à Paris 1790, Grd. in 8 (15,5x24,5cm), 2 tomes en 2 vollumes reliés.

Edition illustrée en premier tirage de 24 figures de Marillier et gravées par de Guendt, Duprée, imprimé sur velin superfin de Hollande, en Saint-Augustin rond et gras.

Reliures en plein veau glacé havane ca 1830 signées Bottier fils. Dos à nerfs orné de 4 grands fers à froid , de roulettes en tête et queue et de filets noirs et dorés. Pièces de titre et de tomaison en maroquin beige. Plats très décoré d'un médaillon central à froid, de grands fers à entrelacs dans les écoinçons et de larges roulettes d'encadrement. Tranches cailloutées. Frottements en coiffes, bordures et coins. 2 trous de vers au mors supérieur en queue du tome 1. Les figures se trouvent sous serpentes. Mouchetures brunes sur le plat supérieur du tome 2. Malgré de minimes défauts, très bel exemplaire dans une reliure Restauration à la Thouvenin, grand de marges et parfaitement frais.

Intéressante préface de Didot qui précise son entreprise et qui distingue bien le projet de cette édition de celle qu'il réalisa 5 ans plus tôt au format in-folio, sur l'imprimerie de Monsieur. Les figures sont annoncées dans la préface de Cochin et de Moreau Le jeune, Didot précisant que celles de Cochin avaient été faites pour une autre édition. On trouve habituellement seule la première livraison de ces gravures, soit un frontispice et 6 figures, mais elles ne se trouvent pas dans cet exemplaire qui a été truffé d'une suite de Marillier légèrement plus tardive, mais en premier tirage. Cohen ajoute par ailleurs qu'on joint souvent à cette édition la suite de Marillier ou celle de Moreau.

Très belle publication des presses de Didot, du plus immortel livre pédagogique qui fut écrit, dans lequel l'on suit les pérégrinations de Télémaque et de Mentor ; les aventures étant prétexte à un traité moral et politique ; celui-ci fut perçu à l'époque comme une critique du règne de Louis XIV, et Fénelon tomba en disgrâce, tout en gagnant la gloire avec cette oeuvre.



 

• 
• 
• 
• 
•