• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 

Indisponible à la vente

Réf : 82832

Enregistrer une alerte

Poser une question

Ajouter à ma collection virtuelle

Gérard Jean-Baptiste II SCOTIN

Office de la semaine sainte

Chez La veuve Mazières & Garnier, Paris 1746, in-8 (13x20cm), xxxvi ; 727 pp. (3 p.), relié.

Edition en latin et en français illustrée de trois planches de Scotin ainsi que d'un très beau titre frontispice. Bien complet de l'avertissement annonçant l'Office des Ténèbres.
Riche reliure de l'époque à la fanfare aux armes de Marie-Josèphe de Saxe, mère des trois derniers rois de France, dos à cinq nerfs orné de caissons fleurdelisés, plats ornés de grandes plaques à la fanfare dans le style de Florimond Badier (identique à celle figurant dans Les Reliures d'art à la Bibliothèque Nationale, planche 74) frappés en leurs centres des armes de Marie-Josèphe de Saxe (O.H.R. pl. 2526, n°2), contreplats et gardes de papier tabis vert et doré, toutes tranches dorées.
Coins, mors et coiffes très habilement restaurés. Quelques pages un peu roussies, sans gravité. 
Fille du roi de Pologne Auguste III et de l'archiduchesse Marie-Josèphe d'Autriche, la princesse de Pologne Marie Josèphe de Saxe (1731 – 1767) devint Dauphine de France en épousant Louis de France, fils ainé de Louis XV. Elle donna naissance aux trois derniers rois de la branche aînée des Bourbons, le duc de Berry (futur Louis XVI), le comte de Provence (futur Louis XVIII) et le comte d'Artois (futur Charles X).  Elle est également la petite fille de l'Empereur Joseph Ier du Saint-Empire.
Femme pieuse, élevée dans la religion catholique, elle éduqua ses enfants en accord avec sa foi ; parmi ses enfants, Élisabeth mourut en odeur de sainteté, et Clothilde fut déclarée vénérable par l'Église catholique.
Elle ne devint jamais reine, le dauphin étant mort prématurément de la tuberculose ; elle contracta son mal et le suivit quinze mois plus tard, rendant son dernier souffle à Versailles, où elle passa la plus grande partie de sa vie.
Ce livre provient de sa bibliothèque personnelle versaillaise, qui contenait majoritairement des ouvrages pieux richement reliés à ses armes.
Exemplaire d'exception.
 
 

• 
• 
• 
• 
•