Edition originale de la traduction française, un des 26 exemplaires lettrés sur vélin chiffon lana, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Edition originale de la traduction française, un des 26 exemplaires lettrés sur vélin chiffon lana, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Carte postale autographe inédite d'André Breton, signée par lui-même, sa femme Elisa, Benjamin Péret, Toyen et Jindrich Heisler, adressée à Marcel Jean et son épouse et rédigée au dos d'une vue photographique en noir et blanc des rochers de la Chaise-du-Curé de l'Île de Sein (Finistère).
Charmante carte postale poétique, rédigée lors d'un séjour breton : "la corne de brume manque à tous ses devoirs quoique le coupage au couteau soit de règle. Dans la vase à quoi se limite la vue de l'hôtel de l'Océan un bateau penché dit son nom : "Rose effeuillée". Rien de moins. Mais c'est toujours très bien dans l'ensemble." Revenant à des discussions plus "professionnelles", Breton demande des nouvelles du galeriste américain Sidney Janis : "Qu'est-il résulté de la visite Janis ?"
Edition originale de cette revue dirigée par Ivan Goll et réunissant les écrivains et surréalistes français alors en exil aux Etats-Unis et leurs amis américains.
Nombreuses contributions dont celle de Saint-John Perse, Roger Caillois, William Carlos Williams, Alain Bosquet, Ivan Goll, André Breton, Aimé Césaire, André Masson, Henry Miller, Kurt Seligmann, Denis de Rougemont, Julien Gracq, Eugène Guillevic, Robert Lebel...
Illustrations de George Barker, André Masson, Wifredo Lam, Yves Tanguy.
Agréable et rare ensemble malgré un petit manque en pied du dos du double numéro 2 & 3.
Collection complète en 6 numéros et 5 livraisons (le N°2&3 étant double) de cette importante revue qui offre un paranoma du mouvement Surréaliste en exil et qui fournit un aperçu de l'influence des contributeurs sur le développement de la scène artistique new-yorkaise.
Photographie originale, tirage argentique d'époque sur papier crumière, réalisée à l'occasion de l'exposition surréaliste de Paris en 1938. Impression « Wide World Photos – Services photographiques The New York Times » au verso.
Précieux témoin photographique d'un rare « Cadavre exquis » plastique du père du Surréalisme.
Papillon ronéotypé encollé au dos du cliché : « L'exposition internationale du surréalisme 1938 s'est ouverte à la galerie des Beaux-arts. Paris. Que penser de cette curieuse « commode » aux jambes de femme ? Photo NYT Paris Fre. 18.1.38 DB »
Edition originale sur papier courant, après la destruction du tirage de 1923, suite à une querelle entre Tzara et l'éditeur.
Double envoi autographe signé et daté de Tristan Tzara, d'abord à Paul Éluard - « à Paul Éluard. Tristan Tzara. Juillet 1929 » - puis, après avoir biffé cette première dédicace, à René Char en septembre 1934 : « à René Char avec toute l'amitié grande de Tristan Tzara ». Ce second envoi est enrichi d'un petit dessin par Tzara, une main qui désigne de l'index le nom de Char.
Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali.
Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char : « Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard. »
Edition originale, un des 800 exemplaires numérotés sur montgolfier.
Ouvrage illustré de 2 pointes-sèches originales hors-texte et des dessins in texte de Jean Lurçat.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis comme généralement, agréable exemplaire.
Édition originale, un des rares exemplaires sur papier rouge et numérotés sur bouffant, seul tirage avec 5 Hollande.
Plats légèrement et marginalement salis, deux initiales à l’encre rouge en angle supérieur gauche du premier plat.
Ouvrage illustré d’un « portrait de crotte de bique et couillandouille par eux-mêmes ».
Très célèbre œuvre du canon dadaïste écrite par Pansaers un an avant sa mort prématurée – de surcroît l’exemplaire personnel du peintre Theo van Doesburg, portant sa signature manuscrite. Van Doesburg avait fondé le fameux mouvement neoplasticisme De Stijl avec Piet Mondrian en 1917.
Ayant rejoint le mouvement dada en 1921, Van Doesburg en fut également l’un des théoriciens. C’est avec cet exemplaire que le peintre découvre cette œuvre majeure du mouvement, qu’il encense dans son pamphlet Wat is Dada ? (1923) :
« [Pan-Pan au cul du nu nègre] et Bar Nicanor sont des écrits éminemment modernes où avec un surprenant et admirable talent, les nouvelles conceptions sont transposées dans la langue. »
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur japon impérial, tirage de tête.
Reliure à la bradel en dos de box gris, premier plat de plexiglas laissant apparaître la couverture, second plat de box gris, couvertures et dos conservés, étui souple de papier gris, intérieur de feutre gris clair, reliure non signée de Mercher.
Ouvrage illustré de 3 lithographies originales dont celle, en couleurs, de la couverture.
Discrètes restaurations en tête du premier plat de couverture qui est également légèrement insolé en marge gauche.
Très rare et bel exemplaire en tirage de tête de cet important scénario d'un film imaginaire dada écrit par Picabia qui se proclamait pharmacien du hasard : "Je demande à chacun de mes lecteurs de mettre en scène, de tourner pour lui-même sur l'écran de son imagination [...] tournez vous-mêmes en lisant La Loi d'accommodation chez les borgnes, les places sont toutes au même prix, et on peut fumer sans ennuyer les voisins." (Picabia, préface de l'ouvrage). L'oeuvre, dans la lignée de sa célébrissime oeuvre dada l'oeil Cacodylate, fait directement référence au thème du regard perturbé - grande inspiration pour Picabia, qui avait souffert d'un zona ophtalmique : "Le titre du scénario lui-même (La Loi d'accommodation chez le borgnes) peut être compris comme un écho (ironique ou humoristique) des processus visuels mis en œuvre dans ses dernières œuvres. Pour percevoir la profondeur, il est nécessaire d'avoir deux yeux. L'absence de vision stéréoscopique dans la monophtalmie entraîne une image plate et le cerveau doit faire des efforts pour imaginer le relief qui manque". (Bernard Marcadé, Francis Picabia Rastaquouère, p. 390)
Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe de l'éditeur précisant à son destinataire que l'ouvrage est complet et comporte bien deux illustrations de Francis Picabia (en plus de la couverture), contrairement à ce qu'indiquait Skira dans sa bibliographie.
Edition originale illustrée du célèbre pochoir original en couleurs "Aidez l'Espagne!", imprimé sur Arches, par Joan Miro.
Contributions littéraires de Christian Zervos à propos du "Guernica" de Pablo Picasso, Jean Cassou, Georges Duthuit, Pierre Mabille, Michel Leiris, Paul Eluard, René Char...
Numéro illustré de nombreuses reproductions d'oeuvres de Pablo Picasso, de l'oeuvre de Joan Miro "Le faucheur".
Quelques traces de frottements et déchirures sur le dos comme souvent, une pliure verticale sur le second plat, bel état intérieur.
Note manuscrite de Philippe Soupault, 22 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "Les séances", consacré aux célèbres séances de "sommeil" réalisées dans l'atelier d'André Breton consistant en des écrits oniriques ou faits sous la dictée d'un rêveur.
Les notes manuscrites comportent trois ratures et corrections.
Philippe Soupault considère ses tentetives comme sujettes à caution et les taxe même d'imposture, se dégageant de toute appartenance active à ces pratiques : "Ni Aragon, ni moi-même ne participèrent activement aux expériences dites des sommeils alors que Breton accepta avec grand intérêt la suggestion de Crevel de se livrer à des expériences qu'il avait découvertes chez des amis. Il fallait s'endormir et de raconter ce "qu'on voyait"..."
Il se remémore les résultats pas toujours probants : "Crevel, Desnos et Péret "s'endormurent" et, malgré ses efforts Breton ne réussissait pas à s'endormir. En écoutant les récits de ces séances je ne pouvais m'empêcher de penser que les "dormeurs" ne craignaient pas de simuler pour se rendre intéressant." à tel point que l'intransigeant chef de file du surréalisme les interrompit : "Breton se rendit compte du danger des surenchères et surtout de l'exaltation de Desnos. Il cessa de tenter de nouvelles expériences de sommeil."
Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant souvent peu tendre avec ses anciens ou nouveaux compagnons de route.
Édition originale de cette importante et très rare collection complète en 4 numéros en 3 livraisons.
Collection complète de cette revue surréaliste luxueuse, dirigée et financée par Lise Deharme, qui se singularise par la place éminente qu’elle accorde à la photographie. Couvertures illustrées par Man Ray, illustrations en noir. Complet de son feuillet de souscription.
Contributions de Salvador Dali, Hans Arp, Dora Maar, Oscar Dominguez, Brassaï, Lee Miller, Jacques Lacan, James Joyce, Georges Ribemont-Dessaignes, Ilarie Voronca, Nathalie Barney, Benjamin Fondane, Pierre Drieu La Rochelle, Alejo Carpentier, Eugène Jolas, Lise Hirtz [Lise Deharme], Raymond Queneau, Claude Sernet, Roger Vitrac, Robert Desnos, Jean Follain, Léon-Paul Fargue, Pierre Keffer, Jacques Baron, Gottried Benn, Céline Arnauld, Monny de Boully, Georgette Camille, André de Richaud, Jules Supervielle, Claire Goll, Paul Laforgue, David Herbert Lawrence, Marcel Jouhandeau, Paul Dermée, Jean Painlevé, Nadar, Pétrus Borel et Stendhal. Quelques discrets frottements sans gravité sur les coins et les coiffes. Dos du troisième volume insolé.
Très bel exemplaire de cette rare revue d’avant-garde, qui « naquit au cours de quelques dîners qui réunissaient les dissidents du Surréalisme et autres poètes dans cette hospitalière demeure [de Lise Deharme]. Robert Desnos fournit le titre. Georges Ribemont-Dessaignes en fut le rédacteur en chef. Man Ray avait composé la couverture : sur fond photographique de bateaux à voile, la découpure d’un phare. [...] On y trouve des curiosités : un conte de Petrus Borel, une photo de Nadar, des chansons populaires, une enquête sur la névrose de guerre, des épitaphes prises dans un cimetière de bêtes. Entre autres curiosités, je signale un sonnet en bonne forme régulière du célèbre psychanalyste Jacques Lacan. II est intitulé Hiatus irrationalis. » (Jacques Baron, Cahiers de l’Herne Raymond Queneau p. 333).
Édition originale de ce pamphlet avec des interventions d'Éluard, Tzara, Marcel Duchamp sous son pseudonyme Rrose Sélavy, Benjamin Péret, Erik Satie, Philippe Soupault, Georges Ribemont-Dessaignes, Vincente Huidboro, Walter Serner, Matthew Josephson, Théodore Fraenkel.
Trois exemplaires trouvés en institutions (BnF, Thomas J. Watson Library, Princeton University Library, Ryerson & Burnham Libraries - Art Institute of Chicago).
Couverture réalisée par Ilia Zdanevich (Iliazd) sur un motif composé de reproductions de gravures sur bois du XIXe siècle : "La couverture de Le Coeur à barbe est une image emblématique de l'esthétique Dada, où des gravures anciennes sont associées à des mots pour créer des jeux de mots visuels et des associations imprévisibles." (Princeton University Museum).
Rarissime exemplaire en excellent état du seul numéro paru de cette célèbre revue Dada - la contre-attaque de Tristan Tzara à la suite des critiques d'André Breton dans le journal Comœdia du 2 mars 1922.
Edition originale, un des 9 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête, seuls grand papiers avant 35 sur pur fil et quelques-uns sur papier de couleur.
Quelques discrètes restaurations en tête et en pied du dos.
Ouvrage illustré de 20 planches photographiques hors-texte reproduisant 7 photographies de Man Ray, 4 de Brassaï, une de Dora Maar, de Henri Cartier-Bresson, et Rogi André, ainsi que des œuvres de Max Ernst, et la statue d'un « personnage féminin » de Giacometti dans laquelle l'écrivain voyait l'expression d'un « désir d'aimer et d'être aimé »...