COLLECTIF
Gil Blas, illustré hebdomadaire, du 1er janvier 1893 au 7 janvier 1894
Gil Blas, Paris 1893-1894, 27,5x41cm.
Edition originale.
Reliure en demi percaline olive, plats de papier à la cuve, coins émoussés, coupes éraflées. Reliure de l'époque.
Chaque numéro contient bien ses quatre pages, quelques légères déchirures marginales sans atteinte au texte, ainsi que des pliures. Un numéro supplémentaire à destination des abonnés en fin de volume.
Contributions de Guy de Maupassant ("La Patronne", "Le Verrou", "Le Pain maudit", "Boitelle", "Le Père", "Clair de lune", "Fin d'amour" (poème), "La Parure", "Ce cochon de Morin", "Au bord de l'eau", "A Tunis"), Stéphane Mallarmé ("Apparition"), Maurice Leblanc ("La Fortune de M. Fouque"), Marcel Schwob ("Le Roi au Masque d'Or", "Les Milésiennes"), Aristide Bruant ("Grelotteux", "Pus d'patrons", "Respec'aux abattis"), Charles Baudelaire ( publication posthume de "Sed non Satiata", "Réversibilité", "Le Balcon", "Ciel brouillé", "L'amour du mensonge", "Le Jet d'eau", "Causerie", "Le Jour des morts", "Don Juan aux Enfers"), Jean Richepin ("Les Caresses", "Achetez mes belles violettes", "Premier départ", "Floréal", "Idylle de pauvres", "Bonnes filles", "Dans les fleurs", "Ch'tiote", "Ballade du rodeur des champs", "La Casquette", "Le Mort maudit", "La Dette", "Adieu", "Les Petiots", "Partance", "Noël misérable"), Paul Verlaine ("Les Coquillages", "En sourdine", "Romance sans parole", "Sagesse", "Sur l'herbe", "A la promenade"), José Maria de Heredia ("Le lit"), Edgar Poe ("La Barrique d'Amontillado" traduction de Charles Baudelaire), Alphonse Allais ("Réversibilité", "L'arroseur"), Georges Courteline ("Lidoire", "Margot", "26", "Boubouroche", "La Pendule", "Exempt de cravate", "Je m'en fous", "Belle petite", "Un mal de gorge"), Edmond et Jules de Goncourt ("L'amour au XVIIIe siècle"), Marcel Prévost ("Cousine Laura"), Victor Hugo ("Ave, dea, moriturus te salutat!"), Théophile Gautier (publication posthume "A une robe rose"), Alphonse Daudet ("La Moisson au bord de la mer", "La Musique aux Champs"), François Coppée ("Rousse", "Brune"), Villiers de l'Isle-Adam ("La Torture par l'espérance") ; dessins de , Steinlen, Marcel Capy, Guillaume, Guydo et Belon parmi d'autres.
Journal illustré de nombreux dessins en couleurs et en noir et blanc, parfois en pleine page voire en double page, ainsi que de partitions musicales.
Gil Blas est un ancien hebdomadaire de presse écrite français, fondé par Auguste Dumont, qui a paru du 19 novembre 1879 au 4 août 1914, puis très épisodiquement du 20 janvier 1921 à mars 1940. Pendant une période, à partir du 17 novembre 1909, il fut dirigé par Henri de Noussanne et Pierre de Maroussein. Le Gil Blas se voulut d'abord littéraire. De grandes plumes s'y exprimèrent dans des chroniques qui connurent un vif succès : Guy de Maupassant (ou Maufrigneuse) dont la collaboration fut la plus longue (1881-1888), Paul Arène, Émile Bergerat, Clovis Hugues, René Maizeroy, Jean Richepin, etc. Tout aussi importants étaient les feuilletons, signés par Émile Zola, Hector Malot, Théodore de Banville, et Octave Mirbeau notamment. De son côté, Maupassant y publia « Une vie » (février-avril 1883), « Bel Ami » (avril-mai 1885), « Mont-Oriol » (décembre 1886-jévrier 1887), etc. Outre ces chroniques et ces feuilletons, Zola défendit certaines de ses œuvres dans le journal, par le biais des « Lettres au Directeur » (sur « le Rêve », 8 novembre 1888 ; sur « la Bête humaine », 13 novembre 1889).