Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers.
Bet et rare exemplaire.
On les nomme beaux papiers, tirages limités, exemplaires de têtes ou tout simplement éditions originales. Elles ont été imprimées à quelques exemplaires sur un papier de luxe et soigneusement conservées, dès la première heure, par les découvreurs de ces génies littéraires. Ces éditions sont l'origine de l'œuvre et sa pérennité.
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers.
Bet et rare exemplaire.
Manuscrit autographe complet de 50 pages écrites au recto de chaque feuillet comportant de nombreuses ratures et corrections.
Le manuscrit a été publié dans le Bulletin de la Société de Géographie de décembre 1872.
Reliure en plein chagrin rouge, dos à cinq nerfs orné de fleurons et de doubles caissons dorés décorés de motifs floraux dorés, double de doubles filets dorés sur les plats, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement d'une dentelle dentelle dorée sur les contreplats, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de l’époque.
Les feuillets sont numérotés de 1 à 50 dans l’angle supérieur gauche ; une numérotation plus ancienne, biffée, se trouve dans la marge supérieure.
Trois parties composent cette étude :
La première partie traite de l’histoire de la navigation de la mer des Sargasses depuis les Phéniciens, qui, les premiers, signalèrent l’existence de bancs d’algues flottantes dans l’Atlantique. Ils furent suivis par les Carthaginois, les Arabes et les Portugais. Mais c’est Christophe Colomb qui donna, en 1492, les premières observations sérieuses sur ce phénomène marin. Gaffarel mentionne ensuite les navigations de Gonneville, Jean de Léry et André Thévet, cite Humboldt, puis évoque les récentes explorations scientifiques : en 1851-1852 par la campagne du Dolphin, capitaine Lee, et en 1855 par celle du brick le Méléagre, capitaine Leps.
Dans la seconde partie, l’auteur étudie la géographie des Sargasses, en faisant observer que son étendue et ses limites ont toujours été incertaines. Il développe ensuite trois hypothèses sur leur origine, la plus vraisemblable étant celle selon laquelle les sargasses se développent aux alentours du Gulf Stream, dont les eaux chaudes et peu agitées leur procurent de bonnes conditions d’existence et leur permettent de se propager en grande quantité. Il est ensuite question des différentes espèces de sargasses, de leur mode de vie et de leur accumulation, donnant ainsi un aspect étrange qui effraya les premiers navigateurs.
Enfin, l’auteur évoque les richesses de la mer des Sargasses : par analogie avec les récoltes d’algues le long des côtes françaises, qui permettent, après les avoir réduites en cendre, d’obtenir un excellent engrais, on pourrait envisager de les exploiter afin d’en extraire les substances minérales, mais il faudrait pour cela des bateaux spécialement équipés. Il conclut : « La mer des Sargasses est donc une véritable région promise.
Tous, plus ou moins, directement ou non, agriculteurs pour nos champs, malades pour nos santés, industriels pour nos usines […] citoyens pour notre patrie, nous n’avons qu’à gagner à l’exploitation des richesses inconnues de cette mer… » (p. 50).
Ont été Reliés à la suite :
Edition originale illustrée d'une eau-forte originale en frontispice et de 4 dessins hors-texte d'Henri Laurens, un des 324 exemplaires numérotés sur vélin du marais.
Page de titre ombrée, sinon agréable exemplaire.
Signatures manuscrites au crayon de papier de Tristan Tzara et Henri Laurens en dessous de la justification du tirage.
Édition originale, un des 1000 exemplaires numérotés sur vélin de Renage, seuls grands papiers après 26 pur fil.
Important ensemble des mémoires de Marcel Pagnol.
Petites rousseurs sur les tranches supérieures des volumes.
Très beaux exemplaires.
Très beau recueil de 49 aquarelles originales montrant la vie quotidienne au Tonkin, illustrant, pour la plupart, des scènes de la vie rurale.
Ces aquarelles, non signées, mesurent environ 20 x 15 cm (hors marge) et ont été finement exécutées à l'encre de Chine et à l'aquarelle, avec des rehauts de gouache, sur des feuilles de papier dont certaines portent le filigrane "Latune et Cie Blacons"; toutes sont montées sur onglets.
Reliure en demi percaline rouge à coins, dos lisse muet et recouvert de chagrin rouge, frottements sur le dos, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier bleu, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs en marges des aquarelles.
Les scènes représentent différents sujets : un poste militaire gardé par quatre soldats dont un en faction à l'entrée, un garde portant un uniforme blanc et tenant dans sa main droite un fusil muni d'une longue baïonnette, la tête recouverte d'un salacco (coiffe traditionnelle des tirailleurs indochinois), un vieillard assis sur une table et fumant la pipe tout en étant éventé par un domestique, un paysan travaillant la terre avec deux bœufs, une femme se recueillant devant une tombe, un autre paysan labourant la terre, deux villageois se rencontrant à proximité d'un petit pont, quatre personnes travaillant dans une rizière, un homme en costume devant un temple, trois paysans récoltant le riz, un combat de coqs, etc...
On y voit aussi de nombreux villageois transportant des denrées, des marchandises ou en train de pêcher, des lutteurs se produisant devant un notable, un enfant servant de guide à un aveugle, deux ouvriers transportant des pierres dans une brouette, une procession conduite par un dignitaire à cheval et emmenant un sanglier dans une cage, un prisonnier en train d'être fouetté, un autre sur le point d'être décapité, une scène de chasse, des musiciens, une femme utilisant un métier à tisser, des villageois en train de jouer, etc...
La présence occidentale n'est évoquée qu'une fois : un navire indochinois, voiles au vent, arbore trois étendards tricolores tandis qu'au second plan, un bâtiment à vapeur, probablement français, continue sa route…
On joint une pièce de cuir en veau fauve (4 x 32 cm) portant l'inscription à froid "Souvenir du Tonkin 1885-90".
Précieux témoignage sur le Tonkin au début du protectorat français.
Très rare édition originale de la traduction arménienne illustrée d'un frontispice et d'un titre frontispice lithographiés sur fond teinté par Weger (Leipzig), sur papier fort, ainsi que de quelques figures (reproductions de sceaux) dans le texte.
Le CCFr ne présente que des exemplaires de l'édition en français (la même année 1871 vit en effet la publication d'une première traduction française ; puis une seconde édition française fut donnée à Paris en 1888, date à laquelle on imprima également, à l'adresse de Leipzig, une version allemande.)
Reliure à la bradel en demi percaline marron, dos lisse orné de filets et d'une frise dorés, plats de papier marbré, gardes salies, coins émoussés, tranches mouchetées de bleu.
Quelques petites rousseurs principalement en début de volume.
En-dehors du frontispice et du titre-frontispice, l'intégralité du texte est imprimée en arménien. Fumagalli, Biblioteca Etiopica, 304.
Le Père Dimothéos Vartabet Sapritchian, prêtre arménien de Constantinople, voyagea en Ethiopie en 1867 en compagnie de l'un de ses compatriotes, l'archevêque Isaac.
Les voyageurs, qui apportaient au roi Théodore d'Abyssinie un message du patriarche arménien, pénétrèrent dans le pays par Wahni, dans l'ouest, et traversèrent les régions de Bagemder et Tegré avant de s'embarquer à Massawa.
La première partie contient la relation proprement dite. La seconde renferme des observations sur l'histoire, les moeurs et les coutumes du pays.
On trouve aussi des réflexions sur l'église éthiopienne, le clergé, le baptême, la confession, la pénitence, les mariages, les rites funéraires, les fêtes, etc.
Rare impression de Jérusalem : l'imprimerie dans cette ville remonterait à 1823.
Très rare édition originale ornée de 14 planches hors-texte dont 3 en couleurs et qui vient en complément du "Guide pratique de la fabrication de la bière" et du "Guide raisonné de la fabrication de la bière" publiés en 1867 et 1868.
Manque à Vicaire et à Bitting. Oberlé, Fastes, 1125, ne mentionne pas ce supplément.
Dos restauré comportant de petits manques, petits manques marginaux sur les plats, une mouillure en marge droite du premier plat.
L'auteur était négociant en houblons et marchand d'articles de brasserie à Strasbourg et à Gray (Haute-Saône).
Le présent ouvrage tient compte des progrès réalisés chez les industriels de la brasserie, particulièrement dans le Nord de la France et en Belgique.
"Ce livre alsacien est un des meilleurs traités sur la fabrication de la bière" (Oberlé).
Les planches représentent la touraille de la brasserie Arlen, la dégermeuse de Carpentier, les chaudières de la brasserie de l'Eléphant à Strasbourg, un malaxateur, une cuve avec son brise-lames, le bac rafraîchissoir de la brasserie du Pêcheur, etc...
Rare.
Edition originale rare de ce projet à l'élaboration certes collective (y ont collaboré plusieurs démocrates, parmi lesquels Frédéric Charrassin, Charles Fauvety, Adolphe Louis Chouippe, Alexandre Erdan), mais qui fut rédigé par le philosophe néo-criticiste Charles Renouvier (1815-1903).
Reliure en demi basane cerise, dos lisse orné de filets dorés, quelques frottements sur le dos et les plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris moderne encollé sur un contreplat, coins émoussés, quelques accrocs sur les coupes, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs sans gravité.
L'idée maîtresse de cet ouvrage est l'idée du gouvernement direct, de la législation directe, inspirée par le débat lancé par Rittinghausen.
Elle a pu à l'époque être jugée utopique et dangereuse, comme dans les débats actuels, en ce qu'elle discréditerait le régime représentatif et ferait, contre l'intention des auteurs, les affaires du césarisme qui venait (on est en 1851 ...).
Il s'y trouve aussi d'autres idées de réforme institutionnelle, notamment celle du canton adopté comme élément de l'unité administrative et politique de la nation et choisi pour constituer la vraie commune française.
Provenance : bibliothèque de Georges et Geneviève Dubois avec leur ex-libris encollé sur un contreplat.
Edition originale du troisième ouvrage de l'auteur pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un exemplaires du service de presse.
Dos très légèrement insolé sans gravité, taches en marges des plats.
Rare et précieux envoi autographe signé de Patrick Modiano à la femme de lettres Christiane Baroche : "Pour Christiane ces boulevards de ceinture avec lesquels elle est bien indulgente. Avec l'amitié de Patrick."
Edition originale ornée, en fin de volume, de 6 planches hors-texte.
Seulement 3 exemplaires au CCF (BnF, Institut, Strasbourg)
Notre exemplaire est présenté broché sous couverture d'attente de papier factice.
Dos restauré en tête et comportant de petits manques, quelques manques marginaux sur les plats salis, deux petites bandes adhésives zen marges droites de la dernière gravure, nom de l'auteur et titre inscrits au crayon de papier sur le premier plat.
L'exploration des langues phéniciennes était la spécialité d'Auguste-Célestin Judas (1805-1873).
Rare édition originale.
Notre exemplaire est présenté broché car dérelié.
A échappé à Oberlé. Deux exemplaires seulement au CCFr (Cherbourg et Montpellier).
Alexandre Lesdos 1813-1865) était membre de la Société d'Agriculture et de la Société Académique de Cherbourg.
Il consacre dans cet ouvrage un chapitre entier aux vins de Saint-Émilion au "parfum suave comme celui de la violette".
Edition originale de cet important ouvrage sur l'ancienne Indochine française se divisant ainsi :
Sur la page de faux-titre du tome VI, envoi autographe signé d'Auguste Pavie : "A l'ami Vitoux, hommage affectueux. A. Pavie."
On joint à cet ensemble : "Carte de l'Indo-Chine dressée par MM. les Capitaines Cupet, Friquegnon et de Malglaive membres de la Mission Pavie."
Imprimée à Paris chez Augustin Challamel en 1893, (in-plano, repliée et entoilée qui comporte quelques rousseurs).
La carte est présentée dans une chemise en demi toile verte à coins, pièce de titre de d'oasis rouge, plats de cartonnage rouge, étui en plein cartonnage rouge, reliure moderne à l'imitation des volumes de texte.
"Découvreur de routes nouvelles au Cambodge et au Laos, artisan de l'expansion française en Indochine, Auguste Pavie (1847-1925) occupe une place privilégiée parmi les pionniers qui ont exploré cette région. Originaire de Dinan, il s'engage dans l'armée dès l'âge de dix-sept ans, sert en Cochinchine dans l'infanterie de Marine (1868) avant d'être envoyé au Cambodge en 1875 ( … ). En 1876, il est chargé par le gouverneur de l'Indochine de dresser une nouvelle carte du Cambodge en profitant de la construction d'une ligne télégraphique entre Pnom-Penh et Bangkok ( … ). En 1885, Le Myre de Vilers qui apprécie ses qualités lui confie le poste très délicat de consul de France à Louang-Prabang (où) il devra défendre les droits que la France a hérités de l'Annam sur le Laos (…). Partant de Louang-Prabang, Pavie entreprend de 1887 à 1889 une série de voyages à travers le Laos que Mouhot et F. Garnier n'avaient fait qu'effleurer. Ses investigations portent dans trois directions principales : vers l'est (Tran-Ninh, plaine des Jarres) ; vers le nord-est (Hua-Panh) ; et au nord (Sip-Song-Chau). C'est dans ce dernier secteur que porte l'effort principal de Pavie dont un des objectifs est de trouver des routes sûres vers le Tonkin permettant de désenclaver le Laos pour le rattacher solidement à nos autres possessions indochinoises ( … ). A partir de 1888, Pavie n'est plus seul. Il s'entoure de collaborateurs militaires, Cogniard, Cupet, Malglaive, Pennequin… et civils comme le jeune diplomate Lefèvre-Pontalis ou le brillant biologiste Le Dantec. Au bout de quelques années, la Mission Pavie, véritable service géographique, comptera une quarantaine de membres, sans parler des multiples auxiliaires indigènes. Dispersés en petits groupes sur des itinéraires différents, les membres de la Mission démultiplient l'action du chef en "couvrant" un terrain considérable. C'est ainsi qu'en 1890-1891, entouré d'une équipe nombreuse de géographes, naturalistes, médecins, ethnographes, économistes, Pavie peut mener à bien une vaste reconnaissance territoriale destinée à fixer les futures limites entre l'Indochine française, la Chine, le Siam et la Birmanie,( … ). Les résultats scientifiques de cette entreprise collective, sans équivalent dans l'Empire français, sont impressionnants. Débordant largement le Laos, les enquêtes ont porté sur le Tonkin, l'Annam, le Cambodge et le sud de la Chine. En tout, quelques 600000 km2 soit une superficie plus grande que la France, ont été reconnus et partiellement cartographiés, 70000 km d'itinéraires terrestres et fluviaux ont été relevés (…). Véritablement pluridisciplinaire, la Mission Pavie couvre tous les domaines de la connaissance, ne négligeant ni l'histoire, ni la littérature, ni le folklore…" (Cf. Numa Broc Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Asie, pp. 366-368).
Edition originale imprimée sur deux colonnes, l'une en français, l'autre en italien.
Manque à Starace et à Roland Bonaparte.
Reliure en plein cartonnage souple façon vélin, dos lisse muet, plats salis, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, un cahier déboîté.
Édition originale de la traduction anglaise de "De Logomachiis eruditorum" (Amsterdam, 1688) du théologien suisse réformé Samuel Werenfels (1657-1740), qui forme un très intéressant essai sur les obstacles à l'entente entre les Chrétiens fournis par les interminables disputes autour des termes employés pour définir les points de croyance.
Reliure en pleine basane fauve granitée, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de fleurons dorés, frottements sur le dos, titre doré de l'ouvrage presque totalement effacé, coiffes arasées, un petit manque sur la coiffe inférieure, encadrement de double filet dorés avec fleurons d'angle sur les plats, accrocs sur les coupes, liserés dorés sur les coupes, coins émoussés, tranches mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs.
La "logomachie" en ce sens, devient un véritable handicap et pour la République des Lettres, favorisant l'incompréhension réciproque, et pour les confessions chrétiennes (en fait, surtout issues de la Réforme), engendrant les schismes.
Exemplaire de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, avec vignette ex-libris armoriée "Re que Diou" du château de Valençay, contrecollée sur les premières gardes.
Provenance des plus plaisantes, quand on connaît le scepticisme fondamental de l'ancien évêque d'Autun.
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur vélin rivoli, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des 24 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon de lana, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des 36 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Édition originale de l'Imprimerie royale, complet de ses neuf volumes in-4 et de ses 262 planches gravées en noir.
Reliures en plein veau glacé et granité d'époque, dos à nerfs guillochés ornés de fers dorés dans les compartiments, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré en encadrement des plats, double filet doré sur les coupes, gardes et contreplats de papier marbré, tranches marbrées. Quelques infimes variations sur les fers du volume 3.
Dans cette ensemble, quelques coiffes manquantes, mors fendus en pied du volume 1 sur 6 cm, en pied du volume 2 sur 6,5 cm et 6 cm, et en tête du volume 3 sur 3,5 cm, coins émoussés, griffures et restaurations marginales sur les plats, dont une plus importante sur le volume 7 de 11 cm, brunissure en marge gauche du second plat du volume 4.
À l'intérieur des volumes : quelques galeries de ver, plusieurs mouillures à travers l'ensemble des volumes, certaines plus importantes dans les volumes 1, 3 et 8, quelques déchirures, restaurées sur la page de titre ainsi que sur les pp. ix et xxiii du volume 1, également restaurées sur la p. 496 du volume 2, sur les pp. 259 et 260 du volume 3, sur les pp. 481 et 482 du volume 4 et sur les pp. 173 à 176 du volume 5.
Exemplaire augmentées de quelques annotations marginales : au volume 2, note de bas de page manuscrite à l’encre ajoutée à la p. 541 (« **Voyez les Planches enluminures n°491 »), datations manuscrites à l'encre erronées dans les volumes 2 et 8, nombre « 18 » annoté à l'encre à l’angle supérieur droit de la dernière garde du volume 9.
Exemplaire richement illustré des dessins de Jacques de Sève, gravés par Robert de Launay, Lucas, Michel, Madeleine-Thérèse Rousselet, C. Baron, Hubert, Catherine Haussard, Carl Gottlieb Guttenberg, Jean-Guillaume Blanchon, Menil, Dufour, Louis Claude Legrand, Claude Mathieu Fessard, Elisabeth Haussard, François Hubert, A.-B. Duhamel, Mlle Mansard, C. Baquoy, Heinrich Guttenberg, Laurent Guyot, Benazeth, Schmitz, Marie-Anne Rousselet (M. R. veuve Tardieu), Louis-Gabriel Monnier, Pierre-Étienne Moitte, Jean-Louis de Lignon, Levillain, N. du Four, Thomas Chambars, Nicolas Thomas, Luigi Valperga ou encore George Louis Biosse.
On joint deux planches supplémentaires, réhaussées en couleurs, numérotées XX et XXII, provenant d'un volume 7 de l'Histoire naturelle des oiseaux.
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Légères éraflures sans gravité en marges du premier plat.
Précieux envoi autographe signé d'Italo Calvino : "A Michel Tournier avec le souvenir de Italo Calvino. Mai 1974."
Edition originale sur papier courant.
Bel exemplaire complet de sa bande annonce.
Précieux envoi autographe signé de Milan Kundera : "Paris 1998. Pour Michel Tournier avec l'amitié fidèle de Milan Kundera."
Edition originale, tirage de tête, un des 58 exemplaires numérotés sur Montval signé par l'artiste à la justification, avec deux lithographies originales en couleurs signées par Max Ernst.
En sus, l'ouvrage est illustré de 11 dessins reproduits en noir à pleine page et de reproductions de tableaux de l'artiste, dont une dépliante.
Exemplaire tel que paru, couverture verte illustrée d'une oeuvre originale d'Ernst en parfait état de conservation sans trace de décoloration comme habituellement.
Superbe exemplaire du catalogue de l'exposition Max Ernst publié en 1950 par la galerie René Drouin à Paris, signé par l'artiste et accompagné de deux lithographies signées, accompagné des textes de Joë Bousquet et Michel Tapié.
Portrait photographique de Jean de Lattre de Tassigny en uniforme, représenté en buste de trois quarts.
Discrètes rousseurs.
Envoi autographe signé de Jean de Lattre de Tassigny, à l'encre bleue passée, inscrit dans l'angle supérieur droit du portrait, à « mon ami Pauchant, président de Rancourt-Verdun, très amicalement et fidèlement... Verdun 1937 - Colmar 1947 ».
Edition originale sur papier courant.
Une pliure verticale en marge droite du premier plat qui comporte aussi une toute petite tache en tête, exemplaire complet de sa bande annonce.
Précieux envoi autographe signé de Pascal Quignard : "Pour Michel Tournier cette terrasse à Rome, avec mon meilleur souvenir. Pascal Quignard."
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Plats marginalement et légèrement jaunis, agréable exemplaire.
Emouvant et précieux envoi autographe signé de Jacques Julliard : "Pour Simone Veil à elle qui a été de tous les combats contre ce fascisme qui vient... pour lui dire estime et amitié. Jacques Julliard."
Exceptionnel album contenant 54 caricatures originales et parfois légendées réalisées à l'encre de chine, au crayon, à l'aquarelle, (dont 3 petits dessins au crayon sur feuilles volantes) et des feuillets blancs.
Cet album amusant et personnel, visiblement composé par un artiste amateur, semble décrire les diverses aventures et mésaventures de quelques personnages récurrents, apparemment tous liés de près ou de loin à l'Ambassade de France près la Porte ottomane dont un morceau de papier à en-tête se trouve intercalé entre deux feuillets.
Reliure en plein vélin ivoire à recouvrement, dos lisse orné de filets rouges, un accroc restauré en tête du dos, filet rouge encadrant les plats, quelques taches sur les plats, gardes et contreplats de papier peigné, tranches rouges, reliure de l'époque.
L'album contient également 1 lettre autographe signé à l'encre noire agrémentées de caricatures en marges adressées à M. H. Fournier commençant par "Cher Washington n°2"
Le destinataire de la lettre satirique ornée de dessins insérée dans l'album semble être le diplomate Hugues Marie Henri Fournier (1821-1898) nommé en 1877 ambassadeur à Constantinople.
Les aventures du petit groupe, identifié par des légendes au crayon noir, semblent commencer à Florence en septembre 1872 pour se poursuivre à Rome.
On trouvera ainsi une aquarelle montrant le temple de Vesta.
En décembre 1872 d'après la légende à l'encre, le groupe composé des Vicomtes Bresson, de Mareuil, d'Hauterive et d'Hérisson est caricaturé à Rome, en visite au théâtre, au Capitole, à cheval, etc.
Un panorama aquarellé caricature de même la Guerre de 1870 et ses protagonistes.
Apparaissent également, caricaturés au crayon auprès de Fournier, le général de Castelbajac et le baron de Talleyrand.
On notera un beau portrait au crayon de Khalil Bey.
Le célèbre diplomate ottoman et collectionneur né au Caire en 1831 et mort à Istanbul en 1879, venait en effet, après son ambassade à Vienne de 1868, de revenir à Constantinople pour épouser en 1872 la princesse égyptienne Nazli Fazl. Outre son rôle dans la Guerre de Crimée, il est connu pour sa prestigieuse collection de tableaux qui, vendue aux enchères en 1868, contenait des oeuvres de Courbet (dont l'Origine du monde), d'Ingres, de Delacroix, etc...
Le comte d'Osmond, Alfred de Courtois ont aussi leur caricature.
On trouvera également dans l'album une vue intitulée Pointe imaginaire du sérail, et une aquarelle représentant une partie de Lawn-Tennis.
Unique ensemble.
Premier tirage des 50 grandes lithographies hors-texte dessinées d'après nature par Henry John Terry (cf. Vicaire, VII, 1164.)
Reliure de l'éditeur en pleine percaline rouge, dos lisse orné de caissons et de filets à froid, quelques frottements sur les coiffes, titre en caractères dorés sur le premier plat, gardes et contreplats de papier jaune, trace d'ex-libris décollé sur un contreplat, un coin inférieur émoussé, traces de décoloration en angle inférieur gauche du second plat, rares rousseurs, un manque en pied de la page 119, petits trous en pieds des trois dernières pages du volume sans atteinte au texte.
Les 50 très belles lithographies en noir représentent les vues les plus pittoresques de la Haute-Savoie.
Henry John Terry, originaire d'Angleterre, étudia à Genève auprès du plus grand peintre paysagiste suisse du XIXème siècle, Alexandre Calame, puis se fixa dans ce pays.
Exemplaire présenté dans son cartonnage de l'éditeur.
Seconde édition illustrée de 15 planches gravées hors texte. (cf Kayser, Bücher-Lexicon VI, 265.)
Treize planches ont été finement coloriées à l'époque, plusieurs ont en toile de fond de beaux paysages de montagnes ; une des deux planches en noir présente les ustensiles de chalet pour la fabrication du fromage.
Le texte français est imprimé au verso du texte allemand.
Très rare suite présentée avec son premier plat de couverture dans une boîte moderne noire, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, large pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat, légères érafllures sans gravité sur les plats.
Quelques feuillets de texte jaunis et plus courts de marge, une déchirure marginale à la planche en noir, quelques petites rousseurs.
L'ouvrage, contrairement à ce qu'annonce le titre (et l'auteur s'en explique dans son avant-propos) est consacré aux vaches suisses.
Rare et spectaculaire suite complète.
Edition originale de la traduction française (cf. Atabey, 557 (texte) et 569 (atlas). Blackmer, 788 (atlas). Hage Chahine, 2105.)
Reliures en demi chagrin marron, dos éclaircis et décolorés à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, certains coins légèrement émoussés, un accident en pied d'une coupe du quinzième volume, reliures de l'époque.
Quelques rousseurs dans les volumes de texte.
Le volume d'atlas, in-folio, est proposé en livraisons sous 10 chemises de papier beige, étiquettes imprimées de papier bleu, la couverture de la 6e livraison manque, carte générale de l'Empire ottoman restaurée dans la dernière livraison, légères rousseurs sur les couvertures.
Détail des livraisons de l'atlas sur demande.
L'édition originale, en allemand, fut publiée à Budapest en 10 volumes de 1827 à 1835. L'illustration comprend 39 cartes et plans représentant des cartes et des plans de bataille dressés par le traducteur J.J. Hellert. Le texte contient 8 tableaux hors-texte donnant la généalogie des princes et des grands dignitaires ottomans.
Célèbre orientaliste autrichien et diplomate, Joseph von Hammer naquit à Graz (Styrie) en 1774. Entré à l'Académie royale des langues orientales de Vienne, il étudia le turc, le persan et l'arabe. En 1799, il fit son premier voyage à Constantinople; l'année suivante, il prit part à la campagne contre les Français en Égypte, en tant qu'interprète et traducteur de l'amiral britannique Sidney Smith. Il assista à la conférence du grand vizir à Jaffa et à la reddition d'Alexandrie. En 1802, il fut secrétaire de la légation autrichienne à Constantinople, d'où il effectua des excursions en Asie mineure et en Grèce. Muté en 1806 au consulat général de Yassy en Moldavie, il obtint, en 1807, le poste d'interprète à la chancellerie de Vienne. En 1817, il accéda au rang de conseiller de la Cour. Ayant hérité des domaines des comtes de Purgstall, il ajouta leur nom au sien et fut créé baron en 1835. Il traduisit de nombreuses œuvres orientales en allemand et fut à l'origine de la création de l'Académie des sciences autrichienne, dont il fut le premier président de 1848 à 1849. Il mourut à Vienne en 1856. "Aucun orientaliste avant lui n'a connu plus intimement les peuples musulmans et n'a autant contribué à nous faire connaître leurs mœurs, leur histoire et leur littérature […]. Il passa trente ans à réunir les documents [de son Histoire de l'Empire ottoman], qu'il a tirée de manuscrits orientaux et des archives de Saint-Marc à Venise, de celles de Vienne, et de tous les ouvrages publiés en Europe sur l'Empire ottoman" (Hoefer, XXIII, 259-267).
Provenance : librairie S.H. Weiss à Constantinople, située Grande Rue de Pera vis-à-vis le consulat de Russie (étiquette encollé en pied dans chaque volume de texte).
Rare ouvrage.
Très rare édition originale du tiré à part de l’article Les Origines de l’armée française de Charles de Gaulle paru dans le 520e numéro de la Revue d’infanterie en janvier 1936. Ce texte de 44 pages sera entièrement repris deux années plus tard dans le premier chapitre du célèbre ouvrage La France et son armée, publié en 1938 chez Plon. Notre exemplaire est enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur « à M. Jean Auburtin, Hommage de très profonde et fidèle amitié. C. de Gaulle ».
Couverture bleue légèrement insolée sur les extrémités, dos et mors du plat supérieur recollés, petits manques au dos, pliure verticale probablement inhérente à l’envoi, anciens plis sur les coins droits du plat supérieur, quelques taches d’encre sur le plat inférieur, ancien timbre collé et partiellement déchiré sur ce même plat.
Édition originale de la traduction française, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Reliure en maroquin rouge sang, titre doré dans la longueur, plats de galuchat mordoré bordés de maroquin, gardes de papier décoratif doré, couvertures conservées, tête dorée, élégante reliure signée Boichot.
Première garde partiellement ombrée, sinon bel exemplaire à toutes marges.
Ouvrage illustré de bois originaux de Jean-Gabriel Daragnès.
Édition originale de ce rare album illustré de 18 planches lithographiées dont le titre-frontispice (cf Inventaire du Fonds Français, VII, 243, n° 21.)
Ce recueil, en feuilles, est présenté sous une chemise-étui en pleine toile grise, boîte de toile grise moderne, dos lisse muet comportant deux accrocs en tête en en pied, plats muets, petites salissures sur le second plat.
Quelques rousseurs.
Rare édition originale, dont il n’existe aucune réimpression avant le xxe siècle, complète de toutes ses poésies néo-latines, écrites pour l’essentiel à Rome. On trouve aussi deux poèmes en grec aux ff. 60 et 62, ainsi qu’un poème à l’origine du célèbre sonnet Heureux qui comme Ulysse.
Reliure moderne en plein vélin souple, dos lisse, tranches rouges, contreplats et gardes blanches.
Quelques défauts à l’intérieur de l’ouvrage : discrète restauration en marge intérieure du verso de la page de titre ; petite déchirure sans manque en pied des ff. 2 et 3 ; trace d’humidité en marge inférieure des ff. 25 à 28, et 45 à 48 ; infime accident marginal au f. 44, sans atteinte au texte.
Publié au mois de mars 1558, ce précieux exemplaire réunit quatre livres de poèmes latins – Elegiæ. Varia Epigrammata. Amores Faustinae. Tumuli – composés par Du Bellay à Rome et à Paris entre 1553 et 1557. Notre recueil, également référencés sous les noms de Poemata et Œuvres latines, fut imprimé la même année que trois autres ouvrages de la période romaine : Les Regrets, Divers Jeux Rustiques et Les Antiquitez de Rome.
Très rare édition originale des nouvelles lois édictées en 1775 par Catherine II, tsarine de Russie, et traduites en turc à l'intention des nouvelles provinces turcophones récemment conquises sur l'Empire Ottoman.
Elle se compose de deux parties : la première, datée du 12 novembre 1775, comprend les 28 premiers chapitres (pp. 1-190) ; la seconde contient les chapitres 29 à 31 (pp. 191-248).
Reliure en demi basane marbrée à petits coins, dos muet à cinq nerfs orné de doubles filets et de chardons dorés, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure moderne.
Mouillures claires en marges supérieures droites des premiers feuillets.
Très bel et rare album comprenant 36 photographies originales, en tirage argentique (18,5 x 23 cm, contrecollées et légendées à la main), représentant des vues extérieures (façades, jardins, perspectives) de cet ensemble néo-gothique anglais réalisé entre 1868 et 1872 par Thomas Smith et l'entrepreneur cannois Scavy pour un certain Michael Hugh Scott qui ne l'habita pas : il passa très vite aux mains de l'homme d'affaires Debionne qui le revendit à Lord Wolverton, après l'avoir muni de mobilier et de décoration intérieure.
Reliure en percaline bleue, dos lisse muet, filet à froid encadrant les plats, titre en lettres dorées au centre du 1er plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Quelques taches noires sur le premier plat de la reliure légèrement gondolé en certains endroits, agréable état intérieur.
En regard de la première photographies, envoi du deuxième propriétaire, Alexandre-Louis Debionne, à son beau-frère, en date du 15 avril 1878.
Très rare édition originale de ce magnifique album photographique, réalisé au Caire en 1871, le premier catalogue illustré du premier musée consacré à l'Egyptologie.
Les photographies d'Hippolyte Délié et d'Emile Béchard montrent les salles et les antiquités du Musée de Boulaq, fondé au Caire en 1863 par le grand égyptologue Auguste Mariette (1821-1881)
L'album contient 40 photographies sur papier albuminé (env. 24,5 x 18 cm) contrecollées sur des feuillets de carton fort montés sur onglets et accompagnées d'un feuillet de commentaire (sauf les planches 4 et 11 qui en ont deux). Les épreuves sont placées au verso des planches, le recto comportant la légende imprimée.
Reliure en demi chagrin marron, dos à cinq nerfs orné de caissons à froid et fleurons dorés, quelques petits frottements sur le dos et les mors, coiffes un peu affaissées, encadrements d'entrelacs à froid sur les plats, texte en lettres dorées sur le premier plat, gardes et contreplats de soie moirée blanche comportant quelques petites rousseurs, tranches dorées, reliure de l'époque.
Restaurations sur le dos et un mors en tête, quelques rousseurs intérieures.
Nouvelle édition et premier tirage des illustrations de Jacques Tardi.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse.
Bel exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Jacques Tardi à Joëlle Passani enrichi d'un dessin original au feutre noir représentant, dans une vignette, Bardamu le visage triste.
Première édition en français, illustrée par Arthur Rackham de 40 planches en couleurs montées sur papier marron épais et protégées par un calque, avec légende imprimée, ainsi que 30 dessins au trait imprimés en noir dans le texte, un des très rares 30 exemplaires sur japon, enrichis d’un signature autographe d’Arthur Rackham en justification, tirage de tête.
Reliure à la bradel de l’éditeur en plein vélin, dos lisse titré à l’or, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant un arbre, tête dorée, le lacet de soie du second plat est manquant.
Provenance : Maurice Feuillet, ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Illustrateur de presse, notamment pour les grandes affaires judiciaires, mais aussi critique d’art et fondateur du Figaro artistique, Feuillet est resté célèbre pour avoir réalisé les croquis d’audience lors des procès d’Émile Zola en 1898 et d’Alfred Dreyfus en 1899.
Très bel exemplaire, un des rarissimes du tirage de tête sur papier japon.
Édition originale dans le commerce, un des 50 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers.
Rare et très bel exemplaire tel que paru.
Édition originale, imprimée sur vélin d’Angoulême, avec les coquilles habituelles et comportant les six poèmes condamnés, un des quelques exemplaires remis à l’auteur et « destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires ».
Reliure en plein maroquin lie-de-vin, dos à cinq nerfs orné de multiples filets estampés à froid, couvertures dites de troisième état, plats encadrés de multiples filets estampés à froid, gardes et contreplats de papier marbré, dentelle intérieure dorée, toutes tranches dorées, étui de papier marbré bordé de maroquin, reliure signée Semet et Plumelle.
Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur à l’encre sur la page de dédicace, adressé à Paul Meurice, dramaturge, journaliste et très proche collaborateur de Victor Hugo : « À Paul Meurice, témoignage d’amitié. Ch. Baudelaire » avec des corrections autographes de l’auteur à la dédicace imprimée et à quatre poèmes :
– À la dédicace : deux corrections au crayon aux derniers mots de la première ligne. Baudelaire ajoute un pluriel à « ès langues françaises », « es » étant, en effet, la contraction de « en les ». Surprenante correction syntaxique au détriment de la cohérence que l’auteur modifiera en 1861 par « Magicien es Lettres Françaises ».
– « La muse vénale », page 29 : une correction à l’encre au dernier mot du dernier vers du premier tercet. « GuèreS » : une des premières coquilles corrigées par Baudelaire, qui lui avait pourtant échappé sur les épreuves, comme d’ailleurs la suivante.
– « Le chat », page 110 : une correction à l’encre, au deuxième vers du sixième quatrain, « au » devient logiquement « un ».
– « Don Juan aux enfers », page 43 : trois corrections à l’encre, au troisième vers du troisième tercet.
La première, pourtant simple coquille, « errantS » avait déjà tourmenté Baudelaire sur les épreuves. Mais sa correction d’alors n’avait pas été répercutée.
Les deux autres, « les rivages », ne sont pas des corrections orthographiques mais constituent l’une des deux premières variations poétiques, absente de la plupart des exemplaires offerts, annonçant la prochaine réécriture complète des Fleurs et la nouvelle édition originale de 1861.
– « Le reniement de Saint Pierre », page 217 : une correction au crayon au quatrième vers du deuxième quatrain. Le « D » qui remplace le « C » de « Cieux » est souligné trois fois. Pourtant, c’est exactement l’inverse que nous dévoilent les épreuves, « Les Dieux » était alors corrigé par un « C » également énergiquement souligné ! Repentir anticlérical ou altérante allitération ? Cette correction, présente sur de rares exemplaires, attirera l’attention du poète sur une autre coquille, restée intacte sur notre exemplaire, qu’il corrigera sur les envois tardifs : « au X doux bruit ».
– Baudelaire a également inscrit un large « C » au crayon, p. 52, 73, 91, 187, 191 et 206, en tête des six poèmes condamnés le 20 août 1857 à être expurgés des exemplaires en librairie. Il a reporté ce même « C. » sur la table des matières en regard des 6 titres incriminés : Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées : À la pâle clarté et Les Métamorphoses du vampire.
Soit en tout, 20 interventions autographes de Charles Baudelaire.
Edition originale, un des exemplaires imprimés sur vélin.
Infimes manques sans gravité en pied du dos, piqûres affectant essentiellement le second plat.
Très rare envoi autographe signé de René Guénon au journaliste, écrivain, militant royaliste, puis collaborationniste français Jean Héritier.
Très rare édition originale et bilingue, au format in-4 et sur papier vergé du cahier des doléances de la Corse.
(Cf. Starace 4747. Pas dans Roland Bonaparte. Conlon, xxiv, 89:1617 (qui ne signale que l'éd. in-8 en 32 pp.). Aucun exemplaire au CCF ou au Worldcat.)
Notre exemplaire est présenté sous couverture muette de papier gris, menus défauts intérieurs, quelques restaurations de papier en marge inférieure droite des premiers feuillets et sans atteinte au texte.
"Les cahiers des Tiers, en même temps que des mesures spécifiques, exigent les mêmes réformes que le reste du royaume. Cette imbrication du régional et du national est jalonnée d'événements illustrant la dynamique révolutionnaire: agitation lors des assemblées primaires, émeute de Bastia le 1er mai 1789, "révolution municipale" du mois d'août à l'annonce du 14 Juillet parisien et sous le signe de la cocarde tricolore..." Soboul Dict. hist. de la Révolution française.
Parmi ces mesures spécifiques, on notera : Permission aux bâtiments corses de porter la tête de Maure sur le pavillon blanc françois (de même que plusieurs villes ou provinces du royaume y portent leurs armes) ; Etablissement d'une université à Corte avec pour revenus ceux des biens des Chartreux, Jacobins, et Olivétains ; Etablissement d'un Lazaret pour faciliter le commerce avec le Levant ; Etablissement d'un port franc, Donner pour les emplois la préférence aux Corses ou François établis dans l'isle, etc.
Tache de rousseurs en angle inférieur et supérieur droits des feuillets sans atteinte au texte.
Bel exemplaire, bien conservé.
Édition originale de la traduction française établie par Michel Vaucaire, futur parolier de la fameuse chanson Non, je ne regrette rien, interprétée par Édith Piaf. L’un des rares exemplaires nominatifs imprimés sur japon.
Traces de pliures verticales sur le dos, infimes manques angulaires sur le dos et les plats, traces de gommage sur les deux premiers feuillets, exemplaire tel que paru.
Ouvrage illustré de 9 photographies en noir et blanc, dont une sur la couverture.
Édition illustrée de 13 compositions d’Arthur Rackham en couleurs contrecollées sur carton fort sous serpentes légendées et 14 compositions en noir dans le texte par Arthur Rackham, dont un portrait d’Alice en frontispice, un des très rares 20 exemplaires sur japon, enrichis d’un signature autographe d’Arthur Rackham en justification, tirage de tête. Il existe quelques exemplaires hors commerce nominatifs sur ce même papier.
Cartonnage de l’éditeur en plein vélin, dos lisse titré à l’or et présentant une illustration dorée du Chat du Cheshire, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant deux animaux fantastiques, gardes et contreplats illustrés, tête dorée. Rares rousseurs.
Bel exemplaire du plus recherché des illustrés d’Arthur Rackham, un des rarissimes exemplaires sur papier Japon.
Édition originale sur papier courant.
Reliure en demi maroquin noir à grain long, dos lisse, titre, nom de l'auteur et date au palladium, plats de papier gris anthracite, couvertures et dos conservés (dos comportant deux taches en tête et en pied), gardes et contreplats de papier gris anthracite, reliure signée Thomas Boichot.
Précieux et exceptionnel envoi autographe signé de Louis-Ferdinand Céline : « A Mac Orlan son admirateur et ami fidèle. LFerd »
Édition originale « très rare et extrêmement recherchée » (Clouzot), imprimée sur vélin fort.
Reliures strictement de l’époque en demi chagrin marron, dos lisses ornés d’entrelacs typographiques estampés en noir, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, étui postérieur bordé de maroquin marron, plats de papier marbré, intérieur de feutrine vert olive. Quelques rousseurs éparses, mention « Henri Beyle » à l’encre noire en angle droit de la page de titre du premier volume, le feuillet final du catalogue en fin du second volume manquant, restaurations angulaires à quatre feuillets du premier volume.
« Cet ouvrage est d’une grande rareté en belle condition. » (Carteret)
Agréable et très rare exemplaire, grand de marges et joliment relié à l’époque de ce chef-d’œuvre de Stendhal, encore plus rare que Le Rouge et le Noir.
Edition originale illustrée de 4 planches hors-texte dont une mappemonde repliée (cf. Sinkankas 3466. Agassiz III, 370.)
Reliure en plein veau fauve, dos à cinq fins nerfs orné de caissons ornés décorés de fleurons dorés parfois estompés, coiffes dorées estompées, pièce de titre de maroquin marron, gardes et contreplats de papier à la cuve, dentelle dorées en encadrement des contreplats, filets sur les coupes, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Restaurations sur le dos, un mors fendu en tête et en pied, brunissures en marges des plats qui comportent également des éraflures, rousseurs intérieures, une mouillure en tête de tous des feuillets.
Intéressant traité consacré à l'ambre jaune et surtout à l'ambre gris, substance parfumée provenant des concrétions intestinales des cachalots qui, rejetées, flottent à la surface de la mer : on en extrait un parfum très précieux.
Les planches représentent une grenouille et un lézard pris dans de l'ambre, une mappemonde (Afrique, Europe, Asie et partie des Terres Australes), des personnages recueillant de la fiente d'oiseaux, des animaux.
"This book commonly appears in bibliographies on amber when in fact it is about ambergris, but Klobius examines both substances and notes their differences on p. 26-9. One of the plates shows a frog and a lizard imbedded in amber, both of which are fakes" [Sinkankas].
Sur la page de titre, prestigieux ex-libris manuscrit à l'encre noire "Guillotin" : il s'agit du médecin français Joseph-Ignace Guillotin (1738-1814), inventeur de l'instrument d'abord appelé "Louison" ou "Louisette", puis rebaptisé définitivement "Guillotine".
On trouve dans les marges de l'ouvrage deux autres annotations manuscrites de Joseph-Ignace Guillotin.
Édition originale imprimée sur vélin d'Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant les coquilles habituelles.
Reliure en demi basane rouge, dos à quatre nerfs orné de fleurons dorés, plats de percaline rouge, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Édition originale rare et recherchée.
Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rares et claires rousseurs comme habituellement.
Rare exemplaire en reliure strictement de l’époque.
Edition originale, un 45 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête.
Reliure en plein maroquin chocolat, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement de doubles filets dorés sur les contreplats, filets dorés sur les coupes, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées, étui bordé de maroquin marroquin chocolat, plats de papier peigné, intérieur de feutrine grise, magnifique reliure signée Semet & Plumelle,
Très bel exemplaire parfaitement établi dans une reliure en plein maroquin de Semet & Plumelle.
Recueil de rarissimes prospectus, préfaces, prolégomènes, appendices à un monumental ouvrage de philosophie politique et économique de l'avocat havrais J.-B.-J. L'Aignel (1741-1806), ancien maire du Havre.
Il était prévu pour être publié en plusieurs volumes mais la maladie empêcha l'auteur de mener cette œuvre à terme.
Reliure en plein veau blond marbré, dos à cinq nerfs sertis de liserés dorés en partie estompés et orné de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre de maroquin noir, frise dorée sur les coupes en partie estompées, tranches rouges, reliure de l'époque.
Travaux de vers dans la marge inférieure de la dernière partie du volume sans atteinte au texte, petites restaurations sur les plats.
Imprimées au Havre ou à Montivilliers, non loin, ces pièces étaient destinées à être débitées séparément et elles ont été très rarement conservées (Frère n'en connaissait que 3).
C'est l'auteur lui-même qui les a réunies dans le présent exemplaire qui est un des deux plus complets avec celui que conserve la Bibliothèque municipale du Havre (avec un contenu légèrement différent toutefois) : 1) Souscriptions proposées au public par le jurisconsulte L'Aignel,… Pour ses deux Ouvrages intitulés : le premier, les Loix commerciales : le deuxième, la France commerçante. 1er Avril 1797. 4 pp. 2) Loix commerciales et France commerçante. Adresse Aux deux Conseils du Corps Législatif. 1er Avril 1797. 12 pp. (Lechevalier, Biblio. arr. du Havre, 4698) 3) Discours historique sur le commerce (par Savary). 44 pp. (Lechevalier 4699) 4) Discours sur la navigation (par L'Aignel). 71 pp. (Lechevalier 4697) 5) Les Phares de Normandie et du Havre, Allumés à l'avénement de Louis XVI (par L'Aignel) ; Ode… Présentée à Sa Majesté étant aux Phares du Havre, le 28 Juin 1786. 8 pp. (Frère II 133, Lechevalier 1496) 6) Les Livres XX, XXI & XXII, de l'Esprit des Loix Par Montesquieu : Relatifs au Commerce, Considéré comme une des bases de l'Ordre Social. Montivilliers, Imprimerie des Administrations municipales, s.d. 112 et 6 pp. (Lechevalier 4700) 7) Analyse satyrique de l'Esprit des loix Par M. de Bonneval. 1 f.n.ch. 8) L'Ordre Social. Prospectus. - L'Ordre Social, Propre à tout Gouvernement quelqu'il soit, républicain ou Monarchique ; distribué en neuf Législations proposées : précédé de l'Examen des loix hébraïques, romaines, françaises, et autres, tant anciennes que modernes… Par le Jurisconsulte l'Aignel,… Au Havre, Chez l'Auteur, de l'imprimerie de Patry, (1795). 1 f.n.ch. et 27 pp. (Frère II 134, Lechevalier 4690 : autre éd. en 24 pp. ?) 9) La Confédération générale de l'Europe : ou Extrait du projet de paix perpétuelle de l'abbé de Saint-Pierre. Montivilliers, de l'Imprimerie du District (vers 1796). 15 pp. (Lechevalier 4700 (2)) 10) L'Ordre social, propre à tout gouvernement, Et distribué en neuf Législations …Par le Jurisconsulte l'Aignel,… S.l., (1795). 4 pp. 11) Les Pairies populaires et leurs assemblées Proposées par le Jurisconsulte l'Aignel… S.l., (1796). 20 pp. (Lechevalier 4696) 12) Le Comice patriotique et universel. Au Havre, de l'Impr. de Le Picquier, (vers 1795). 23 pp. (Frère II 134, Lechevalier 4693) 13) Les Hospices, Ci-devant dits Hôpitaux, Aumôneries, Maladreries, Léproseries, Hôtels ou Maisons-Dieu. S.l. (vers 1795). 32 pp. (Lechevalier 4695 : autre éd. en 32 pp. ?) 14) Les Tributs directs et fixés. Observation préliminaire. Au Havre, de l'Impr. de Le Picquier (vers 1795). 27 pp. (Lechevalier 4694) 15) L'Appendice de la France commerçante en 1789 Par le Jurisconsulte l'Aignel… Au Havre, chez l'Auteur, de l'Imprimerie de Patry, (1796). 2 ff.n.ch., 4 pp. 16) Le Spectacle de la France, lors de la convocation des États Généraux en 1789. S.l., (1796). xij pp. 17) Remarques particulières sur le gouvernement français Par le Président Hénault. Montivilliers, de l'Imprimerie des Administrations municipales, (vers 1795-1796). 54 pp. (Lechevalier 4700 (3)) 18) Histoire sommaire du droit français Par Gabriel Argou,… Montivilliers, de l'Imprimerie du Disctrict, (vers 1795-1796). 56 pp. (Lechevalier 4700 (4)) 19) Le Spectacle de la France, lors de la convocation des États Généraux en 1789. S.l. (vers 1795). 107 pp. (Lechevalier 4688) 20) Commerce général de la France en 1789 S.l.n.d. 23 pp. (Lechevalier 4691) 21) Salines et sel, Particulièrement en France S.l.n.d. 44 pp. (Lechevalier 4692) L'Aignel a pris soin de coller à la première garde un f. imprimé in-8 contenant 2 de ses poèmes en l'honneur du Premier Consul et de Joséphine lors de leur visite officielle au Havre le 15 Brumaire an 11 (6 novembre 1802).
Le présent exemplaire est resté dans la famille de l'auteur jusqu'au moment où son petit-fils René, avocat au Havre comme lui, en fit cadeau le 6 novembre 1882 à un nommé E. Seguin, comme en fait la mention au crayon au contre-plat.
Rare édition originale avec texte bilingue (français et traduction italienne en regard)
Notre exemplaire est présenté dans sa condition d'origine : broché sous couverture d'attente de papier dominoté (comptes et essais à la plume et encre noire au recto de la seconde couverture). Quelques petites rousseurs.
Un seul exemplaire au CCF (Avignon). Absent de Starace.
Recueil très rare qui documente une partie très méconnue des fameux "arrêtés Miot", lesquels ont fait couler beaucoup d'encre, mais seulement dans leur partie purement fiscale et douanière.
Mais l'activité réglementaire de ce commis de l'État sans états d'âme s'exerça dans bien d'autres domaines. Quand il débarqua de l'Hirondelle le 25 mars 1801 à Bastia, c'était la seconde mission que Miot (1762-1841) exerçait en Corse pour y acclimater la législation continentale (la première avait eu lieu en 1796-1797).
Installé à Ajaccio dans la maison des Bonaparte, il détenait exceptionnellement la totalité des pouvoirs militaire, administratif et judiciaire avec comme mission de plier, tant que faire se pouvait, les insulaires au régime juridique français, le régime constitutionnel ayant été provisoirement suspendu dans l'île par le Premier Consul.
La tâche n'était pas aisée, traversée de maintes oppositions de personnes, et, jusqu'à son départ le 14 septembre 1802, il fut obligé de beaucoup adapter les exigences légales en faveur des habitudes et régimes locaux.
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne ; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée.
Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite.
Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus.
Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jindřich Heisler : « Votre lettre parlait de ces jours où il semble « qu'il y ait juste assez de feu pour vivre » : c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait : un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli : il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait. » Les deux poètes étaient en effet très proches : Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. « Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jindřich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il « a vécu intégralement pour le surréalisme » selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur : « C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement. » » (Henri Béhar, André Breton)
Rarissime édition originale, imprimée vraisemblablement en Prusse, de cet essai rédigé directement en français par le baron de Bielfeld (1716-1770), inspecteur des universités prussiennes et ami de Frédéric le Grand dès le temps où celui-ci n'était que prince héritier de Prusse.
GV 1700-1910, t. 111, p. 374. Pas dans Conlon (qui ne cite que l'éd. d'Amsterdam de la même année). Aucun exemplaire aux U.S.A.
Reliure en plein maroquin rouge à décor doré, dos lisse orné à la grotesque, roulettes dorées sur les coiffes, triple filet d'encadrement sur les plats, filets dorés sur les coupes, gardes et contreplats de papier à motifs étoilés et dorés, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
Petites taches noires sur les plats, quelques petites rousseures sans gravité.
L'auteur a certainement eu l'intention dans cet ouvrage de complaire à son souverain en montrant combien les princes de la maison de Brandebourg, et tout particulièrement « le monarque qui occupe aujourd'hui le trône », avaient eu « la glorieuse maxime d'accorder à leurs sujets une entière liberté de penser & une protection généreuse à tous les talents ».
Exemplaire de grande qualité, dans une reliure parisienne sortie d'un des meilleurs ateliers de la capitale et conservée quasiment sans défaut.
Edition originale de ce recueil de discours politiques.
Reliure en pleine percaline rouge, dos lisse muet comportant de légères traces de frottements, mentions dorées frappées sur le premier plat : "République de Guinée R.D.A. à S.E. Jean Paul Sartre. N°30", gardes blanches partiellement ombrées, reliure nominative de l'époque offerte à Jean-Paul Sartre.
En frontispice, portrait photographique portant la signature autographe du président Ahmed Sékou Touré : Secrétaire Général du Parti Démocratique de Guinée, Responsable Suprême de la Révolution.
Seconde édition.
Reliure en plein maroquin vert sapin, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes, triples filets dorés encadrant les plats, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, toutes tranches dorées, doubles filets dorés sur les coupes, ex-libris encollé sur un contreplat, élégante reliure signée Krafft.
Ont été reliés à la suite :
- de Nicolas Papin "De pulvere sympathico dissertatio" imprimé à Paris chez Siméon Piget en 1650. (8 ff.n.ch. (le dernier blanc) et 40 pp.
- du même auteur "La poudre de sympathie, deffendue contre les objections de Mr. Cattier, médecin du Roy" imprimé à Paris chez Siméon Piget en 1651, (4 ff.n.ch. et 56 pp.)
- d'Isaac CATTIER "Response à Monsieur Papin Docteur en Medecine, touchant la poudre de sympathie" imprimé à Paris chez Edme Martin en 1651, (87 pp.)
Très bel exemplaire parfaitement établi dans une magnifique reliure signée Krafft.
Édition originale rare et recherchée, exemplaire de première émission.
Notre exemplaire est bien complet de la liste des souscripteurs et de l’avertissement qui furent supprimés lorsque le solde de cette édition passa aux mains d’un autre éditeur : Dion-Lambert et comprend bien la faute de pagination au tome 2 : page 164 au lieu de 364. Enrichi d’une lettre de l’auteur avec sa signature autographe, rédigée et datée du 14 avril 1839, par son secrétaire. Une page à l’encre noire sur un double feuillet. Légèrement ombrée sur l’extrémité supérieure, avec quelques rousseurs, trois déchirures marginales sans atteinte au texte dues au décachetage, et les plis habituels inhérents à l’envoi.
L'ensemble est enrichi d’ une exceptionnelle, prophétique et macabre lettre de François-René de Chateaubriand. Signée de la main chancelante de l’auteur, cette lettre vraisemblablement inédite a été rédigée par son secrétaire : « Vous connaissez la main de [Hyacinthe] Pilorge que j’employe pour remplacer la mienne souffrante de la goutte » explique l’auteur en guise d’introduction à la lettre.
Reliures en demi chagrin noir, dos lisses ornés de doubles filets dorés et doubles caissons estampés à froid, plats de cartonnage noir, très légers frottements sans aucune gravité sur certains plats, contreplats et gardes de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l’époque. Rousseurs éparses.
Rare édition originale ornée d'1 tableau et de 2 planches hors-texte montrant des formes de crânes et des portraits d'aliénés.
Cf. Garrison Morton, 4922. En français dans le texte, 203. Kelly, p. 326. Foucault, Histoire de la folie, 523. Jan Goldstein, Console and classify, 65. Bariéty et Coury, 882.
Reliure en demi basane havane à coins, dos lisse orné de fleurons et frises dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure pastiche moderne.
Quelques rousseurs affectant principalement le second volume.
A été relié en fin de volume, de Jean-Etienne Esquirol : "Des Établissemens consacrés aux aliénés en france, et des moyens de les améliorer. Mémoire présenté au ministre de l'Intérieur, en septembre 1818". publié à Paris, sans date, chez Renouard, 35 pp.
Au verso du titre: "Cet opuscule est extrait de l'ouvrage que l'auteur publiera à la fin de janvier 1838, sous le titre: Des maladies considérées sous les rapports médical, hygiénique, statistique et médico-légal." Rare tiré à part du texte à l'origine de l'adoption de la loi du 30 juin 1838 qui inaugurait l'institution d'un établissement psychiatrique par département, l'internement devenant désormais soumis à un avis médical. "This Mémoire to the Minister of the Interior on conditions in Hospitals and Prisons is one of the ablest and most influencial documents in the history of administrative psychiatry" (Zilboorg & Henry p. 391, cité cat. Haskell F. Normann Library, III, 1062).
Judicieuse réunion de ces deux textes fondamentaux.
Edition originale, un des 750 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seul tirage avec 50 Japon.
Agréable exemplaire.
Précieux et bel envoi autographe surréaliste signé de Benjamin Péret : "... pourquoi la chevelure, me direz-vous? Oui, pourquoi? Parce que les cheveux remplacent les parapluies..." à son ami Léo Malet.
Édition originale, un des 52 exemplaires numérotés sur montval, le nôtre le deuxième exemplaire des 12 hors commerce, tirage de tête.
Reliure en demi maroquin à grain long gris anthracite, dos lisse, nom de l’auteur, titre de l’ouvrage, date et mention au palladium « exemplaire j. kessel », plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats de papier gris souris, couvertures et dos conservés, reliure signée Thomas Boichot.
Quelques petites rousseurs affectant principalement les premiers et derniers feuillets.
Exceptionnel et émouvant envoi autographe signé à pleine page de Maurice Druon à Joseph Kessel : « Il fallait bien, mon grand Jef, que le premier livre que je t’envoie depuis que tu es Immortel soit les mémoires de Zeus. Je remercie les Destins de m’avoir donné un tel oncle et d’avoir permis que nous nous aimions si bien. Je t’embrasse. Maurice Mai 1963. »
Edition originale sur papier courant.
Reliure en demi chagrin vert, dos lisse décoloré comportant des éraflures, pièce de titre de chagrin havane, plats de papier, modeste reliure de l'époque.
Exceptionnel envoi autographe daté et signé d'Albert Paraz à son maître et ami Louis-Ferdinand Céline et sa femme Lucette : "A vous deux et je serais seulement heureux si Valsez saucisses pouvait distraire Lucette et l'amuser. Vence 24 juin 1950. A Paraz."
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête.
Reliure en plein maroquin ébène, dos lisse orné de petits rectangles de maroquin grenat et de box gris perle, ces derniers encadrant les initiales de l'auteur et du titre, le premier chiffre de la date, écrite en chiffres romains, apparait dans un carré de box gris perle, plats de maroquin en encadrement de larges plaques de daim chocolat, premier plat avec un grand rectangle de papier granité avec titre et date de l'édition sertis de maroquin grenat, les initiales encadrées de rectangle de papier provenant d'une carte de la Haute-Savoie, contreplats et gardes de papier bleuté, couvertures et dos conservés, tête dorée, chemise cartonnée avec un dos en rhodoïd, étui bordé de maroquin ébène, ensemble signé par Pierre-Lucien Martin et daté 1964.
Ces "mémoires-autobiographie" de Simone de Beauvoir, qui vont de sa réussite à l'agrégation préparée avec Jean-Paul Sartre à la Libération de Paris en août 1944.
Superbe et célèbre reliure, réalisée à quelques exemplaires différant légèrement, par Pierre-Lucien Martin, un des maîtres de la reliure française du XXème siècle.
Edition originale, un des 160 exemplaires numérotés sur vélin lana, le nôtre un des 60 hors commerce, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin noir à grains longs, dos lisse, nom de l'auteur, titre de l'ouvrage, date et mention au palladium "EX. JOSEPH KESSEL 1958", plats de papier façon bois, gardes et contreplats de papier gris souris, couvertures et dos conservés, reliure signée Thomas Boichot.
Quelques rousseurs affectant principalement les plats de couverture ainsi que premiers et derniers feuillets.
Exceptionnel et émouvant envoi autographe signé de Maurice Druon à Joseph Kessel : "A toi mon grand Jef, cet Alexandre le grand né lui aussi sous le signe du Lion en même temps que du Bélier et que tu as aidé de tes conseils et de ton exemple en t'embrassant très fort. Maurice Juin 58."
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à Benjamin Fondane.
Dos comportant trois petits accrocs restaurés et sans gravité.
Emouvante dédicace de poète à poète, réalisée à l'aube de la guerre durant laquelle les deux amis participeront ensemble à des revues de résistance poétique telle que l'Honneur des poètes.
La déportation et la mort de Fondane en 1944 avec celle de nombreux autres amis artistes et poètes marquera profondément Eluard qui composera en leur honneur un superbe hommage poétique, "Eternité de ceux que je n'ai pas revus", égrénant le nom de chaque disparu :
"Visages clairs souvenirs sombres
Puis comme un grand coup sur les yeux
Visages de papier brûlé
Dans la mémoire rien que cendres
La rose froide de l'oubli
Pourtant Desnos pourtant Péri
Crémieux Fondane Pierre Unik
Sylvain Itkine Jean Jausion
Grou-Radenez Lucien Legros
Le temps le temps insupportable
Politzer Decour Robert Blache
Serge Meyer Mathias Lübeck
Maurice Bourdet et Jean Frayse
Dominique Corticchiato
Et Max Jacob et Saint-Pol Roux
Rien que le temps de n'être plus
Et rien que le temps d'être tout"
Édition originale, un des 95 exemplaires hors commerce numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin fauve, dos lisse, nom de l’auteur, titre de l’ouvrage, date et mention dorés « ex. j. kessel », plats de papier fauve, gardes et contreplats de papier rouille, couvertures et dos conservés, reliure signée Thomas Boichot.
Quelques rousseurs affectant principalement les plats de couverture ainsi que premiers et derniers feuillets.
Exceptionnel et émouvant envoi autographe signé de Maurice Druon à Joseph Kessel : « À toi mon grand Jef, prince des Cavaliers, avec la joie de t’avoir rejoint parmi les Immortels, cette histoire de famille en t’embrassant pour tous les jours des hommes. Maurice 1967. »
Édition originale devenue rare selon Clouzot.
Reliure en demi basane fauve, dos lisse comportant d’habiles restaurations, plats de papier marbré, première garde partiellement ombrée, modeste reliure de l’époque (comme généralement selon Clouzot). Gardes partiellement ombrées, rousseurs éparses, claires auréoles en marge supérieure droite de certains feuillets.
Rarissime et touchant envoi autographe signé de Victor Hugo, âgé de vingt ans, sur son premier recueil poétique : « À mon cher et respectable monsieur de la Rivière. Hommage de profond et reconnaissant attachement. Victor. »
Précieux ensemble des quatre premiers volumes de l’édition intégrale, respectant le découpage original américain. Le volume 1, présenté dans un coffret en métal à lettres repoussées et enrichi d’une carte dépliante du domaine de Westeros, est un exemplaire du tout premier tirage collector français publié en 2012, particulièrement recherché pour sa rareté. Les tomes 2 et 3 sont des tirages de 2013, le tome 4 de 2014.
Tous les volumes sont enrichis d’une exceptionnelle signature autographe de George R. R. Martin sur la page de titre réalisée à l’occasion de l’unique séance de signature que l’auteur a consacrée à ses fans français, à Dijon le 3 juillet 2014. Le cinquième volume ne paraîtra qu’en 2015.
Couvertures illustrées en couleurs à rabats. Coins légèrement émoussés, discrets frottements d’usage aux dos des volumes 2 et 3, traces de plis anciens à l’angle du plat supérieur du volume 3, à l’angle du plat inférieur du volume 4 et sur le premier rabat du volume 3, tranches faiblement jaunies ou noircies pour les volumes 2, 3 et 4. Coffret légèrement frotté sur le dos et les plats.
Édition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers. Quelques petites rousseurs notamment sur les gardes.
Rare envoi autographe signé de Moïse Twersky : « À mon ami René Jasinski en témoignage de reconnaissance et d’amitié, ces quelques scènes de la vie juive new-yorkaise. T. Twersky » enrichi d’une phrase en hébreu dont la traduction en français réalisée par l’auteur est jointe sur un feuillet volant : « Traduction de l’inscription hébraïque : sixième jour de la semaine “Pekoudè” année 5692 depuis la création du monde dans la sainte communauté de Paris », soit, d’après nos calculs, le vendredi 4 mars 1932.
Edition originale, un des 69 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Edition originale sur papier courant.
Agréable exemplaire.
Précieux envoi autographe signé d'André Pieyre de Mandiargues : "A Henri Michaux le coeur de son vieil ami André Pieyre de Mandiargues" enrichi de la signature manuscrite d'Yvonne Caroutch.
Edition originale de la traduction française, un des 200 exemplaires numérotés sur vélin blanc du Marais, seuls grands papiers.
Légers frottements sans gravité sur les mors.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale dédiée à Louis Jouvet, un des 108 exemplaires numérotés sur vergé Lafuma Navarre et réimposés au format in-quarto tellière, tirage de tête.
Reliure en demi chagrin maroquiné rouge, dos à cinq nerfs sertis defilets à froid, date dorée en queue, plats e papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée D.H. Mercher.
Créée par Louis Jouvet à la comédie des Champs-Elysées le 14 décembre 1923. L'acteur s'occupa également de la mise en scène et des décors ; en 1933 la pièce étant ensuite adaptée au cinéma par Roger Goupillières avec toujours dans le rôle principal Louis Jouvet.
Edition originale sur papier courant.
Petits manques habilement comblés en tête et en pied du dos.
Rare envoi autographe signé de Albert Cohen à Denise Mercier.
Édition originale rare.
Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs.
Important envoi autographe signé d’Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son meilleur ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine.
Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ».
Édition originale, un des 230 exemplaires numérotés sur Auvergne, le nôtre un des 75 exemplaires hors commerce, seul tirage après 10 chine et quelques hors commerce, exemplaire spécialement imprimé pour René Daumal.
Ouvrage illustré en frontispice d'une lithographie originale d'Étienne Cournault.
Infimes piqûres sans gravité en marges des plats.
Bel exemplaire complet de sa bande annonce.
Exceptionnel et superbe envoi autographe signé du 27 décembre 1936 de René Daumal à sa future compagne Véra Milanova : « à Véra Milanova – à toi Véra, d'abord ces anciens mensonges (que je n'ai pu nourrir qu'en ton absence) pour leur faire une sépulture définitive ; puis ces quelques ombres de vérités que tu m'as aidé à comprendre ; mais surtout, Véra, je préfère te dédier une grande page blanche, neuve, invisible, où nous écrirons sans mots notre histoire. Prends ce petit tombeau d'un ancien René Daumal, de la main de ton Nasha. 27 décembre 1936. »