Edition originale, un des 170 exemplaires numérotés sur pur fil.
Agréable exemplaire sous double couverture.
Edition originale, un des 170 exemplaires numérotés sur pur fil.
Agréable exemplaire sous double couverture.
Rare et importante édition originale.
Notre exemplaire est présenté dérelié. Un petite galerie de ver en tête de tous les feuillets sans atteinte au texte.
Décrit l'habillement, la coiffure, l'armement et l'équipement des soldats et officiers de l'armée française ; il est aussi question de la cavalerie, des dragons et des hussards.
Le chapitre consacré à l'uniforme particulier à chaque régiment contient la liste de ces régiments, dont certains participèrent à la Guerre d'indépendance américaine.
Edition originale imprimée à petit nombre de cet extrait du Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de Constantine de l'année 1873.
Absent de Tailliart.
Premier plat de la couverture détaché puis recollé, manques sur le dos, petits manques angulaires sur les plats.
Rare ouvrage illustré de 14 planches hors texte chiffrées I-XII (il y a des planches VI bis et ter). Absent de Tailliart.
Engagé volontaire dans le Génie dès 1841, Baptiste-Charles Brunon (1821-1888) effectua la majeure partie de sa carrière militaire en Algérie : après la guerre de 1871, il retourna sur place pour diriger le Génie de Constantine.
Rare édition originale (cf. Cordier Japonica 583. Nipponalia I 2073. Aucune de ces deux bibliographies ne mentionne le plan. Polak 8448.)
Reliure en demi basane cerise, dos éclairci à quatre nerfs orné de pointillés et filets dorés, quelques frottements sur le dos, plats de cartonnage rouge, coins légèrement émoussés, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, une mouillure claire affectant les premiers feuillets et la carte à double page représentant le plan du détroit de Simonoseki.
Il s'agit du récit de la campagne navale anglo-française de 1862-1863, par Alfred Roussin (1839-1919), un officier qui commandait la frégate la Sémiramis.
Le texte comprend des descriptions détaillées du commerce et de la situation politique du Japon, ainsi que des relations politiques entre Français, Anglais et Japonais durant les années 1853-1865.
Très beau recueil de 49 aquarelles originales montrant la vie quotidienne au Tonkin, illustrant, pour la plupart, des scènes de la vie rurale.
Ces aquarelles, non signées, mesurent environ 20 x 15 cm (hors marge) et ont été finement exécutées à l'encre de Chine et à l'aquarelle, avec des rehauts de gouache, sur des feuilles de papier dont certaines portent le filigrane "Latune et Cie Blacons"; toutes sont montées sur onglets.
Reliure en demi percaline rouge à coins, dos lisse muet et recouvert de chagrin rouge, frottements sur le dos, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier bleu, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs en marges des aquarelles.
Les scènes représentent différents sujets : un poste militaire gardé par quatre soldats dont un en faction à l'entrée, un garde portant un uniforme blanc et tenant dans sa main droite un fusil muni d'une longue baïonnette, la tête recouverte d'un salacco (coiffe traditionnelle des tirailleurs indochinois), un vieillard assis sur une table et fumant la pipe tout en étant éventé par un domestique, un paysan travaillant la terre avec deux bœufs, une femme se recueillant devant une tombe, un autre paysan labourant la terre, deux villageois se rencontrant à proximité d'un petit pont, quatre personnes travaillant dans une rizière, un homme en costume devant un temple, trois paysans récoltant le riz, un combat de coqs, etc...
On y voit aussi de nombreux villageois transportant des denrées, des marchandises ou en train de pêcher, des lutteurs se produisant devant un notable, un enfant servant de guide à un aveugle, deux ouvriers transportant des pierres dans une brouette, une procession conduite par un dignitaire à cheval et emmenant un sanglier dans une cage, un prisonnier en train d'être fouetté, un autre sur le point d'être décapité, une scène de chasse, des musiciens, une femme utilisant un métier à tisser, des villageois en train de jouer, etc...
La présence occidentale n'est évoquée qu'une fois : un navire indochinois, voiles au vent, arbore trois étendards tricolores tandis qu'au second plan, un bâtiment à vapeur, probablement français, continue sa route…
On joint une pièce de cuir en veau fauve (4 x 32 cm) portant l'inscription à froid "Souvenir du Tonkin 1885-90".
Précieux témoignage sur le Tonkin au début du protectorat français.
Troisième édition.
Notre exemplaire est présenté dans sa condition d'origine, broché sous couverture d'attente de papier bleu qui comporte des manques angulaires, étiquette de titre encollée sur le dos,
Quelques petites rousseurs.
Pierre-Auguste Mutel (1795-1847) était entré à Polytechnique en 1813, et en sortit 34e en 1815. Il opta pour le corps de l'artillerie.
Ex-libris manuscrit Becquerel, daté du 24 octobre 1833 ; difficile de savoir à quel membre de l'illustre famille attribuer cette provenance.
Edition originale imprimée sur fleur d'alfa.
Bel exemplaire.
Envoi autographe signé de Jacques Perret à Charles Linder enrichi d'un petit dessin représentant le fameux paquet de gris national (qui alimentait la pipe de l’écrivain en tabac Caporal ou Scaferlati), dans lequel est fiché le drapeau tricolore.
Édition originale illustrée d'un frontispice et de 4 portraits hors-texte dessinés d'après nature par Voutier et gravé sur cuivre par Normand fils (cf. Loukia Droulia, 429. Blackmer, 1750. Manque à Atabey.)
Reliure en demi chagrin noir, dos restauré à quatre nerfs sertis de triples filets dorés, plats de cartonnage aubergine, plats décolorés, armes dorées frappées sur le premier plat, ex-libris moderne encollé en tête d'un contreplat, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs.
"Voutier went to Greece in 1821 and acted as ADC to Mavrocordatos on the Peta campaign" (Leonora Navari).
Prestigieuse provenance : Exemplaire aux armes du roi Ernest Auguste Ier de Hanovre (1771-1851), avec l'estampille rouge de sa bibliothèque au verso de la page de titre.
Édition originale de ces observations et propositions de réformes sur la Marine.
Reliure en plein veau fauve raciné, dos lisse orné de faux-nerfs et de motifs décoratifs dorés, pièce de titre de chagrin rouge, mors un peu frottés, plats cernés de fines roulettes dorées, quelques épidermures et manques de peau en pied des plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
Pierre-Alexandre Forfait (1752-1807) fut ministre de la Marine de novembre 1799 à Octobre 1801.
Forfait et Bonaparte s'étaient rencontrés à Venise aux alentours de 1798, et c'est lui qui « forma » le futur Empereur à la guerre maritime que Napoléon allait mener contre l'Angleterre.
Dans cet opuscule, il décrit en ces termes les Anglais « … ces dominateurs des mers ne donneront jamais le temps nécessaire pour recréer et former une marine par les moyens ordinaires, la navigation marchande ou la pêche … Comptez qu'ils vous déclareront toujours la guerre, ou vous la feront sans la déclarer, avant que vos forces navales aient pu atteindre son degré de développement qui puisse les inquiéter ».
Le plan du 21 juillet 1803, lors duquel la flotille doit agir sans le soutien de la Marine, montre bien que les idées de Forfait ont profondément marqué Bonaparte.
Cependant le groupe formé par Decrès, Ganteaume, Bruix et Villeneuve lors de la campagne d'Égypte, exerce une forte influence sur Napoléon ; et Decrès réussit à supplanter définitivement Forfait.
Provenance : Ex-libris manuscrit de Decrès encollé sur un contreplat, qui succéda à l'auteur comme ministre de la Marine, et qui resta en poste jusqu'en 1814.
Edition originale (cf. Martin & Walter, 16 491. Monglond III, 630. Manque à Schefer, Blackmer et Atabey.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage de papier marbré, dos lisse, pièce de titre de basane fauve en long, tranches rouges, reliure moderne.
Quelques rousseurs, taches en marge supérieure des derniers feuillets.
Excellent abrégé de la mission diplomatique du général Hénin de Cuvillers à Constantinople (1793-1795).
Au retour de Turquie, Hénin (né en 1755) prit part à la campagne d'Italie de 1796, et fut blessé à Caldiero et à Arcole.
Nommé en 1802 au poste d'adjoint à l'état-major de Saint-Domingue, ce fut lui qui ramena à Paris en 1804 les archives de l'armée de la colonie que lui avait confiées Rochambeau.
Sa carrière militaire sous l'Empire s'achève en 1813, date à laquelle il lui fallut se justifier devant le conseil de guerre de Grenoble à la suite de l'évacuation du Simplon, jugée trop hâtive.
Admis à la retraite en 1815, il vécut jusqu'en 1841.
Les 164 dépêches résumées dans le présent recueil donnent d'intéressants renseignements sur la vie diplomatique à Constantinople, les rapports avec le gouvernement révolutionnaire, les nouvelles venant des comptoirs d'Asie, la situation dans le Levant, les événements maritimes et militaires, etc...
Portrait photographique de Jean de Lattre de Tassigny en uniforme, représenté en buste de trois quarts.
Discrètes rousseurs.
Envoi autographe signé de Jean de Lattre de Tassigny, à l'encre bleue passée, inscrit dans l'angle supérieur droit du portrait, à « mon ami Pauchant, président de Rancourt-Verdun, très amicalement et fidèlement... Verdun 1937 - Colmar 1947 ».
Nouvelle édition illustrée de 2 planches lithographiées hors-texte et enrichie de notes par Francisco de S. Luiz (cf Brunet I, p. 263. Graesse I, p. 118.)
Reliure en demi veau havane, dos lisse orné de filets dorés et noirs ainsi que de fleurons noirs, pièce de titre de chagrin noir, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure moderne.
Quelques petites rousseurs principalement en début de volume.
Cette biographie, célèbre à juste titre, connut un grand succès dès sa parution.
Deuxième édition de ce monument historiographique.
La collation des volumes de texte (74 gravures sur acier) est conforme à la table des planches donnée au volume XX (à l'exception de la planche des Français devant Moscou, manquante), mais ne correspond pas au nombre de planches de l'originale (certaines ne furent pas reprises). L'atlas est celui de la première édition, et il est complet de ses 66 cartes.
Quelques rousseurs affectant principalement les tranches.
Reliures en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs ornés de triples caissons à froid, quelques petits accrocs sans gravité sur trois dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, pour les 21 volumes de texte ; et reliure en demi basane rouge, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, quelques taches noires sur le dos, plats de cartonnage rouge marginalement salis, coins émoussés, reliure de l'époque.
Très rare édition originale du tiré à part de l’article Les Origines de l’armée française de Charles de Gaulle paru dans le 520e numéro de la Revue d’infanterie en janvier 1936. Ce texte de 44 pages sera entièrement repris deux années plus tard dans le premier chapitre du célèbre ouvrage La France et son armée, publié en 1938 chez Plon. Notre exemplaire est enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur « à M. Jean Auburtin, Hommage de très profonde et fidèle amitié. C. de Gaulle ».
Couverture bleue légèrement insolée sur les extrémités, dos et mors du plat supérieur recollés, petits manques au dos, pliure verticale probablement inhérente à l’envoi, anciens plis sur les coins droits du plat supérieur, quelques taches d’encre sur le plat inférieur, ancien timbre collé et partiellement déchiré sur ce même plat.
Édition originale illustrée d'une planche hors-texte avec 2 figures : plan et environs d'Alger (cf. Quérard IV, 343 : ne cite pas la planche, et donne xlviii pp. pour les Pièces à l'appui (en effet, la p. xlviii porte, comme la dernière, l'adresse de l'imprimeur). Tailliart 2420 : ne cite pas la planche.)
Petits manques marginaux sur le dos et les plats, quelques légères rousseurs.
"Causes de la rupture avec Alger. Historique des rapports de la France avec Alger. Les torts des représentants d'Alger dans la Régence pendant ces dernières années. Ultimatum. Blocus. Nécessité d'une enquête ou au moins d'une information spéciale avant d'entreprendre une expédition. On va dépenser beaucoup d'argent sans profit. Cette guerre n'est pas juste ; elle n'est pas utile ; elle n'est pas légale" [Tailliart].
Les Pièces à l'appui comprennent : Traité de paix entre la France et la Régence d'Alger, le 17 décembre 1801. - Lettre de Mustapha-Pacha, Dey d'Alger, au premier Consul, les 13 août 1802. - Transaction sur les réclamations des sieurs Bacri et Busnach d'Alger, et à la suite, la loi du 24 juillet 1820, qui en ordonne l'exécution. - Notice sur les concessions d'Afrique. - Résumé des discussions qui ont eu lieu dans les deux Chambres sur les affaires d'Alger dans les sessions de 1820, 1827, 1828 et 1829.
Hommage autographe signé d'Alexandre de Laborde sur la page de faux-titre : "De la part de l'auteur, 3 avril 1830" (soit à peine plus que deux mois avant le débarquement des troupes françaises en Algérie).
Edition originale de ce superbe album lithographié par MM. A. Bayot, Eugène Cicéri et Morel Fatio comportant un titre lithographié sur fond teinté, une carte gravée au trait par Avril, et 15 planches lithographiées en couleurs sur fond teinté.
Reliure en demi chagrin noir à coins, dos muet à cinq nerfs orné de doubles filets à froid, pièce de titre de chagrin cerise comportant de petits manques contrecollée sur le plat supérieur, plats de cartonnage noir, gardes ert contreplats de soir moirée blanche, gardes un peu piquées et froissées, toutes tranches dorées, reliure ancienne modernement restaurée.
Piqûres éparses, quelqeus claires et légères mouillures en marges des feuillets, une tache en tête de la dernière gravure.
Édition originale.
Reliure en demi veau bronze, dos à 4 nerfs soulignés de doubles filets et pointillés dorés ainsi que de larges filets noirs, frottements sur les mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches jaspées, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses.
Edition originale rare (cf.Tailliart 2391.)
Dos muet gauchi, quelques manques et déchirures angulaires sur les plats, mouillures en têtes des tous premiers feuillets, sinon agréable état intérieur.
L'auteur était intendant militaire ; il est l'auteur de plusieurs petites monographies sur la fortification ou l'intendance.
Edition rare et imprimée sur vergé, sans doute tirée à petit nombre pour les bibliophiles picards (cf. Hage Chahine, 4071.)
Au CCF, exemplaires seulement à Arras, Amiens et Compiègne.
Quelques petites rousseurs.
Reliure en demi maroquin cerise, dos légèrement éclairci à cinq nerfs, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, reliure de l'époque signée Petit, successeur de Simier.
Robert de Clari (vers 1170 - après 216) était un chevalier picard, vassal du châtelain Pierre d'Amiens.
Il partit à la quatrième croisade avec son seigneur Pierre d'Amiens. Après la mort en 1205 de ses suzerains directs Pierre d'Amiens et Hugues IV de Campdavaine, comte de Saint-Pol, il rentra rapidement en Picardie.
Du pillage de Constantinople il avait rapporté entre autres des reliques dont il fit don à l'abbaye de Corbie. Il composa donc en français et en picard La Conquête de Constantinople, un récit de cent-vingt chapitres dans lequel il évoque la quatrième croisade et ses suites immédiates jusqu'en 1216.
Il est donc mort après cette date sans que nous en sachions plus sur son compte.
Exemplaire agréablement établi dans une reliure signée de Petit, successeur de Simier.
Edition originale du premier des quatre titres consacrés par le député Amédée Desjobert (1796-1853) à la situation de l'Algérie (le deuxième concernera l'année 1838 - cf. infra -, le troisième 1844, et le dernier l'année 1846), (cf. Tailliart 2333.)
Reliures en pleine basane fauve racinée, dos lisses ornés de guirlandes, filets et fleurons dorés parfois estompés, pièces de titre de basane rouge, pièces de tomaison de basane verte et marginalement décolorés, gardes et contreplats de papier à la cuve, liserés dorés sur les coupes, tranches marbrées, ex-libris modernes encollés sur les gardes, reliures de l'époque.
Quelques petits manques de peau sur les plats des reliures, absence de la page de faux-titre pour le premier ouvrage, une mouillure claire en têtes de certains feuillets du second volume, quelques rousseurs.
Siégeant à la gauche de l'assemblée, Amédée Desjobert était de toutes façons opposé par tous les moyens à la colonisation de l'Algérie, et utilise surtout les arguments opposés à ceux des colons et des militaires
Le volume II contient les textes suivants, tous des années 1837 et 1838 et portant sur la conservation ou non de l'Algérie :
Édition originale illustrée, en frontispice, d'un portrait de l'auteur lithographié par Langlumé (cf. Atabey 45. Voir Blackmer 60 et Weber 105 pour la seconde édition augmentée, publiée la même année avec un frontispice différent.)
Reliure en demi veau cerise, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées orné de fleurons et filets à froid, frises dorées en tête et en queue, un mors fendu en tête, pièce de titre de maroquin noir, plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, tampon à froid en pied de la première garde : Cachet ex-libris à froid Giannalisa Feltrinelli. réparation dans la marge extérieure des deux derniers feuillets sans atteinte au texte.
Séjour à l'île d'Elbe, rentrée en France, Waterloo, affaire de Villefranche, le procès, séjour en Suisse, Constance, Munich, Dresde, Varsovie, Cracovie, la Galicie, Jassy, séparation des deux frères, Constantinople, Smyrne, Naxos, Athènes, Janina, Ali Pacha, fuite de Janina, passage par l'ile St.-Maur, Corfou, Cataro, Raguse, Trieste, débarquement à Ancône, passage à Rome, séjour à Livourne, Lucques, Gênes, Turin, rentrée en France.
"First Édition edited by two of his friends from Bacheville's notes (…) The two brothers were accused of conspiracy and fled France after the Restoration. Barthelemy joined Ali Pacha ; Antoine travelled to Egypt, Persia and Arabia, to die in Muscat. The engraved frontispiece is a portrait of Antoine. The frontispieces in the two Éditions are not the same ; that in the second Édition depicts the brother's separation" [Leonora Navari]. Exemplaire joliment établi dans une reliure romantique de l'époque.
Rare réunion, en édition originale, de textes politiques concernant les affaires de la Belgique (secouée par la Révolution brabançonne depuis 1787) et des Pays-Bas (dont les éléments opposés au Stadthouder avaient souvent rejoint la France).
Comme l'indique la table manuscrite reliée en début de volume, notre exemplaire ne forme que le premier d'une suite de recueils constitués par Roederer (cf. infra) à partir des mémoires et opuscules qu'il recevait alors qu'il était membre de l'Assemblée constituante.
Reliure en pleine basane fauve écaille, dos lisse orné de guirlandes et d'urnes dorées, les dorures étant en partie estompées, coiffes frottées, pièce de titre de basane verte, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, simple filet doré sur les coupes, coins émoussés, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs en fin du dernier fascicule.
L'ensemble se compose ainsi :
- I. Mémoire pour les patriotes Hollandois réfugiés en France. S.l.n.d. [Paris, 1790], 40 pp.
Provenance : de la bibliothèque de l'avocat, dramaturge, journaliste et homme politique Pierre-Louis Roederer (1754-1835), avec vignette ex-libris encollée sur un contreplat, et, en tête de la pièce V du recueil, envoi autographe de Charles-François Dumouriez à Pierre-Louis Roederer.
Edition originale (cf. Grand-Carteret, Almanachs, 158. Saffroy, Almanachs et annuaires, 306.)
Interfoliation à partir de la page 46, quelques petites rousseurs.
Reliure en plein maroquin vieux-rouge, dos lisse cloisonné et fleurdelisé, encadrement de triple filet doré sur les plats, gardes et contreplats de papier marbré, roulettes dorées sur les coupes, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
Quelques petites épidermures sur le plat supérieur et un minuscule trou sur un mors.
Exemplaire de Raymond-Jean-François Laplagne-Barris (1786-1857), magistrat et Pair de France, puis de l'héraldiste Olivier Le Bas, avec leurs ex-libris encollés sur le contreplat et la première garde.
Édition originale de la traduction française, augmentée de notes par le traducteur (cf. Loukia Droulia 1180. Quérard II 238 ; et VII 6 (à : "Pecchio"). Blackmer 549 et Atabey 396 (à : "Emerson").
L'ouvrage est illustré, en frontispice du premier volume, d'un portrait d'Andrea Miaoulis.
Reliure en demi veau bronze, dos lisse orné de frises et de fleurons dorés s'estompant parfois, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Dos restauré et légèrement frotté, quelques rousseurs.
L'édition originale a paru à Londres la même année. Elle contenait aussi le "Journal of a visit to Greece" de Humphrey, rejeté de l'édition française. "Important philhellenic collection (…) Emerson reached Greece at the end of 1823 and left soon after Byron's death in 1824. In 1825 he returned as a volunteer and was correspondent for the Times, fighting alongside Miaoulis and Makriyannis. The portrait of Miaoulis is after a drawing from life by Emerson. The Italian revolutionary Pecchio had been living in exile in England when he decided to go to Greece for a few weeks because he was "desirous of paying a visit to the members of the Government". He rapidly became disillusioned but was honest in his account, which is very interesting" [Leonora Navari].
Agréable exemplaire, en reliure romantique de l'époque, de ce livre important pour l'histoire du philhellénisme.
Édition originale « très rare et extrêmement recherchée » (Clouzot), imprimée sur vélin fort.
Reliures strictement de l’époque en demi chagrin marron, dos lisses ornés d’entrelacs typographiques estampés en noir, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, étui postérieur bordé de maroquin marron, plats de papier marbré, intérieur de feutrine vert olive. Quelques rousseurs éparses, mention « Henri Beyle » à l’encre noire en angle droit de la page de titre du premier volume, le feuillet final du catalogue en fin du second volume manquant, restaurations angulaires à quatre feuillets du premier volume.
« Cet ouvrage est d’une grande rareté en belle condition. » (Carteret)
Agréable et très rare exemplaire, grand de marges et joliment relié à l’époque de ce chef-d’œuvre de Stendhal, encore plus rare que Le Rouge et le Noir.
Rare édition originale consistant en une belle suite de 40 lithographies de Yuko Watanabe, en deux tons, présentant des types japonais, des scènes de la vie traditionnelle, des costumes, etc. : Ronin, hara-kiri, samurai, attentat contre le shogun Nobunaga, visite d'une geisha, jeunes filles en visite, une partie de go...
Pas dans Colas, ni Hiler & Hiler, manque à la Bn, pas dans Nipponalia, ni Cordier. Wenckstern, I, p. 228 (donne l'adresse de Yokohama, sans date et annonce 2 vol., le deuxième - dont nous n'avons trouvé aucune trace - avec 25 pl.)
Reliure en pleine toile beige, dos lisse muet, lithographie appliquée sur le premier plat, reliure du XXème siècle.
Accrocs à 3 planches renmargées et au dernier feuillet doublé, quelques petites rousseurs, petite tache d'encre verte affectant la plupart des gravures en leur marge, sans atteinte au motif.
Edition originale de la traduction française basée sur la sixième édition anglaise.
Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Dijon et Rouen.
Notre exemplaire est présenté broché sous couverture d'attente de papier marbré de l'époque.
Unique édition de ce curieux opuscule politique, vraisemblablement sans aucun lien avec un original anglais quelconque, et qui propose de réorganiser l'Europe par le contrôle commun, spécialement militaire, exercé par les quatre principales puissances continentales (Autriche, France, Espagne et Prusse) sur toutes les autres, de façon à garantir la paix et l'équilibre du continent.
Ces considérations prémonitoires, et encore bien utopiques, sont précédées d'une analyse de la situation de l'Europe depuis la Guerre de Sept ans.
Nouvelle édition, un des 50 sur grand papier (29/500) et nominatifs, le nôtre spécialement imprimé pour le baron Emmanuel-Alban Guillaume-Rey (1837-1916), orientaliste et archéologue spécialiste de la Syrie médiévale.
Reliure en plein vélin rigide, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre basane brique, date et lieu dorés en queue du dos, fleurons dorés en écoinçons sur les plats, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Il s'agit d'une narration poétique des exploits de Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre (1328-1369), écrite très peu après la mort de ce dernier à la demande de Charles V, et centrée sur la "croiserie alexandrine", expédition sans lendemain qui eut lieu en 1365 à l'appel du pape Urbain V, et qui aboutit à la prise du port égyptien le 10 octobre 1365.
Agréable exemplaire joliment établi dans une reliure imitant le style médiéval.
Edition originale illustrée de 24 planches hors-texte, dont 18 vues et coupes, 6 cartes et plans dépliants cf Tailliart, 1229.)
Reliure en demi chagrin marron, , dos éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier marron, reliure moderne signée Honnelaître.
Premiers et derniers feuillets partiellement et légèrement salis.
Il s'agit du recueil des comptes-rendus de la mission d'exploration dirigée par Mircher (1820-1878), Vatonne et Polignac, partie de Tripoli en 1862 et revenue par El-Oued après avoir signé un traité de commerce avec les gens de Ghadamès et les Touaregs, ce qui permit l'inclusion de la localité dans l'Algérie, jusqu'en 1951 (où elle fut rétrocédée à la Libye). Outre les rapports de Mircher, l'ouvrage contient une notice sur le commerce du Soudan, une notice sur l'état politique et social du "pays des Nègres", des études sur les terrains et sur les eaux des pays traversés par la mission, des observations médicales recueillies pendant le voyage à Ghadamès, etc...
Edition origniale de la traduction française établie par Jean-Nicolas Jouin de Sausseul (cf Quérard VII, 330 (donne par erreur 4 parties). Cioranescu, XVIII, 59 618. Pas dans Sabin.)
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos lisses cloisonnés et fleuronnés comportant quelques frottements, pièces de titre de basane blonde, pièces de tomaison de basane verte, roulettes dorées en parfois estompées sur les coiffes, encadrement d'un filet à froid sur les plats, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, tranches rouges, reliures de l'époque.
Deux manques de peau en pied du second plat du second volume.
L'originale anglaise était parue en 1781 sous le titre de Emma Corbett.
Il s'agit de l'un des premiers romans anglais inspirés par la perte des colonies américaines ; son succès fut considérable en Grande-Bretagne. Samuel Jackson Pratt (1749-1814) fut un homme de lettres d'une grande facilité, dont les productions connurent une vogue comparable à celle des romans de Mme Cottin, pour comparer des écrivains de même époque et de genre proche.
Nouvelle édition de la traduction française.
Reliure à la bradel en demi percaline safran, dos lisse dos légèrement bruni orné d'un fleuron central doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron comportant quelques éraflures, plats de papier oeil-de-chat, couvertures consservées, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque.
Edition originale, un des 160 exemplaires numérotés sur vélin lana, le nôtre un des 60 hors commerce, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin noir à grains longs, dos lisse, nom de l'auteur, titre de l'ouvrage, date et mention au palladium "EX. JOSEPH KESSEL 1958", plats de papier façon bois, gardes et contreplats de papier gris souris, couvertures et dos conservés, reliure signée Thomas Boichot.
Quelques rousseurs affectant principalement les plats de couverture ainsi que premiers et derniers feuillets.
Exceptionnel et émouvant envoi autographe signé de Maurice Druon à Joseph Kessel : "A toi mon grand Jef, cet Alexandre le grand né lui aussi sous le signe du Lion en même temps que du Bélier et que tu as aidé de tes conseils et de ton exemple en t'embrassant très fort. Maurice Juin 58."
Edition originale de ces importants mémoires d'un compagnon de route et d'armes de Napoléon Bonaparte.
Reliures en demi basane aubergine, dos lisses légèrement éclaircis ornés d'arabesques romantiques dorées, quelques frottements avec petits manques sur certains dos et certains mors, plats de cartonnage gaufré aubergine, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Quelques rousseurs, une claire mouillure marginale sur les derniers feuillets du tome 8.
Agréable ensemble joliment établi en reliure romantique de l'époque.
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Une pliure en angle supérieur gauche du second plat de couverture et des derniers feuillets.
Iconographie.
Précieux envoi autographe signé de Madeleine Albright à Bernard Kouchner : "To my dear friend Bernard always true to his beliefs and a great partner. With deep admiration and affection. Madeleine 15/11/03."
Edition originale illustrée de 4 planches dépliantes hors-texte en fin de volume (cf Tailliart 1979.)
Reliure en demi veau vert, dos lisse décoloré et jauni orné d'un cartouche doré et décoré en tête et en pied, coiffes arasées, mors fragiles, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs.
En réalité, l'opuscule devait être le premier d'une série, d'où le titre général ; mais il n'y eut que cette livraison, et le titre intermédiaire précise l'objet du volume : "Relation d'une excursion de Bône à Guelma et à Constantine, par sir Grenville Temple et le chevalier Falbe, délégués de la société établie à Paris pour l'exploration de Carthage. Premier fascicule de l'ouvrage, accompagné d'un recueil d'inscriptions et de quatre planches représentant des monumens antiques, des mosaïques et des peintures à fresque découvertes à Carthage."
Les deux archéologues avaient en effet accompagné les divisions françaises lors de la deuxième expédition de Constantine, et leur relation a un caractère mi-érudit, mi-militaire assez représentatif des premiers temps de la colonisation française en Algérie.
Provenance : Exemplaire d'Honoré-Théodoric d'Albert, 8e duc de Luynes (1802-1867), avec vignette ex-libris du château de Dampierre contrecollée sur un contreplat.
Edition originale ornée de 6 planches lithographiées dépliantes et hors-tetxe. (cf Tailliart 1862.)
Reliure en pleine basane fauve, dos lisse orné de filets et fleurons dorés en partie estompés, pièce de titre de basane marron, quelques frottements sur le dos, épidermures sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Deux cachets imprimés de bibliothèque sur la page de garde, quelques petites rousseurs intérieures.
Ouvrage formant à la fois un témoignage et un recueil de documents (à partir de la page 109) sur les péripéties de la conquête d'Alger.
Pierre-Paul Denniée (1781-1848) était intendant en chef de l'Armée d'Afrique.
Ensemble de 59 lettres manuscrites envoyées à sa famille représentant environ 180 pages en majorité in-8, la plupart écrites sur papier de deuil, parfois sur quelques en-têtes notamment du ministère de la Marine.
L'ensemble est contenu dans une boîte en pleine toile rouge moderne, pièce de titre noire.
Polytechnicien et officier d'artillerie de marine, Gustave Borgnis-Desbordes (1839-1900) est connu pour avoir conduit, de 1880 à 1883, trois colonnes expéditionnaires à travers le Haut-Sénégal et le Haut-Niger, ces opérations ayant permis la construction de plusieurs forts militaires, d'un chemin de fer et d'une ligne télégraphique de plus de sept cents kilomètres reliant Bakel (sur le Sénégal) à Bamako. Il servit ensuite au Tonkin (1884-85) en tant que colonel commandant l'artillerie du corps expéditionnaire. Il participa à plusieurs combats près de la frontière chinoise et dut remplacer le général de Négrier blessé à la bataille de Lang Son le 28 mars 1885. La retraite précipitée des troupes françaises, ordonnée par le colonel Herbinger, donna lieu à une controverse qui fit tomber le ministère Jules Ferry. Borgnis-Desbordes rédigea un rapport qui mettait en cause Herbinger, mais ce dernier bénéficia d'une ordonnance de non-lieu et Borgnis fut accusé de l'avoir calomnié. La présente correspondance, qui s'étend de janvier 1886 à août 1887, évoque l'affaire de Lang Son et la délicate situation dans laquelle il se trouvait : appuyé par les généraux Faidherbe, Brière de l'Isle et de Négrier, Borgnis-Desbordes avait contre lui les généraux d'artillerie Virgile et Dard. Malgré cela, il fut promu général de brigade le 25 juillet 1886. Les lettres évoquent les nombreuses visites qu'il fit à des amis, à des militaires ou à des relations dans la capitale, la recherche d'appuis éventuels, et contiennent des allusions à la vie politique, mentionnant Henri Rochefort, Louise Michel, Clemenceau, le général Boulanger… Sur les 59 lettres, 47 sont adressées à sa sœur Claire (épouse d'Henry Lethier, ingénieur des Ponts et Chaussées), 11 à son frère Ernest (1843-1925), polytechnicien, officier d'artillerie et futur général, et 1 à sa belle-sœur Emilie Lacœille, épouse d'Ernest. Elles sont presque toutes écrites de Paris; quelques-unes ne comportent pas de lieu et une lettre est écrite d'Auxerre (1er juillet 1886). Extraits : 1886. "Je mène une vie absurde. Je suis en habit noir tous les soirs. J'ai dîné hier dans une maison où se trouvaient M. Jules Ferry, Jules Réache, etc. Il y avait aussi Mme Jules Ferry, fort jolie femme dans une toilette charmante. Ce soir je dîne au café de la Paix… Mardi je dîne à Vincennes, mercredi je déjeune encore en ville, etc." (Paris, janvier 1886, à sa sœur). "J'ai vu mon ministre vendredi. Il m'a reçu en me disant : Eh bien ! mon cher colonel, vous voilà revenu de la comédie de St Malo. Puisque vous l'appelez ainsi avec raison, lui ai-je répondu, je n'ai plus rien à vous dire… " (Paris, 14 février, à sa sœur). "Au Sénégal, tout commence à aller mal; mes prédictions se réalisent : le désordre va augmenter, la situation va devenir inextricable. On a envoyé tout dernièrement un gouvemeur inintelligent et malhonnête; je crains qu'on ne pense à moi pour remettre en état les affaires militaires; je me cache, je fais le mort : je ne veux pas être sous les ordres de ce monsieur… Je ne sais pas ce qu'ils veulent faire à la Chambre; cela m'inquiète peu. Mon rapport me semble avoir fini d'occuper les gens. Tous depuis M. de Mun jusqu'à Clemenceau radotent; j'estime autant Baily et Camelinat que Baudry d'Asson ou Cassagnac. Tous ces gens-là sont stupides et méchants, ou ridicules et niais. Je me moque de ce qu'ils peuvent dire sur des affaires militaires dont ils ne sont pas susceptibles de parler…" (s.l.n.d., à sa sœur). "Je reviens de chez le général Faidherbe auquel il a bien fallu me recommander. C'est un appui fragile que j'ai là; le pauvre général souffre beaucoup en ce moment. Quoiqu'il en soit, il m'a promis de faire pour moi ce qu'il pourrait. Ce sera peu de choses, l'influence des deux hommes, Général Faidherbe et Amiral Aube, l'un sur l'autre, étant aussi grande que celle d'un missionnaire sur un musulman. Je suis, paraît-il, très vivement battu en brèche. On me trouve trop jeune de grade… Le général Brière de l'Isle se remue pour moi, mais il passe, lui aussi, pour le serviteur damné de J. Ferry, et par suite son intervention ne pourra m'être utile, je le crains du moins beaucoup. J'ai vu Dislère ce matin [Paul Dislère (1840-1928), son ancien camarade de promotion à l'Ecole Polytechnique, à l'époque directeur des Colonies au ministère de la Marine]… Il ne peut non plus changer le vent qui est décidément contre moi. Il devient de plus en plus clair que la politique s'en mêle…" (Paris, 22 mai, à sa sœur). "M. Herbinger vient de faire une dernière plaisanterie en mourant en ce moment. Je vais être traité d'assassin, sans aucun doute. Et il y aura bien quelque médecin pour expliquer qu'il est décédé à la suite d'actes d'héroïsme qui ont miné sa constitution. Et que le colonel Desbordes a été assez aveugle et assez niais pour ne pas le voir… Bien que cette mort, au moment actuel, soit fâcheuse pour moi, je suis d'avis que M. Herbinger a fait un acte très sensé en décampant pour l'autre monde. C'est ce qu'il avait de mieux à faire. Que Dieu ait son âme !" (Paris, 27 mai, à sa sœur). "Mon affaire continue à ne pas aller… Le général de Négrier a bien voulu faire une démarche pour moi auprès du chef du personnel, l'amiral Olry; il n'en a tiré aucune assurance. Le général Brière se remue tant qu'il peut, et d'autant plus qu'il considère ma nomination comme une sorte de compensation qui lui est due pour tous les ennuis et toutes les injures dont il est gratifié à cause de M. Herbinger. Mais il n'a pas, non plus, grand succès. Je sais que le général Faidherbe a plaidé ma cause auprès du ministre, mais également sans pouvoir obtenir une réponse… Ajoute à cela que les généraux d'artillerie Virgile et Dard travaillent contre moi, que Rochefort est un véritable spectre pour nos ministres, que Clemenceau ne peut pas être mon ami, que j'ai fait jouer toutes mes batteries, lesquelles sont représentées par mes généraux, mais que je n'ai pas de députés et de sénateurs dans mon sac…" (Paris, 1er juin, à sa sœur). "J'ai enfin vu ma nomination à l'Officiel. Il paraît qu'elle était signée depuis plus de huit jours. On attendait le moment qui serait le moins pénible à Mr Rochefort, Mademoiselle Louise Michel, et aux joumaux de droite et d'extrême gauche. Ils ont fait un mauvais calcul. L'expérience le prouvera. J'ai fait des visites aujourd'hui. Ça n'est pas amusant. J'ai vu l'amiral Peyron… Il m'a donné le conseil d'aller voir M. de Freycinet [président du Conseil et ministre des Affaires étrangères]… Il a été fort aimable avec moi… Je ne me suis payé qu'une petite malice. Il m'a parlé de la campagne du Tonkin, et il m'a félicité de ma bonne mine. Je lui ai répondu que la campagne du Tonkin était une expédition pour des jeunes filles. Il n'a pas insisté. Mais je suis certain qu'il a trouvé ce jugement un peu dur pour des gens qui ont fait de l'affaire du Tonkin un épouvantail…" (Paris, 26 juillet, à sa sœur). 1887. "Je ne sais pas encore officiellement où je suis envoyé en Inspection, mais d'après ce que j'ai entendu dire ce matin, je vais avoir à visiter la Réunion, Madagascar, la Nouvelle-Calédonie. C'est un voyage de plus de six mois, et moi qui déteste ce genre d'exercice, ça me fait un plaisir que je vous laisse à penser…" (Paris, 7 mai, à sa belle-sœur Emilie).
Edition originale, un des exemplaires du service de presse composté M.F. sur le premier plat et numérotés à la presse à la justification du tirage.
Petites déchirures restaurées sur le dos et en tête du premier plat, légères traces de pliures marginales sur le premier plat.
Précieux envoi autographe signé de Louis Pergaud à J.H. Rosny jeune. Lauréat du "Prix Goncourt" 1910 pour son recueil de nouvelles De Goupil à Margot, l'écrivain adresse ce nouvel ouvrage à l'un des membres historiques du jury.
Edition ornée d'un portrait-frontispice, de 24 illustrations hors-texte et d'une carte dépliante en fin de volume.
Reliure de l'éditeur en pleine percaline bleue décorée à froid, dos lisse orné de motifs dorés, illustrations estampées à froid sur le premier plat, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, tête dorée. Agréable exemplaire présenté dans son cartonnage d'éditeur.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Iconographie, ouvrage bien complet de ses 2 cartes dépliantes en fin de volume.
Envoi autographe signé de René Grousset : "A monsieur Benoist-Méchin en témoignage de profonde reconnaissance" accompagné de la signature manuscrite de Geneviève Grousset.
Nous joignons une lettre autographe signé d'une page de René Grousset adressée à Jacques Benoist-Méchin dans laquelle il remercie ce dernier pour ses interventions concernant son gendre et sa fille qu'il a sauvée.
Rare édition originale de la traduction française établie par Butel-Dumont.
Reliure en pleine basane brune, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de chagrin rouge moderne, accidents et accrocs restaurés sur le dos, un mors fendu en pied, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de l'époque,
Notre exemplaire est incomplet de la carte de l'Acadie, extrêmement rare, que l'on ne trouve que dans quelques exemplaires. Sabin 35958. Leclerc 732.
Ex-libris du Marquis de Bassano encollé sur un contreplat.
Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés, seuls grands papiers.
Envoi autographe signé de Jean-Pierre Abel à Paul Devivat.
Rare et bel exemplaire à toutes marges.
Édition originale, non mise dans le commerce (cf Sabin 30913.)
Quelques accrocs avec manques sur le dos, petites pliures angulaires sur les plats, gardes ombrées, sinon agréable état intérieur.
Ouvrage publié l'année même du couronnement de Maximilien. L'auteur, autrichien, est favorable à l'acceptation de la couronne par le prince-archiduc, opinion que beaucoup de ses compatriotes ne partageaient pas. Contient des considérations sur la nation mexicaine, les deux Amériques, la politique des États-Unis, etc.
Edition illustrée de 192 planches en couleurs d'uniformes, surtout de la Révolution et de l'Empire, d'après les aquarelles de Job (cf Colas I, 1549.)
Textes par plusieurs membres de la Sabretache.
Reliures en demi chagrin maroquiné cerise, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, couvertures conservées, reliures de l'époque,
Les planches illustrées se répartissant comme suivant : pour le premier volume, 48 planches en couleurs sous serpentes chiffrées ; pour le deuxième, 48 planches en couleurs non chiffrées ; pour le troisième, 48 planches en couleurs non chiffrées et, pour le dernier, 48 planches en couleurs non chiffrées.
Tout ce qui a paru dans la Sabretache comprenant 48 livraisons renfermant chacune 4 planches en couleurs.
Les sujets regardant la chose militaire, le patriotisme, voire le chauvinisme, étaient la spécialité de Jacques Onfroy de Bléville (1858-1931), illustrateur à la vocation initialement contrariée.
Agréable ensemble joliment établi en reliure uniforme de l'époque.
Edition originale (cf Polak, 9297. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Marseille).
Un petit manque en pied du dos, couvertures marginalement salies, ex-dono manuscrit en tête du premier plat de couverture, quelques rousseurs.
Unique édition de ce tableau très sombre de l'état de la marine française à la fin de la Monarchie de Juillet ("Tout est à refaire dans la marine, c'est un échaffaudage craquant de tous côtés, il faut y faire une révolution radicale, si l'on veut obtenir un résultat digne de la France ; tous les palliatifs employés jusqu'à présent, pour masquer la décrépitude de l'édifice, ne tendent qu'à inspirer une dangereuse confiance à ceux qui ne voient que la surface des choses"). L'attribution provient d'une note manuscrite sur la première couverture, et elle est cohérente : le futur amiral Louis-Adolphe Bonard (1805-1867) venait d'être nommé capitaine de vaisseau en 1847, et avait effectué une grande partie de sa carrière en Océanie (cf. son chapitre VII sur les colonies).
Edition originale de la traduction française de la seule partie traduite (et adaptée) de l'immense et excellente Geographie der Griechen und Römer, qui comprend 14 volumes publiée de 1788 à 1825 à l'adresse de Nuremberg, et qui formait à cette époque la meilleure synthèse de la perception géographique que les Anciens avaient du monde connu (cf Brunet 23 388).
Premiers cahiers déboîtés, manques angulaires sur le dos et les plats, quelques petites rousseurs.
Konrad Mannert (1756-1834) fut un des meilleurs historiens bavarois de son temps.
Edition originale illustrée de figures dans le texte.
Il s'agit de deux articles (livraisons 111-114, puis 121-126) parus dans le périodique Les Grandes usines de France, qui sortit de 1859 à 1898, et regroupait, par livraisons, des monographies sur les établissements industriels du pays (la collection complète comprend 360 livraisons et 19 volumes).
La présence des usines Krupp détonne un peu dans une production très orientée vers la France, mais l'importance de cet établissement industriel ne pouvait déjà plus échapper à l'observateur.
Exemplaire dérelié.
Edition originale illustrée de photographies originales de Robert Doisneau, Marcel Arthaud, Pierre Jahan, Jean Roubier, Pierre Roughol, René Zuber, Suzanne Laroche.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage tricolore, dos lisse muet légèrement décoloré, premier illustré d'une célèbre photographie de Robert Doisneau, petites taches sans gravité sur les plats.
Agréable exemplaire.
Edition originale et mise en forme définitive et posthume, rigoureusement chronologique, d'une très rare série iconographique dont la publication avait commencé dès 1806 sous forme de livraisons assez anarchiques, mais qui n'avait jamais été achevée (49 livraisons seulement à la mort de l'auteur).
Cf Brunet V, 1453.
Ouvrage illustré de 300 planches : titre-frontispice lithographié et aquarellé et 149 planches gravées, la plupart très finement coloriées pour le premier volume ; 150 planches pour le second.
Reliures en demi chagrin maroquiné cerise à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets et caissons à froid, quelques petits frottements sur les dos et les mors, un mors du tome 1 fendu en pied, encadrement de doubles filets à froid sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, reliures de l'époque.
Agréable exemplaire bien complet de ses 300 planches.
Rare édition originale, (cf Quérard IV, 138. NUC : 3 exemplaires.)
Rédigés en français par J.A. Borelly (une traduction allemande de G.W. Bartoldy a paru en même temps che le même éditeur), ces agréables mémoires sont l'oeuvre du général suédois Johann Ludwig von Hordt [1719-1778]
Reliure en plein cartonnage recouvert de papier gris, pièce de titre de chagrin rouge comportant un petit manque marginal, dos lisse, mors frottés, reliure de l'époque.
Notre exemplaire est conservé dans une boîte moderne de papier vert; étiquette de titre en tête du dos.
Quelques petites rousseurs.
Rare exemplaire à l'état de parution : non rogné et dans son cartonnage d'origine.
Nouvelle édition réunissant, outre la correspondance de Cortés lui-même, une collection de documents relatifs à la conquête du Pérou, dont les lettres adressées au conquistador par ses principaux lieutenants (cf Palau 63 205. Leclerc 2575.)
Élève de Silvestre de Sacy pour l'arabe, Pascual de Gayangos y Arce (1809-1897) fut l'un des plus grands orientalistes espagnols du XIXe siècle ; ses travaux le portèrent davantage vers l'histoire musulmane.
Dos fendillé comportant de petits manques, une déchirure en angle supérieur gauche du premier plat, quelques rousseurs, déchirures et manques marginaux sur le second plat.
Edition originale rare ornée de 9 planches hors-texte, dont une grande carte dépliante.
Reliure de l'éditeur en pleine percaline havane, dos lisse orné de décors noirs, figure de navire dans un double cercle noir sur le premier plat, gardes et contreplats de papier noir, charnières fendues, coins légèrement émoussés.
L'auteur était un ancien officier du 90e Régiment d'infanterie légère, et il commit plusieurs ouvrages sur diverses matières militaires.
Ex-libris manuscrit R. B. Knight sur la page de faux-titre, taches d'encre bleue sur les tranches en début de volume.
Edition originale sur papier courant.
Agréable et touchant exemplaire.
Bel envoi autographe signé de Dominique de Roux à son frère : "Pour mon cher Xavier père et maître des circonvolutions de ce récit. Et sans qui la vie n'aurait aucun sens. Affection fraternelle. Dominique."
Edition originale, un des 45 exemplaires numérotés sur vélin du marais, le nôtre un des 15 lettrés hors commerce, seuls grands papiers.
Bel exemplaire en dépit d'une claire ombre en marges du premier plat.
Édition originale imprimée à tout petit nombre (cf Polak 1648-1649.)
Réunion de deux notices nécrologiques parues au lendemain de la mort d'Auguste-Nicolas Vaillant (1793-1858), le célèbre navigateur commandant "La Bonite" lors du fameux voyage d'exploration scientifique de 1835-1837.
Dotées d'une pagination continue (26 pp.), de deux titres de départ et d'un titre général, elles sont extraites du "Moniteur universel" et du "Journal des débats" du 9 novembre 1858 (Vaillant est mort le 1er novembre).
Les auteurs sont Frédéric Chassériau et J.-J. Baude (leurs noms se trouvent à la fin de chaque texte). Cf. Taillemite 332.
Rare et agréable exemplaire.
Un des très rares exemplaires enrichi d'un envoi autographe - on en recense moins d'une dizaine - de cette édition originale, comportant la Marseillaise.
Edition originale illustrée d'une gravure hors-texte gravée par Charles-Etienne Gaucher d'après Jean-Jacques Le Barbier et de 4 pages de partition gravée en fin de volume. La Marseillaise y figure dans sa véritable édition originale, ayant fait l'objet d'une pré-publication dans L'Almanach des Muses en 1793 et sous forme de feuillets libres.
Reliure en demi-basane d'époque, dos lisse orné de caissons, de fleurons et de dentelles dorés, pièce de titre maroquin rouge, plats de cartonnage noir. Plusieurs ex-libris manuscrits ou encollés sur le contreplat et les gardes. Dos restauré, quelques rousseurs. Les deux dernières lettres du nom du dédicataire ont été rognées à la reliure.
L'ouvrage est enrichi sur la page de faux-titre d'un exceptionnel envoi autographe de Rouget de L'Isle à un autre artiste de la Révolution : « M de La Chabeaussiè[re] / de la part de l'auteur ».
Rouget de Lisle et Poisson de la Chabeaussière, le destinataire de l'envoi, ont tous deux incarné la ferveur révolutionnaire et marqué l'Histoire républicaine par leur plume.
La Marseillaise figure dans l'ouvrage parmi d'autres poèmes et chants. Cette première édition livre le célèbre chant dans son état originel : il comporte six quatrains, tel qu'il a été écrit par le capitaine Rouget de l'Isle pour l'armée du Rhin en avril 1792, puis institué hymne national en 1795 par le décret du 26 messidor an III.
Paroliers et hommes de lettres, Rouget de l'Isle et la Chabeaussière furent les serviteurs zélés de la Révolution mais aussi les victimes de ses excès. A l'écriture de cette dédicace, en l'an V de la République, les deux hommes sont au faîte de leur gloire. L'un est l'auteur de l'hymne national qui fait vibrer la France révolutionnaire, et l'autre du catéchisme républicain le plus diffusé sous la Révolution. En effet, la Chabeaussière compose lui aussi une œuvre majeure de l'héritage révolutionnaire : un Catéchisme républicain, philosophique et moral, réédité 82 fois jusqu'à la IIIe République, et qui l'a promu à la Commission exécutive de l'instruction publique. Comme Rouget de L'Isle, il a connu le succès en tant que parolier et librettiste, notamment pour les opéras comiques de Nicolas Delayrac. L'histoire de La Marseillaise rencontre dès sa création celle de La Chabeaussière et du compositeur Delayrac, dont l'air offre une certaine ressemblance avec le drame héroïque de Delayrac intitulé Sargines ou l'Élève de l'amour.
Ni la Chabeaussière, ni Rouget de l'Isle malgré la célébrité de sa Marseillaise n'échappèrent cependant aux affres de la Terreur. Déclarés « suspects » , ils furent incarcérés en 1793 respectivement à la prison des Madelonettes et de Saint-Germain-en-Laye. Au sortir de ces heures sombres, les deux hommes mènent une existence paisible et continuent de collaborer activement à l'Almanach des Muses, qui publia La Marseillaise pour la première fois en volume.
A la mort de la Chabeaussière en 1820, l'exemplaire connaît une histoire des plus romanesques. Il porte toujours l'inscription de son second propriétaire, Edouard Gendron : « Ce livre a été acheté en 1821 - à un carrefour près la place de l'école de médecine, parmi un tas de ferraille ».
Première publication par son compositeur du plus célèbre des symboles de la République française : La Marseillaise. Sa précieuse dédicace réunit des poètes révolutionnaires aux destins croisés, dont les écrits laissèrent leur immortelle empreinte dans l'histoire de France.
Edition originale (cf Polak 8547.)
Rare exemplaire présenté dans son brochage d'origine sous couverture d'attente de papier crème.
Quelques annotations manuscrites marginales page 49.
Cette publication ne regroupe que les actes pris depuis le 7 thermidor an II [25 juillet 1794] jusqu'au 9 fructidor an II [26 août 1794], alors que la mission du conventionnel Jeanbon Saint-André (1749-1813) à Toulon se poursuivit jusqu'en mars 1795.
Pièce importante concernant l'action de l'un des réformateurs de la marine française sous la Révolution.
Retirage de mars-avril 1917, postérieur d'un mois à l'édition originale parue en février de la même année.
Reliure de l'éditeur en pleine toile rouge, dos lisse.
Exceptionnel envoi autographe signé d'H. G. Wells à André Citroën : « To André Citröen who has to do his share in making a new world out of a very shattered old one. From H.G. Wells » (« à André Citröen, qui contribue à créer un monde nouveau à partir d'un monde en ruines. De la part d'H.G. Wells »).
L'envoi fait un écho au chapitre du livre intitulé New arms for old ones, dans lequel Wells décrit l'usine d'armement créée par Citroën pour remédier à la faiblesse de l'artillerie française. Reconvertie à la fin de la guerre, l'usine deviendra la première manufacture d'automobiles Citroën.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Petits manques marginaux en tête du premier plat, une claire décharge de papier adhésif en pied de la première garde.
Exemplaire complet du fac-similé en fin de volume.
Précieux envoi autographe signé de Gabriele d'Annunzio à Natalie Clifford-Barney : « à miss Barney et au Temple de l'Amitié attentive, cette légère torpille « sine litteris » est offerte par la « tête d'ivoire ». Gabriele d'Annunzio »
Très beau témoignage de l'amitié entre Gabriele d'Annunzio et Natalie Clifford-Barney, qui se sont vraisemblablement rencontrés par le biais de la peintre Romaine Brooks, amante éphémère de la « tête d'ivoire » mais aussi de l'Amazone durant plus de cinquante ans.
En 1909, Natalie Clifford-Barney acquiert le Temple de l'Amitié au n°20 de la rue Jacob et y installe son salon littéraire qui se tiendra tous les vendredis et accueillera les plus grandes personnalités littéraires et artistiques du temps : Salomon Reinach, Auguste Rodin, Rainer Maria Rilke, Colette, James Joyce, Paul Valéry, Pierre Louÿs, Anatole France, Robert de Montesquiou, Gertrude Stein, Somerset Maugham, T. S. Eliot, Jean Cocteau, Max Jacob, André Gide, Nancy Cunard, Peggy Guggenheim, Marie Laurencin, Paul Claudel, Adrienne Monnier, Sylvia Beach, Scott et Zelda Fitzgerald, Truman Capote, Françoise Sagan, Marguerite Yourcenar... et bien entendu Gabriele d'Annunzio auquel elle vouait une grande admiration.
Elle lui rend d'ailleurs hommage en lui consacrant un chapitre dans ses Aventures de l'esprit (1929) : « D'Annunzio, précieux petit objet en vieil ivoire, travaille avec la constance d'un moine qui veille pour son Dieu. »
Edition originale peu commune, cf Polak 7724 (Seulement trois exemplaires au CCF (Musée de la Marine, Angers et Caen), illustrée d'un portrait-frontispice du comte Martin lithographié sur papier crème appliqué ainsi que de 6 cartes hors-texte lithographiées et repliées.
Dos fendillé comportant de petits manques, rousseurs, petits manques marginaux sur les plats.
Rare exemplaire complet de l'imposant catalogue de l'imprimeur en fin de volume.
Ce Précis sur l'amiral Pierre Martin (1752-1820) fut publié par son petit-fils, Denis Pouget (1808-1892), par sa fille unique Marguerite. Il y est notamment question de l'affaire des brûlots de l'île d'Aix, bataille navale, entre les Britanniques et les Français, qui a eu lieu les 11 et 12 avril 1809, pendant la cinquième coalition et qui valut à l'amiral une disgrâce quasi-définitive.
Edition originale sur papier courant.
Un petit accroc sur le dos légèrement fendillé en pied.
Précieux envoi autographe signé de Jean Giraudoux à André Gide : "... avec gratitude..."
Edition originale ornée d'une grande carte d'Algérie repliée hors-texte ainsi que d'un portrait en frontispice.
Gay 938 : "le fait capital du volume est la prise de Constantine".
Agréable exemplaire.
Édition originale (cf Sabin 47206. Leclerc 952.)
Certains dos fendillés en têtes et en pieds, petits manques marginaux sans gravité sur les couvertures d'attente.
L'auteur, italien de naissance, émigra en Amérique avant la Révolution et s'établit en Virginie près de Monticello.
Son livre, écrit en collaboration avec Condorcet, est particulièrement intéressant en ce qui concerne l'histoire de l'indépendance et le gouvernement des États-Unis, cf Fay pages 24-25 : "Compilation très exacte, qui réfute les théories de Mably et de Raynal et constitue un répertoire précieux de renseignements de tous ordres sur les États-Unis".
Rare et agréable exemplaire présenté dans son brochage d'origine et sous couvertures muettes et roses d'attente.
Rare édition originale illustrée, en fin de volume, de 2 planches dépliantes.
Unique édition, des plus rares, mais encore plus avec la seconde dédicace à Berthier, qui n'est signalée nulle part et semble bien avoir été rajoutée.
On sait que le jeune Bonaparte, affecté au régiment d'artillerie de la Fère, avait appris avec passion à l'Ecole royale d'artillerie d'Auxonne son métier militaire.
On sait aussi qu'il avait étudié de manière approfondie les Nouveaux principes d'artillerie de Benjamin Robins, sur lesquels il a laissé des notes.
Cet ouvrage devait donc retenir tout particulièrement son attention. L'auteur enseigna longtemps l'artillerie dans les écoles militaires, mais on est vraiment peu renseigné sur lui. "Napoléon n'oublia jamais sa formation d'artilleur...
Il fit jouer à cette arme un rôle de plus en plus marqué", confirme Jean Tulard.
Rare et agréable exemplaire présenté dans son brochage d'origine et sous couverture bleue d'attente, titre inscvrit à la plume en tête du dos.
Edition originale, très rare (cf Lorenz XII, 926).
Reliure en demi basane caramel à coins, dos à quatre nerfs sertis de filets noirs, pièce de titre de chagrin marron, couverture et dos conservés restaurés, reliure moderne.
Un manque de papier en angle supérieur droit de la page de faux-titre, quelques passages soulignés au crayon, pp. 399-400 détachées avec manques de texte.
Ouvrage important : l'une des études les plus complètes sur Toussaint-Louverture et la révolution à Saint-Domingue.
C'est son dernier ouvrage, qu'il publia à l'occasion du centenaire de la Révolution française. Il évoque notamment les événements qui suivirent la rébellion des esclaves de Saint-Domingue d'août 1791, l'abolition de l'esclavage dans la colonie en août-septembre 1793, le vote de l'émancipation par la Convention le 16 pluviôse an II (4 février 1794), puis la longue guerre que les troupes françaises - expédiées en décembre 1801 vers la colonie par Napoléon Bonaparte - livrèrent aux esclaves récemment libérés et qui se termina par la défaite des Français en novembre 1803 et par la proclamation d'indépendance du territoire.
Édition originale en espagnol, imprimée en même temps que l'édition française (Non cité par Sabin, qui ne recense, sous le n° 39838, que la version en langue française)
Reliures en basane fauve marbrée, dos à quatre nerfs ornés de dentelles et feurons dorés, pièces de titre et de tomaisons de veau rouge, coiffes arasées, dentelle dorée en encadrement sur des plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, reliures de l'époque signée "Felipe Montilla, Merida de Yucatán"
Mors fendus en tête et en pied du premier volume, mors frottés, accrocs dans les marges de quelques pages du premier tome sans atteinte au texte, claires mouillures sur les tranches des deux volumes .
Cette collection de documents forme une histoire complète de l'intervention française au Mexique et de la malheureuse aventure impériale de Maximilien.
Édition originale.
Reliure en demi chagrin bleu marine, dos lisse légèrement foncé sans gravité orné de triples filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Gustave Flaubert au jurisconsulte et homme politique rouennais F[rédéric] Deschamps : « hommage de la plus haute considération, souvenirs d'amitié ».
Frédéric Deschamps est « une des lumières du barreau rouennais et l'un des citoyens les plus estimés de la Normandie » (Biographie nationale des contemporains, Glaeser, 1878). Egalement républicain engagé aux côtés de Jules Sénard, mais aussi écrivain et poète, il défendra contre la mairie de Rouen la proposition de Flaubert d'édifier une statue en hommage à Louis Bouilhet.
Une partie de la correspondance entre Gustave Flaubert et Frédéric Deschamps est conservée à l'Institut de France.
Précieux exemplaire en reliure d'époque enrichi d'un amical envoi autographe signé de l'auteur à l'un des membres du cénacle rouennais.
Tapuscrit de 340 pages de l'ouvrage L'Intelligence en guerre de l'écrivain journaliste résistant Louis Parrot, accompagnées de notes manuscrites concernant les pages de titre, de faux-titre, de préface et de bibliographie en début (4 pages en tout) et de l'index des noms cités en fin de volume (en tout 6 pages). Nombreuses pliures et décharges de rouille dues aux attaches métalliques.
Le tapuscrit comporte des corrections et des modifications manuscrites, notamment 25 pages entièrement autographes, et des ajouts en marge de quelques dizaines de pages, figurant dans leur intégralité dans la version publiée en 1945 aux éditions La Jeune Parque.
Édition originale de cet ouvrage publié à Toulouse, berceau de l'aéronautique.
Précieux et rare envoi autographe signé de Clément Ader à René Fonck, « l'As des As » de l'aviation française qui comptabilisa le plus de victoires dans le ciel au cours de la Première Guerre Mondiale : « à monsieur René Fonck membre du Comité de Direction de l'Aéro-Club. En souvenir du 2 mars reconnaissant hommage. »
Cette précieuse dédicace fut vraisemblablement rédigée le 2 mars 1922 à l'occasion d'un banquet d'honneur organisé par l'Aéro-Club de France, au Palais d'Orsay, afin de célébrer la remise de la cravate de commandeur de la Légion d'honneur à Clément Ader, le premier Français qui dès 1890 effectua des tentatives de vols sur ses prototypes baptisés « Éole » et « Zéphyr ». Cet ultime hommage marqua l'apogée de la carrière de ce génial inventeur dont l'armée française s'était pourtant détournée après la démonstration de décollage peu concluante de son « Aquilon » à Satory en 1897.
Rare et agréable exemplaire enrichi d'un exceptionnel envoi autographe signé du père de l'aéronautique au héros militaire de l'aviation française et alliée René Fonck, surnommé « l'As des As » pendant la Première Guerre mondiale avec à son actif soixante-quinze victoires homologuées.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Iconographie, agréable exemplaire.
Précieux et très bel envoi autographe daté et signé de Samuel Mbajum : "Paris le 30 juin 2014, au ministre Bernard Kouchner, avec ma sympathie pour votre combat humanitaire, en espérant que vous m'aiderez à plaider le plus largement possible la cause de ces oubliés de l'histoire franco-africaine, et aussi des débats sur la commémoration de la Grande Guerre."
Edition originale et unique édition ornée, pour le premier volume, de 9 plans dépliants hors-texte et de 4 grandes cartes en fin de volume ; et, pour le second, de figures dans le texte et, en fin de volume, de 10 cartes dépliantes (chiffrées 10-19 pour faire suite aux plans dépliants du premier volume).
Quelques petites rousseurs sans gravité, ex-libris manuscrits en angles supérieurs gauches des premiers plats des volumes.
L'ouvrage, complet en deux volumes (I. Avec 9 croquis hors texte. - II. La Marche à la bataille. La Bataille. L'Engagement), est considéré comme la meilleure étude stratégique et tactique sur la guerre russo-japonaise de 1904-1905.
Emilien-Victor, dit Emile Cordonnier (1858-1936), alors colonel d'infanterie, fut pendant la Guerre de 1914 commandant de l'armée française en Orient, qui combattit à partir du Quartier général de Salonique en 1915-18.
Édition originale rare (cf Polak, 1808. Quérard, 2, 133. Manque à la Crowne Library. Pas dans Brunet.)
Reliures en plein veau marbré, dos à cinq nerfs sertis de liserés dorés et ornés de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison dont l'or est en partie estompé sur le second volume, quelques restaurations sur les mors, roulettes dorées sur les coiffes en partie estompées, gardes et contreplats de papier à la cuve, frises dorées sur les coupes, tranches rouges, reliures de l'époque,
Quelques rousseurs, derniers feuillets des deux volumes marginalement ombrés ainsi que les gardes.
Edition originale.
Reliures en demi chagrin vert, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs et ornés de fleurons dorés, noms dorés d'un précédent propriétaire en queues des dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées.
Quelques rousseurs, deux coins supérieurs comportant des quelques petits accrocs sur les coupes et légères éraflures sans gravité sur certains plats.
Ex-libris manuscrits à la plume en têtes des premiers plats de couverture, tampons à froid de bibliophile sur les pages de garde.
Agréable ensemble de ces importants mémoires d'Empire.
Rare édition originale de la traduction en espagnol voulue par l'empereur Maximilien Ier, avec le texte français en regard (Pas dans Sabin. Manque à la Bn.)
Texte français et espagnol côte à côte, sur deux colonnes.
Reliure en demi veau bleu nuit, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de caissons dorés et décorés, restaurations sur le dos et les mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier oeil-de-chat, reliure de l'époque.
Cachet du Centro de estudios juridicos "Lex" Mexico, jul 16 1934 sur le f. de faux-titre et en gouttière agréable état intérieur.
Rarissime impression par Fauvelle, l'imprimeur des tribunaux de la Seine, comtemporaine et identique au texte des éditions de format in-8 et in-4 par l'Imprimerie de la République. Seulement quatre exemplaires à l'adresse de Fauvelle répertoriés par OCLC (BnF, Bibliothèque nationale d'Espagne, Bibliothèque royale du Danemark, Bibliothèque municipale de Worms).
Reliure moderne à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier marbré, dos lisse, pièce de titre de chagrin rouge, discrètes rousseurs sur les trois premiers feuillets.
Toute première version du Code Napoléon, présentée par les quatre membres de la commission chargée de sa rédaction, par décret du 24 thermidor an VIII (12 août 1800). Le texte est également précédé de l'important "Discours préliminaire du premier projet de Code civil" exposant les influences et les objectifs de ce monument du droit.
Edition originale au format in-4, de troisième tirage (celui qui ne présente pas la table des matières "in fine" ; les deux autres donnant cette table sous forme de 28 ff.n.ch. ou de 42 pp.), cf Polak 7161.
Chacun des 23 livres composant l'ordonnance est séparé du précédent par 8 ff. vierges, laissés probablement pour complémenter le texte à la main, mais qui ne furent pas renseignés
Reliure en pleine basane fauve, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de cuir fauve, roulettes dorées sur les coiffes en partie estompées, nom d'un ancien propriétaire poussé à l'or sur le premier plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés en partie estompés sur les coupes, tranches rouges, reliures de l'époque.
Epidermures sur les plats épidermés, restaurations sur les mors, petite déchirure aux pages 167-68, sans perte de lettre.
Édition originale de la traduction française due à Philippe Florent de Puisieux (cf Chadenat 1412 et 6038. Brunet 27050. Polak 5580. Voir Sabin 3968 pour l'édition anglaise.)
Le premier volume comporte bien sa gravure en frontispice.
Reliures en plein veau, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre et de tomaison maroquin rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés en parties estompés sur les coupes, tranches rouges.
Deux éraflures et deux manques sur les premiers plats des deux premiers volumes.
Bel exemplaire joliment relié provenant de la bibliothèque Darest de Saconay avec son ex-libris armorié encollé sur les contreplats des volumes.
Première édition illustrée de 82 dessins de Tiret-Bognet, et une carte en couleurs du cours du Saint-Laurent. Catalogue EX in fine pour 1890.
Cartonnage aux 2 éléphants de type Lenègre 3. Second plat de type Lenègre e.
Dos éclairci, agréable état intérieur.
Verne narre dans Famille sans nom l'histoire d'une famille française du Canada pendant la rébellion des Patriotes (1837-1838) contre l'injustice britannique.