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Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues et Plan d'un temple d'Hermontis. (Planche 51).

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Dominique VIVANT DENON & BALTARD (sculpsit)

Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues et Plan d'un temple d'Hermontis. (Planche 51).

Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.


Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.
Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette planche contient le plan et deux vues du temple d'Hermontis, à présent Ermente ; la premiere, n° 1, est une vue latérale, prise d'un bassin antique, qui reçoit l'eau du Nil au temps de l'inondation , et la retient encore malgré l'état de destruction où il est arrivé ; quatre escaliers descendent dans ce bassin ; c'étoit sans doute au milieu qu'étoit le nilometre dont parle Aristide le sophiste ; il ne reste rien de la colonne où on dit qu'étoient marqués les degrés de l'inondation ; au-dessus de ce bassin est un escalier à découvert et très bien conservé, dont les marches sont très basses, taillées dans un bloc de grès énorme ; cet escalier montoit à une plate-forme dont on voit encore de chaque côté quelque arrachement de revêtissement. Suivant toute apparence, cette plate-forme servoit de terrasse au temple qui est derriere ; le sanctuaire en est complètement conservé ; ce que l'on y avoit ajouté, et qui n'a jamais été fini, a éprouvé plus de destruction : ce qui est à gauche, près de la colonne isolée, est un tombeau moderne. N° 2. Le plan de tout ce qui compose la vue n° 1: ce qui n'est marqué que d'une taille est détruit jusqu'à rase du sol ; la partie du portique n'a jamais été ragréée ; la sculpture des chapiteaux n'a pas été terminée , et l'on ne voit que le massif dans lequel devoit être pris le relief des hiéroglyphes qui devoient couvrir les panneaux de tout l'édifice : le sanctuaire, plus anciennement construit, a été complètement achevé: il étoit divisé en trois parties ; la premiere ouvre par une porte latérale sur un escalier qui conduit au comble ; la seconde piece, 4, ne reçoit de jour que par la porte ; le sanctuaire, 5, en étoit absolument privé, et n'en reçoit maintenant que par une petite dégradation qui s'est faite près du plafond, auparavant il ne recevoit d'air que par une petite porte latérale fort basse; cette piece obscure est cependant tout aussi décorée que tout le reste, comme on peut le voir par le dessin que j'y ai fait avec beaucoup de peine, n° 5, planche CXXVI ; le n° 7 du plan est l'arrachement d'un mur, qui doit être ce qui reste de celui de la circonvallation ; il n'y a pas à douter que dans les premiers temps on n'avoit bâti que des sanctuaires, et que dans des temps postérieurs on y avoit ajouté des portiques ouverts, des circonvallations, des galeries, soit pour rendre les cérémonies plus augustes, soit pour y loger les prêtres, ou peut-être les rois. N° 3. Vue du même temple, prise d'A en B sur le plan; tout ce que l'on voit de droite et de gauche sont des tombeaux et des enclos modernes.
Quelques légères taches marginales, sinon bel état de conservation.
Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.
Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie.

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