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Libro autografato, Prima edizione

Johan Barthold JONGKIND Lettre autographe signée au père Martin, marchand de tableaux des Impressionnistes : "J'ai voulu dessiner des boeufs mais je vous assure ces gaillards ne sont pas commodes pour les faire peindre"

Johan Barthold JONGKIND

Lettre autographe signée au père Martin, marchand de tableaux des Impressionnistes : "J'ai voulu dessiner des boeufs mais je vous assure ces gaillards ne sont pas commodes pour les faire peindre"

6 septembre 1861, 13,4x20,9cm, une feuille rempliée.


Lettre autographe signée du peintre Johan Barthold Jongkind, à Pierre-Firmin Martin, dit "le père Martin", marchand de tableaux des Impressionnistes, ayant participé à l'organisation de la première exposition Impressionniste de 1874. 4 pages sur un feuillet remplié.
Le peintre écrit cette lettre en 1862 au début de son « voyage décisif en Normandie […] où Jongkind rencontre Eugène Boudin et Claude Monet », (Jongkind, Des Pays-Bas au Dauphiné, Musée Hector-Berlioz de La Côte-Saint-André, 2009).
Séjournant depuis quelques jours à Rouen, il redécouvre la ville qu'il avait connue quinze ans auparavant, lors d'un premier voyage aux côtés du peintre Eugène Isabey. Émerveillé par la nature environnante, Jongkind décrit la ville et évoque ses projets de tableaux et ses études d'après nature.
 
Les occupations de Jongkind durant ce voyage initiatique en Normandie sont connues en majorité grâce à la correspondance que le peintre adressa au destinataire de cette lettre, le marchand Pierre-Firmin Martin. Jongkind lui fait une description candide de ses impressions rouennaises : « J'ai fait quelques dessins, des aquarelles, mais la nature se représente tellement splendide […] que c'est vraiment difficile pour dessiner tout ce qu'on voye. Ce n'est pas seulement la rivière, mais des rue [sic]. Avec tout ce fouillis et ces constructions, au lieu de la Normandie donne un caractère pour la vue riche à la ville de Rouen. Je pars aujourd'hui pour le Havre et peut-être pour Honfleur ».  C'est au cours de son séjour à Honfleur qu'il fit la rencontre de Claude Monet, qui considéra bientôt Jongkind comme un de ses maîtres et à qui il devra, selon ses dires, « l'éducation définitive de son œil ».
Au détour d'une phrase, Jongkind mentionne un projet d'étude en plein air pour un paysage marin :« quand [sic] à faire un tableau représentant une pleine mere [sic] je ne crois pas pouvoir réussir. Car pour cela il faut naviguer. Que le voyage coûte beaucoup d'argent. Sans qu'on fait d'extra [sic] et pour s'installer à une bonne occasion il faut la trouver et c'est difficile d'avoir le temps pour cela ». Ces études d'après nature, souvent réalisées dans de précaires conditions, étaient ensuite retravaillées en atelier, suivant la tradition des peintres de paysages anglais et hollandais.
On découvre les conditions de voyage des peintres, Jongkind évoque l'hospitalité des aubergistes Rouennais : « […] dans un hôtel où j'ai loger [sic] plusieurs fois plus que dix ans passer [sic].  Le patron et la Dame m'ont parfaitement reconnu – et ce qu'il m'a fait plaisir j'ai trouvé la maison tous bien portant ». Ce passage rappelle le rôle primordial que jouaient ces hôtes auprès des artistes impressionnistes, qui à Barbizon, à Rouen comme dans la vallée de l'Oise ou la côte d'Albatre, accueillaient les artistes, en leur offrant nourriture et logis à prix bas, parfois même contre des toiles.
Pour son voyage normand, Jongkind bénéficiait alors de la générosité d'un mécène, et comme beaucoup de ses confrères, avait récemment subi une débâcle financière : « Vous comprendrez, mon bon Martin, pendant cinq ans j'ai tellement souffert ». Deux ans auparavant, Pierre-Firmin Martin l'avait aidé à solder ses dettes et assurer son retour en France en organisant des ventes de tableaux.
 Belle et instructive lettre sur les voyages normands des artistes pré-impressionnistes et les méthodes de création du peintre Johan Barthold Jongkind.

 

600 €

Réf : 71649

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