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Libro autografato, Prima edizione

Auguste PREAULT & (Pierre François LACENAIRE) Lettre autographe datée et signée à Philippe Gille à propos de la main momifiée du poète-meurtrier Lacenaire

Auguste PREAULT & (Pierre François LACENAIRE)

Lettre autographe datée et signée à Philippe Gille à propos de la main momifiée du poète-meurtrier Lacenaire

Paris Novembre 1874, 13x20,5cm, une feuille.


Lettre autographe datée et signée d'Auguste Préault, 19 lignes à l'encre noire sur un feuillet, adressée au journaliste Philippe Gille à propos de la fonte de la main du poète-assassin romantique Pierre François Lacenaire.

Lettre insolite du sculpteur romantique Auguste Préault, qui prodigue ses conseils à son ami Philippe Gille : "Si vous faites fondre la main de Lassennaire [sic] chez le fondeur Thiébaut recommandez-lui de faire [...] comme une cire perdue." A partir d'un moulage d'après nature, le journaliste Philippe Gille souhaitait réaliser une fonte de la terrible relique du meurtrier. Familier des libertés prises par les fondeurs, le sculpteur adresse ses recommandations teintées d'humour : "ne pas ciseler et enlever seulement les coutures de la fonte. Dans cette main, on fond admirablement quand on veut. Mais il faut lui demander énergiquement sinon on vous donne un robinet ou une poignée de sabre [...]"
On avait gardé de Lacenaire, guillotiné en 1836, sa main "conservée par un procédé chimique. C'est la chose la plus sinistre qui se puisse voir ! Cette main momifiée, aux doigts maigres et canailles, aplatis et élargis aux extrémités comme des têtes de jeunes serpents, explique la cruauté rampante de cet homme. Les poils qui la recouvrent ont des reflets sanglants lorsqu'on les regarde au prisme de la lumière. On dirait un débris de sépulcre égyptien. Elle sent encore l'odeur acre et pénétrante du baume mystérieux qui l'a maintenue jusqu'ici dans sa hideuse réalité. C'est bien là la main qui assassine les vieilles femmes dans leur lit." écrira Victor Cochinat dans sa biographie de l'assassin (1857).
Les Romantiques seront profondément inspirés par la destinée de Lacenaire et sa main naturalisée :  Gautier, l'auteur du Roman de la Momie, lui avait même consacré des vers dans  "Étude de mains", du recueil Émaux et Camées (1852) dont voici un extrait : "On y voit les oeuvres mauvaises / Ecrites en fauves sillons / Et les brûlures des fournaises / Où bouillent les corruptions;" Oscar Wilde y fera également référence dans son célèbre Portrait de Dorian Gray : une main jaune "du supplice encore mal lavée", aux "doigts de faune".



 

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Réf : 87918

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