Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Contact us - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Antique books - Bibliophily - Art works


Sell - Valuation - Buy
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne
Advanced search
Registration

Sale conditions


Payment methods :

Secure payment (SSL)
Checks
Bank transfer
Administrative order
(FRANCE)
(Museums and libraries)


Delivery options and times

Sale conditions

Signed book, First edition

Jacques MESRINE Belle lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine, toute empreinte de révolte contre les journalistes et pleine d'admiration pour les infimières, écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider : "une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...]  C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux."

Jacques MESRINE

Belle lettre d'amour autographe datée et signée de Jacques Mesrine, toute empreinte de révolte contre les journalistes et pleine d'admiration pour les infimières, écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis et adressée à sa compagne Jeanne Schneider : "une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...]  C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux."

Fleury-Mérogis 22 Septembre1976, 21x29,5m, une page recto verso.


 Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du samedi 20 Novembre 1976, 67 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison.
Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis et privé de chaleur humaine, s'enthousiasme de toutes les visites qu'il reçoit au parloir, battant ainsi en brèche le mythe du bandit asocial et denué de sentiments humains : "Et après cela on dira que je suis un sauvage ! non justement et les gens qui ont eu un contact avec moi, désirent me revoir. Cela m'a fait un immense plaisir et sais-tu la suite... elle va demander aussi pour te voir. Parait-il que je suis regretté par les infirmières "monsieur sourire" voilà le secret."
Il a apprécié tout particulièrement la visite de l'infirmière de la prison de la Santé qui sera également leur témoin de mariage avec Jeanne Schneider et qu'il encense : "... une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...]  C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux."
L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois. "
L'éternel indigné achève sa lettre par un beau témoignage de tendresse pour sa bien-aimée : "Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton."
Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine toute empreinte de révolte et d'insoumission.


 

1 800 €

Réf : 85081

Order

Book


On-line help