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Signed book, First edition

Alexandre DUMAS Manuscrit autographe signé intitulé "Fais ce que dois advienne que pourra"

Alexandre DUMAS

Manuscrit autographe signé intitulé "Fais ce que dois advienne que pourra"

s.l. s.d. (1863), 21,5x28cm, 5 pages sur 5 feuillets sous étui-chemise.


Manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas intitulé "Fais ce que dois advienne que pourra", rédigé à l'encre noire sur 5 feuillets de papier bleu. Ratures et corrections. Le titre initial, biffé par l'auteur, était "Règlement de compte".
Etui-chemise en demi-toile bleue et plats de papier à la colle, contreplats de papier bleu.
Ce manuscrit est celui d'un article destiné à un journal napolitain dont Dumas fut rédacteur en chef, L'Indipendente, publié - en italien - à la Une du 10 avril 1863 et portant le titre "Fa cio' che devi avvenga che puo". La fin du manuscrit diffère légèrement de la version italienne imprimée dans laquelle un paragraphe supplémentaire a ajouté au sujet des journaux L'Avvenire et Campagna. Les deux noms cités du Comte de Christen et d'Achille Carracciolo ont également été anonymisés.
Très beau manuscrit, d'un grand lyrisme, dans lequel Alexandre Dumas se défend des attaques des journaux italiens concurrents et se livre à un émouvant plaidoyer en faveur de la ville de Naples.
Répondant aux virulentes critiques de certains journaux italiens, Dumas déclare : « quarante ans d'études historiques vingt ans de luttes polémiques, trois révolutions accomplies sous nos yeux, nous avaient cuirassé à ce genre de combat, et il nous suffit de quelques articles intitulés Règlemens de comptes pour prouver au Movimento à la Gazette de Turin, à L'Espero, à L'Armonia, à La Perseverance, au Journal de Vérone, à L'Observateur romain, à L'Avenir, au Pungolo et à La Patria que si nous ne cherchions jamais la bataille nous ne la refusions jamais - et nous eûmes grâce à quelques victoires faciles, un certain calme reposant sur deux convictions que nous sommes parvenus à imposer même à nos ennemis - celle de notre bonne foi et celle de notre impartialité ». L'auteur des Trois Mousquetaires se lance ensuite dans un virulent pamphlet contre la municipalité de la ville de Naples qui traite la ville « non pas comme la troisième capitale du monde mais comme une ville de dixième ordre ». Il s'attarde longuement sur la description des conditions de vie misérables de ses habitants, montrant tout son attachement à cette ville qu'il connaît bien : « pas d'abattoir, pas d'eau, des fontaines qui pleurent au lieu de jaillir, des rues sales et tortueuses, des places sans arbres, des ruelles sans lumière, de travaux toujours commencés et jamais finis, des prisons immondes, des hospices pires que les prisons, une Annonciata où chaque nourrice allaite quatre enfants, si cela peut s'appeler allaiter dans tous les autres pays au lieu d'allaiter on dirait affamer, des hôpitaux où les chirurgiens et les médecins rougissent de conduire les étrangers[...] »
En 1860, Dumas, grand admirateur de Garibaldi, vendit ses biens pour acheter des armes et se rendit en Italie aux côtés de son champion.  Le 7 septembre 1860, il accompagna le victorieux général lors de son entrée dans Naples. Il y resta finalement et, en remerciement de sa fidélité, fut nommé directeur des fouilles de Pompéi et directeur des musées, avant de démissionner en 1864 sous la pression des Italiens mécontents qu'un Français occupe un poste d'une telle importance. C'est durant ce long séjour napolitain que l'écrivain créa L'Indipendente dont il assura la direction et la rédaction jusqu'à son retour définitif en France en 1865.

[English description on demand]

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Réf : 75067

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