Double envoi autographe signé et daté de Tristan Tzara, d'abord à Paul Éluard - « à Paul Éluard. Tristan Tzara. Juillet 1929 » - puis, après avoir biffé cette première dédicace, à René Char en septembre 1934 : « à René Char avec toute l'amitié grande de Tristan Tzara ». Ce second envoi est enrichi d'un petit dessin par Tzara, une main qui désigne de l'index le nom de Char. À l'automne 1934, quand Tzara dédicace l'ouvrage à Char, les deux poètes commencent à s'éloigner du surréalisme. Ils forment alors, avec René Crevel et Roger Caillois, un petit groupe très critique à l'égard d'André Breton et notamment de ses positions sur le Parti communiste. Tzara comme Char quittera le mouvement quelques mois plus tard, jugeant le surréalisme contraire à la révolution. Bel exemplaire d'une provenance remarquable, superbe preuve du rapprochement décisif dans l'histoire du surréalisme de Tzara et de Char. ">
Edition originale sur papier courant, après la destruction du tirage de 1923, suite à une querelle entre Tzara et l'éditeur. Double envoi autographe signé et daté de Tristan Tzara, d'abord à Paul Éluard - « à Paul Éluard. Tristan Tzara. Juillet 1929 » - puis, après avoir biffé cette première dédicace, à René Char en septembre 1934 : « à René Char avec toute l'amitié grande de Tristan Tzara ». Ce second envoi est enrichi d'un petit dessin par Tzara, une main qui désigne de l'index le nom de Char. À l'automne 1934, quand Tzara dédicace l'ouvrage à Char, les deux poètes commencent à s'éloigner du surréalisme. Ils forment alors, avec René Crevel et Roger Caillois, un petit groupe très critique à l'égard d'André Breton et notamment de ses positions sur le Parti communiste. Tzara comme Char quittera le mouvement quelques mois plus tard, jugeant le surréalisme contraire à la révolution. Bel exemplaire d'une provenance remarquable, superbe preuve du rapprochement décisif dans l'histoire du surréalisme de Tzara et de Char.