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Autographe, Edition Originale

Roland GARROS & Jean AJALBERT La passion de Roland Garros

Roland GARROS & Jean AJALBERT

La passion de Roland Garros

Gallimard, Paris 1934, 12x19cm, relié.


Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse.
Reliure en plein cartonnage recouvert de toile d'avion, dos lisse, pièce de titre de chagrin rouge, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés.
Important envoi autographe signé de Roland Garros sur la page de faux-titre à Hubert Person.
Notre exemplaire comporte également, sur la première garde, une photographie originale de Roland Garros prise lors d'un meeting aérien et sur une autre garde, cette précision manuscrite de Jean Ajalbert quant à la réalisation et l'histoire de la reliure qui habille cet ouvrage : « Cet exemplaire S.P. est relié en toile d'avion du premier appareil allemand qu'il avait descendu. Roland m'en avait apporté un large morceau dans lequel je lui fit faire un portefeuille que je lui envoyais à Zorndorf ».
Jean Ajalbert a joint à cet ouvrage le menu, signé par Roland Garros, du déjeuner où les deux hommes se rencontrèrent à l'occasion de l'arrivée de la course Paris-Rome, le 2 janvier 1911. Engagé volontaire dès 1914, Garros rêve d'être le premier à abattre un avion allemand. Le 19 août 1914, malgré une audacieuse poursuite, il échoue à cause du manque d'habileté de son passager chargé de tirer au mousqueton sur l'ennemi. Afin de moderniser les appareils de chasse et de convaincre le haut commandement de la puissance stratégique de l'aviation, Garros met au point un système permettant au pilote de tirer au travers de l'hélice. C'est donc aux commandes du tout premier chasseur monoplace que, le 1er avril 1915, Roland Garros abat un Albatros allemand grâce à sa mitrailleuse tirant dans l'axe de l'avion. Dans une lettre à Ajalbert, Garros témoigne de l'intérêt qu'il porte aux reliques de cette victoire historique : « J'ai été en auto voir les débris ; les premiers arrivés avaient raflé tous les objets, armes, insignes, etc. Je fais des démarches actives pour les récupérer. (...) Inutile de vous dire ma satisfaction d'un succès aussi complet (...) Je suis seul à avoir combattu sans passager. Mais ce qui me rend surtout heureux, c'est le sentiment d'avoir créé seul, et malgré tous les risques de l'inconnu en aviation, l'instrument qui m'a porté au succès. C'est là par-dessus tout, ma joie. »
Cette victoire et les suivantes (lorsqu'il est fait prisonnier le 18 avril, il a abattu trois des cinq appareils ennemis détruits depuis le début de la guerre) ne réussiront cependant pas à convaincre les autorités militaires françaises de l'intérêt de son invention. Les Allemands, au contraire, récupèrent la carcasse de son avion et mettent au point grâce à lui le Fokker qui dominera longtemps le ciel et coûtera la vie à Roland Garros le 5 octobre 1918.
Exceptionnelle relique de l'un des tous premiers combats aériens de l'Histoire.

VENDU

Réf : 42947

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