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Isidore Ducasse, Comte de LAUTREAMONT Les chants de Maldoror

Isidore Ducasse, Comte de LAUTREAMONT

Les chants de Maldoror

Genonceaux, Paris 1890, Pet. in 8 (10,8x16,6cm), relié.


Rare seconde édition dans le commerce, et première édition française, un des 150 exemplaires non numérotés sur vélin, seul tirage avec 10 japon.
Edition originale de la fameuse préface de Genonceaux sur Lautréamont, frontispice de José Roy (dessinateur attitré des ouvrages licencieux) montrant un écorché, sa peau à terre, errant dans des catacombes, fac-similé d’une lettre de l’auteur datant de 1870.
Reliure en demi percaline bleue, dos lisse orné d’un fleuron doré, date en queue, pièce de titre de maroquin rouge souligné de doubles filets, papier marbré bleu sur les plats, élégante reliure pastiche signée Laurenchet.
L’originale de 1869 ne fut jamais publiée par Lacroix qui s’était pourtant engagé à l’éditer ; seule une dizaine d’exemplaires furent brochés et remis à l’auteur. En 1874 un autre éditeur belge, Rozez, repris le fond et l’édita avec une page de titre de relais. Le titre de gloire de Genonceaux fut sans nulle doute d’avoir édité les Chants de Maldoror, avec un réel souci de le faire connaître. A l’issue de l’édition, il publia plusieurs extraits dans des journeaux : Fin de siècle (14 février 1891) et Le Chat noir (12 décembre 1891). Sa préface est le fruit d’une investigation sérieuse, c’est pourquoi il rejette violemment les allégations de Léon Bloy sur l’auteur. Genonceaux prévoyant une accusation pour outrage aux bonnes moeurs, qui eut lieu effectivement en 1892, quitte sa maison d’édition après avoir édité le Reliquaire de Rimbaud. Littérature du vertige à la limite du soutenable, de l’outrance adolescente, d’une noirceur totale, les Chants de Maldoror, ou l’épopée d’une figure du mal errant dans le monde, devint célèbre grâce aux surréalistes qui en firent un véritable manifeste esthétique. Rares et pâles rousseurs éparses sur un papier bien blanc, sinon très bel exemplaire.

VENDU

Réf : 42948

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